La session s’est ouverte le 12 pour se terminer le 13 décembre 2009 au Centre guide pour la migration à Nouakchott. Elle regroupe 25 participantes originaires de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, de la République de Guinée, de la Guinée Bissau et de la Côte d’Ivoire.
Une cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation a été l’occasion d’un échange d’allocutions. M. Niang Mamoudou, premier à prendre la parole, a planté le décor de la session de formation en cours avant d’en expliquer les tenants et aboutissant tout disant fonder de grands espoirs dans les débats pour sortir avec des résultats concrets sur la problématique. M. Francisco Obrador Moratinos, chef du bureau régional de ISCOD en Afrique de l’Ouest et au Maghreb s’est d’abord présenté à l’assistance pour être bien connu de ses interlocutrices, puis a dit que la coopération n’est rien d’autre qu’une relation de solidarité, laquelle a-t-il ajouté, doit être agissante entre des partenaires. Selon lui, pour que cette solidarité soit efficace et bénéfique à la coopération, il y a lieu de se demander ce nous pouvons faire en Mauritanie et non ce qu’ils doivent y faire. Pour lui, c’est à leur partenaire mauritanien de voir sur quoi ils veulent être aidé.
Rôle des syndicats et coopération inter syndicale
Quant à Bâ Ali Moctar, secrétaire général par intérim de la CGTM, il a indiqué que l’atelier s’inscrit dans le cadre des activités planifiées de la convention en co-développement sur la migration, qui consacre une collaboration très active entre la CGTM et l’UGT d’Espagne à travers l’ISCOD, avec l’appui de l’Agence espagnole de coopération. M. Bâ a ajouté que les deux centrales syndicales (l’UGTM et l’UGT), agissant dans le cadre du programme défini par la Confédération Syndicale Internationale (CSI), ont décidé de mener des actions pour la protection et la défense de la main d’œuvre migrante. C’est pour cette raison, a-t-il dit, que le centre guide qui a vu le jour depuis octobre 2008, n’a cessé depuis cette date, de tout mettre en œuvre pour assister, informer et sensibiliser les travailleurs et les travailleuses migrants. Selon le secrétaire général par intérim, la migration est une problématique planétaire, touchant ces dernières années les femmes et les enfants qui sont le plus souvent exposés aux souffrances les plus dramatiques. Parmi ces souffrances, M. Bâ a cité le trafic humain et la traite des personnes auxquels des réseaux les ont entraînées, parfois au péril de leur vie. Il n’a pas manqué de souligner que l’implication des femmes membres de la CGTM et porteuses d’initiatives créatrices d’emplois et de revenus dans leurs activités quotidiennes pour un développement local, l’atelier permettra au centre guide d’avoir des relais sociaux et sociétaux informés et formés pour accompagner les efforts que la CGTM déploie pour les changements sociaux et le progrès des travailleurs en général et les travailleuses domestiques en particulier. Il a jugé les thèmes choisis très pertinents et permettront, d’après lui, d’outiller et mettre à niveau les connaissances des participantes tant pour ce qui est de la problématique des travailleuses domestiques, du rôle des syndicats que du diagnostic de la situation de cette couche en Mauritanie ainsi que du rôle des agents multiplicateurs dans ce domaine. Il a dit aux participantes d’être rassurées que la CGTM accorde un intérêt manifeste à la stratégie qu’elles vont définir au cours de l’atelier et elle apportera tout son soutien pour faire en sorte qu’elle aboutisse. Remerciant l’assistance de son attention, il a déclaré l’atelier ouvert.
