Menace terroriste, règlement du passif humanitaire, organisation de l’élection présidentielle et lutte contre la gabegie
En 2009, les événements sont si nombreux qu’il parait difficile d’en faire un répertoire des plus marquants. Toutefois, certains ont marqués plus que les autres, la vie de la Nation comme le règlement du passif humanitaire, l’organisation de l’élection présidentielle, la lutte contre la gabegie et enfin la menace terroriste.
Avec le recul, tous les Mauritaniens ressentaient des sentiments de gêne et de culpabilité quant aux douloureux évènements qui se sont déroulés durant la période qualifiée, à jute titre d’ailleurs, d’années de braise. Même les « architectes » de ce génocide, ont eu au fil des ans des remords et ont sans doute imploré, en leur for intérieur, la clémence et le pardon d’Allah le Tout Puissant.
Aussi, la réconciliation des esprits et des cœurs, survenue en 2009 a été unanimement saluée par l’ensemble des mauritaniens. C’est pourquoi, la prière du pardon accomplie dans la ville de Kaédi, en présence du président de la République et des représentants des victimes et des ayants droits restera gravée, longtemps dans les mémoires de nos concitoyens. Ce geste hautement symbolique, entre musulmans, s’il permet aux victimes de recouvrer leurs droits, il permet également aux bourreaux de se soulager d’un lourd fardeau qui les a sans doute empêché de dormir en toute quiétude, la conscience tranquille.
Belle leçon de pardon, cette initiative a permis à nos frères de retourner chez eux en toute dignité après deux longues décennies d’errance et de privation. Il est heureux de constater que l’année qui vient d’être bouclée, s’est terminée avec une bonne nouvelle en rapport avec ce dossier à savoir l’organisation du recensement des fonctionnaires et agents victimes des événements de ces années de braise en vue de leur insertion pour leur permettre de recouvrer tous leurs droits spoliés.
Le deuxième point fort de l’année qui vient de se terminer est sans nul doute, l’organisation de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009. Ce scrutin est en effet particulier à plus d’un titre. Il constitue un tournant décisif dans l’histoire récente de la vie politique en Mauritanie. L’organisation de cette élection, on s’en souvient, est la résultante des accords de Dakar menées grâce aux bons offices du président sénégalais Me Abdoulaye Wade et de certaines organisations internationales comme l’Union Africaine intéressées par ce qui se passe dans notre pays. L’organisation de ce scrutin présidentiel est surtout la preuve de la maturité des leaders de notre classe politique, toutes tendances confondues, qui dans un beau sursaut national, ont accepté de faire des concessions qui, tout compte fait, ont évité à la Mauritanie d’entrer dans la tourmente de la violence politique et de la guerre civile. Autant dire le chaos et la désolation qui ont ruiné bien de pays dans le continent noir.
Le 18 juillet 2009, c’est aussi le choix fait par le peuple, en tout cas dans majorité, et en toute souveraineté du dirigeant à qui il confie ses destinées pour la présente législature.
En choisissant d’accorder sa confiance au président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, avec un plébiscite dès le premier tour, les électeurs ont surtout souscrit au pôle qui incarne le plus le changement radical d’avec les mauvaises pratiques d’antan.
L’une des marques les plus séduisantes du changement constructif prôné par Ould Abdel Aziz et qui a sans doute séduit de nombreux électeurs, c’est son engagement à lutter contre la gabegie, un mal qui a mis à genou des décennies durant l’économie du pays et dont les auteurs se pavanaient en toute impunité, comme des héros nationaux.
Après son élection, il tint parole au grand bonheur des populations lasses des dirigeants qui ont toujours oublié leurs promesses électorales dès leur accession au moelleux fauteuil présidentiel.
En 2009, la bataille contre la gabegie a battu son plein. Combien de hauts responsables qui se considéraient comme des intouchables ont été démis de leur fonction de manière fracassante pour servir d’exemple aux autres responsables véreux ? Combien d’autres auteurs de malversations ont été sommés de rembourser l’argent du contribuable mauritanien ? Mieux encore la président de la République a promis que cette se poursuivra tant les prévaricateurs sévissent et ont pignon sur rue.
L’année 2009, a été marquée chez nous également par la montée en flèche de la violence terroriste. On se rappelle de l’attentat suicide perpétré par notre compatriote contre des ressortissants français. Ce geste étranger à nos valeurs religieuses et à nos mœurs culturelles a été unanimement condamné par la classe politique, les leaders d’opinion, les représentants de la société civile et les oulémas.
Même si au cours de la même année, les éléments de l’AQMI ont réussi récemment à opérer deux opérations de prises d’otages étrangers sur notre sol national, force est de constater que nos forces de sécurité ont réussi à démanteler plusieurs cellules dormantes de terroristes. De fait, ce combat contre le terrorisme doit être l’affaire de tous…
En définitive, s’il y a un enseignement à tirer des temps forts de l’année qui vient de s’achever, c’est bien la capacité des Mauritaniens à surmonter leurs clivages lorsque la Nation est en danger. Belle lueur d’espoir !
