«La responsabilité de la détention arbitraire de Hanefi Ould Dehah incombe au Ministre de la Justice, au Procureur Général, au Procureur de la République, à la Directrice de la prison et au gestionnaire de la prison» (Me Brahim Ould Ebety)



«La responsabilité de la détention arbitraire de Hanefi Ould Dehah incombe au Ministre de la Justice, au Procureur Général, au Procureur de la République, à la Directrice de la prison et au gestionnaire de la prison» (Me Brahim Ould Ebety)
«Le journaliste Hanefi Ould Dehah est victime, depuis le 24 décembre courant, d’une détention arbitraire et la responsabilité en incombe au Ministre de la Justice, au Procureur Général, au Procureur de la République, à la Directrice de la prison, au gestionnaire de la prison», a déclaré Me Brahim Ould Ebety, au cours d’une conférence de presse, organisée conjointement cet après-midi, par le collectif de défense du journaliste Hanefi Ould Dehah et le Syndicat des Journalistes Mauritaniens dont le siège a abrité cette rencontre.


Me Brahim Ould Ebety affirmera également qu’«après le 24 décembre, 2009 le journaliste Hanafi a légalement fini de purger sa peine de 6 mois et partant que son maintien en prison au-delà de cette date est tout simplement une détention arbitraire».
Selon l’avocat, toute la hiérarchie judiciaire avait été aussitôt avertie après la fin du délai légal de détention de son client mais que cela n’a en rien changé les choses, citant au passage le refus du procureur général et le gestionnaire de la prison de prendre acte des correspondances que la défense du journalise leur avait adressé.
Me Ebety soulignera que le journaliste Hanefi a entamé une grève de la faim qui dure depuis 5 jours déjà et que son état de santé a commencé à se détériorer.
«J’exerce mon métier depuis 1981 et je puis affirmer que je n’ai jamais vu une détention aussi arbitraire qui peut pourtant traîner la Mauritanie devant les tribunaux internationaux des droits humains, notamment la Commission Internationale des droits de l’homme basée à Genève, ou la Commission africaine des Droits de l’Homme de l’UA».
Auparavant, le président du Syndicat des Journalistes Mauritaniens, Dr. Houssein Ould Meddou avait exigé la libération immédiate du journaliste Hanefi Ould Dehah dont l’état de santé commence à être alarmant, après 5 jours d’une grève de la faim illimitée qu’il a entamé.
Ould Meddou indiquera que le Syndicat emploiera tous les moyens en sa possession et en appelle à la mobilisation nationale et internationale des journalistes et des personnes de bonne volonté pour que soit libéré notre confrère, faisant porter la responsabilité de la détérioration de sa santé aux pouvoirs publics.





Source: ANI

Vendredi 1 Janvier 2010
Boolumbal Boolumbal
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