A sa suite l’animatrice de l’atelier a présenté les objectifs de l’atelier. L’objectif général de l’atelier, a expliqué Mme Bâ, est le renforcement social et sociétal des agents multiplicateurs pour un développement local et des travailleuses domestiques migrantes pour le respect de leur dignité et de leurs droits. Quant aux objectifs spécifiques, ajoute t-elle, ils sont de trois ordres, à savoir : connaître les problématiques des agents multiplicateurs et des travailleuses domestiques migrantes ; identifier les défis à l’organisation de ces catégories de travailleuses ; définir des axes de stratégies du centre de guide pour organiser et appuyer ces travailleuses pour que cela ait des répercussions positives sur leur situation. Mme Bâ a donné la ligne de conduite de l’atelier pour assurer que les participantes puissent tirer un maximum de profit de la formation et surtout assurer une discipline et un certain nombre de règles à observer.
Problématique, alternative et globalisation au menu
C’est ainsi que M. Francisco Obrador Moratinos a présenté le premier thème relatif aux travailleurs et travailleuses domestiques en relation avec les migrations de la main d’œuvre. Il a planté le décor de son sujet en développant la problématique de la migration, avant de parler des alternatives et de la globalisation. Ainsi, a-t-il dit, qu’en 2005, 191 millions de migrants et migrantes ont traversé des frontières pour aller résider ou travailler en dehors de leur pays d’origine ou de naissance. Il a fait noté de ce chiffre que 91 millions sont des travailleurs migrants actifs dans le monde. Pour M. Francisco, qu’on le veuille ou non, les migrations sont devenues un des défis mondiaux de siècle. Aucun pays, a-t-il ajouté, n’est épargné par le phénomène. Ils sont hissés aujourd’hui au sommet de l’agenda politique tant au niveau ‘‘national que régional ou international’’. Selon lui, tous les pays sont touchés qu’ils soient d’origine, de destination ou de transit, voire même les trois à la fois. Il a donné les facteurs qui sont à l’origine de la migration dans ce monde globalisé et qui sont explique t-il, les inégalités en matière de revenus et de santé, d’opportunités de travail décent, de tendance démographiques, de sécurité humaine et de réseaux sociaux. En prélude à la conférence du BIT prévu en juillet 2009 sur les questions de migration il a relevé les recommandations à faire pour protéger les travailleuses domestiques victimes de tous les abus.
Reportage Moussa Diop
Source: Le quotidien Nktt
Une cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation a été l’occasion d’un échange d’allocutions. M. Niang Mamoudou, premier à prendre la parole, a planté le décor de la session de formation en cours avant d’en expliquer les tenants et aboutissant tout disant fonder de grands espoirs dans les débats pour sortir avec des résultats concrets sur la problématique. M. Francisco Obrador Moratinos, chef du bureau régional de ISCOD en Afrique de l’Ouest et au Maghreb s’est d’abord présenté à l’assistance pour être bien connu de ses interlocutrices, puis a dit que la coopération n’est rien d’autre qu’une relation de solidarité, laquelle a-t-il ajouté, doit être agissante entre des partenaires. Selon lui, pour que cette solidarité soit efficace et bénéfique à la coopération, il y a lieu de se demander ce nous pouvons faire en Mauritanie et non ce qu’ils doivent y faire. Pour lui, c’est à leur partenaire mauritanien de voir sur quoi ils veulent être aidé.