La Rédaction
Source: Le veridique
En 2009, les événements sont si nombreux qu’il parait difficile d’en faire un répertoire des plus marquants. Toutefois, certains ont marqués plus que les autres, la vie de la Nation comme le règlement du passif humanitaire, l’organisation de l’élection présidentielle, la lutte contre la gabegie et enfin la menace terroriste.
Avec le recul, tous les Mauritaniens ressentaient des sentiments de gêne et de culpabilité quant aux douloureux évènements qui se sont déroulés durant la période qualifiée, à jute titre d’ailleurs, d’années de braise. Même les « architectes » de ce génocide, ont eu au fil des ans des remords et ont sans doute imploré, en leur for intérieur, la clémence et le pardon d’Allah le Tout Puissant.
Aussi, la réconciliation des esprits et des cœurs, survenue en 2009 a été unanimement saluée par l’ensemble des mauritaniens. C’est pourquoi, la prière du pardon accomplie dans la ville de Kaédi, en présence du président de la République et des représentants des victimes et des ayants droits restera gravée, longtemps dans les mémoires de nos concitoyens. Ce geste hautement symbolique, entre musulmans, s’il permet aux victimes de recouvrer leurs droits, il permet également aux bourreaux de se soulager d’un lourd fardeau qui les a sans doute empêché de dormir en toute quiétude, la conscience tranquille.
Belle leçon de pardon, cette initiative a permis à nos frères de retourner chez eux en toute dignité après deux longues décennies d’errance et de privation. Il est heureux de constater que l’année qui vient d’être bouclée, s’est terminée avec une bonne nouvelle en rapport avec ce dossier à savoir l’organisation du recensement des fonctionnaires et agents victimes des événements de ces années de braise en vue de leur insertion pour leur permettre de recouvrer tous leurs droits spoliés.
Le deuxième point fort de l’année qui vient de se terminer est sans nul doute, l’organisation de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009. Ce scrutin est en effet particulier à plus d’un titre. Il constitue un tournant décisif dans l’histoire récente de la vie politique en Mauritanie. L’organisation de cette élection, on s’en souvient, est la résultante des accords de Dakar menées grâce aux bons offices du président sénégalais Me Abdoulaye Wade et de certaines organisations internationales comme l’Union Africaine intéressées par ce qui se passe dans notre pays. L’organisation de ce scrutin présidentiel est surtout la preuve de la maturité des leaders de notre classe politique, toutes tendances confondues, qui dans un beau sursaut national, ont accepté de faire des concessions qui, tout compte fait, ont évité à la Mauritanie d’entrer dans la tourmente de la violence politique et de la guerre civile. Autant dire le chaos et la désolation qui ont ruiné bien de pays dans le continent noir.
Le 18 juillet 2009, c’est aussi le choix fait par le peuple, en tout cas dans majorité, et en toute souveraineté du dirigeant à qui il confie ses destinées pour la présente législature.
En choisissant d’accorder sa confiance au président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, avec un plébiscite dès le premier tour, les électeurs ont surtout souscrit au pôle qui incarne le plus le changement radical d’avec les mauvaises pratiques d’antan.
L’une des marques les plus séduisantes du changement constructif prôné par Ould Abdel Aziz et qui a sans doute séduit de nombreux électeurs, c’est son engagement à lutter contre la gabegie, un mal qui a mis à genou des décennies durant l’économie du pays et dont les auteurs se pavanaient en toute impunité, comme des héros nationaux.
Après son élection, il tint parole au grand bonheur des populations lasses des dirigeants qui ont toujours oublié leurs promesses électorales dès leur accession au moelleux fauteuil présidentiel.
En 2009, la bataille contre la gabegie a battu son plein. Combien de hauts responsables qui se considéraient comme des intouchables ont été démis de leur fonction de manière fracassante pour servir d’exemple aux autres responsables véreux ? Combien d’autres auteurs de malversations ont été sommés de rembourser l’argent du contribuable mauritanien ? Mieux encore la président de la République a promis que cette se poursuivra tant les prévaricateurs sévissent et ont pignon sur rue.
L’année 2009, a été marquée chez nous également par la montée en flèche de la violence terroriste. On se rappelle de l’attentat suicide perpétré par notre compatriote contre des ressortissants français. Ce geste étranger à nos valeurs religieuses et à nos mœurs culturelles a été unanimement condamné par la classe politique, les leaders d’opinion, les représentants de la société civile et les oulémas.
Même si au cours de la même année, les éléments de l’AQMI ont réussi récemment à opérer deux opérations de prises d’otages étrangers sur notre sol national, force est de constater que nos forces de sécurité ont réussi à démanteler plusieurs cellules dormantes de terroristes. De fait, ce combat contre le terrorisme doit être l’affaire de tous…
En définitive, s’il y a un enseignement à tirer des temps forts de l’année qui vient de s’achever, c’est bien la capacité des Mauritaniens à surmonter leurs clivages lorsque la Nation est en danger. Belle lueur d’espoir !
La Rédaction
Source: Le veridique
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