Rôle des syndicats et coopération inter syndicale
Quant à Bâ Ali Moctar, secrétaire général par intérim de la CGTM, il a indiqué que l’atelier s’inscrit dans le cadre des activités planifiées de la convention en co-développement sur la migration, qui consacre une collaboration très active entre la CGTM et l’UGT d’Espagne à travers l’ISCOD, avec l’appui de l’Agence espagnole de coopération. M. Bâ a ajouté que les deux centrales syndicales (l’UGTM et l’UGT), agissant dans le cadre du programme défini par la Confédération Syndicale Internationale (CSI), ont décidé de mener des actions pour la protection et la défense de la main d’œuvre migrante. C’est pour cette raison, a-t-il dit, que le centre guide qui a vu le jour depuis octobre 2008, n’a cessé depuis cette date, de tout mettre en œuvre pour assister, informer et sensibiliser les travailleurs et les travailleuses migrants. Selon le secrétaire général par intérim, la migration est une problématique planétaire, touchant ces dernières années les femmes et les enfants qui sont le plus souvent exposés aux souffrances les plus dramatiques. Parmi ces souffrances, M. Bâ a cité le trafic humain et la traite des personnes auxquels des réseaux les ont entraînées, parfois au péril de leur vie. Il n’a pas manqué de souligner que l’implication des femmes membres de la CGTM et porteuses d’initiatives créatrices d’emplois et de revenus dans leurs activités quotidiennes pour un développement local, l’atelier permettra au centre guide d’avoir des relais sociaux et sociétaux informés et formés pour accompagner les efforts que la CGTM déploie pour les changements sociaux et le progrès des travailleurs en général et les travailleuses domestiques en particulier. Il a jugé les thèmes choisis très pertinents et permettront, d’après lui, d’outiller et mettre à niveau les connaissances des participantes tant pour ce qui est de la problématique des travailleuses domestiques, du rôle des syndicats que du diagnostic de la situation de cette couche en Mauritanie ainsi que du rôle des agents multiplicateurs dans ce domaine. Il a dit aux participantes d’être rassurées que la CGTM accorde un intérêt manifeste à la stratégie qu’elles vont définir au cours de l’atelier et elle apportera tout son soutien pour faire en sorte qu’elle aboutisse. Remerciant l’assistance de son attention, il a déclaré l’atelier ouvert.
A sa suite l’animatrice de l’atelier a présenté les objectifs de l’atelier. L’objectif général de l’atelier, a expliqué Mme Bâ, est le renforcement social et sociétal des agents multiplicateurs pour un développement local et des travailleuses domestiques migrantes pour le respect de leur dignité et de leurs droits. Quant aux objectifs spécifiques, ajoute t-elle, ils sont de trois ordres, à savoir : connaître les problématiques des agents multiplicateurs et des travailleuses domestiques migrantes ; identifier les défis à l’organisation de ces catégories de travailleuses ; définir des axes de stratégies du centre de guide pour organiser et appuyer ces travailleuses pour que cela ait des répercussions positives sur leur situation. Mme Bâ a donné la ligne de conduite de l’atelier pour assurer que les participantes puissent tirer un maximum de profit de la formation et surtout assurer une discipline et un certain nombre de règles à observer.
Problématique, alternative et globalisation au menu
C’est ainsi que M. Francisco Obrador Moratinos a présenté le premier thème relatif aux travailleurs et travailleuses domestiques en relation avec les migrations de la main d’œuvre. Il a planté le décor de son sujet en développant la problématique de la migration, avant de parler des alternatives et de la globalisation. Ainsi, a-t-il dit, qu’en 2005, 191 millions de migrants et migrantes ont traversé des frontières pour aller résider ou travailler en dehors de leur pays d’origine ou de naissance. Il a fait noté de ce chiffre que 91 millions sont des travailleurs migrants actifs dans le monde. Pour M. Francisco, qu’on le veuille ou non, les migrations sont devenues un des défis mondiaux de siècle. Aucun pays, a-t-il ajouté, n’est épargné par le phénomène. Ils sont hissés aujourd’hui au sommet de l’agenda politique tant au niveau ‘‘national que régional ou international’’. Selon lui, tous les pays sont touchés qu’ils soient d’origine, de destination ou de transit, voire même les trois à la fois. Il a donné les facteurs qui sont à l’origine de la migration dans ce monde globalisé et qui sont explique t-il, les inégalités en matière de revenus et de santé, d’opportunités de travail décent, de tendance démographiques, de sécurité humaine et de réseaux sociaux. En prélude à la conférence du BIT prévu en juillet 2009 sur les questions de migration il a relevé les recommandations à faire pour protéger les travailleuses domestiques victimes de tous les abus.
Reportage Moussa Diop
Source: Le quotidien Nktt
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