Le Directeur général de la DG Développement et des relations avec les pays ACP, M.Stefano Manservisi a animé hier, dimanche 20 décembre 2009 dans les locaux de la Délégation de l'Union Européenne à Nouakchott, une conférence de presse dans laquelle il a annoncé que son institution est sur le point d'enlever les derniers obstacles pour la reprise de la coopération avec la Mauritanie.
Lors de la conférence de presse organisée à l'intention des médias, M.Stéfano Manservisi a annoncé que l'Union Européenne et les nouvelles autorités mauritaniennes ont convenu de reprendre leur coopération là où elle avait été suspendue à la suite du coup d'Etat du 6 août 2008, conformément à l'article 96 des accords de Cotonou. Selon lui un accord substantiel a été conclu à l'issue de ses rencontres avec le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, quelques membres du gouvernement, notamment le ministre des Affaires Economiques, le ministre des Finances et la ministre des Affaires Etrangères, mais aussi avec les partis politiques de la majorité comme de l'opposition ainsi que la société civile. Le consensus et le dialogue politique inclusif semblent être des points sur lesquels l'Union européenne tient en compte dans le prolongement des accords de Dakar qui avaient mis fin à la crise politique et institutionnelle en Mauritanie. Pour M.Manservisi, sa visite avait pour objet d'amener la Mauritanie et l'Union européenne à redéfinir de nouvelles priorités et d'aller vite avant que les financements préalablement destinés à la Mauritanie ne soient réutilisés ailleurs. Il s'agit surtout de dégager des priorités sur la base des programmes déjà ficelés du temps de l'ancien président, notamment les projets prévus dans le 10ème FED et qui avaient bénéficié d'une augmentation de 25%. Selon le Directeur de DG Dev, ces programmes ficelés avec l'ancien gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi sont partiellement valables mais qu'il faut créer les conditions d'une cohésion nationale sous-tendue par un dialogue entre les divers acteurs de la scène mauritanienne. "Il y a un retard de développement, des risques de déstabilisation liés aux problèmes sécuritaires et terroristes, les impacts climatiques, le chômage des jeunes " dira M.Stefano Manservisi, et qui constituent des domaines d'intervention dans lequel l'Union européenne s'attellera à aider les autorités. Un tableau de bord serait déjà défini pour fixer les priorités et identifier les chantiers de réforme, dans le domaine des droits de l'homme, de l'Etat de droit, de la justice, de la lutte contre la corruption, de la gouvernance sociale environnementale, entre autres.
Source: l"authentique
Lors de la conférence de presse organisée à l'intention des médias, M.Stéfano Manservisi a annoncé que l'Union Européenne et les nouvelles autorités mauritaniennes ont convenu de reprendre leur coopération là où elle avait été suspendue à la suite du coup d'Etat du 6 août 2008, conformément à l'article 96 des accords de Cotonou. Selon lui un accord substantiel a été conclu à l'issue de ses rencontres avec le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, quelques membres du gouvernement, notamment le ministre des Affaires Economiques, le ministre des Finances et la ministre des Affaires Etrangères, mais aussi avec les partis politiques de la majorité comme de l'opposition ainsi que la société civile. Le consensus et le dialogue politique inclusif semblent être des points sur lesquels l'Union européenne tient en compte dans le prolongement des accords de Dakar qui avaient mis fin à la crise politique et institutionnelle en Mauritanie. Pour M.Manservisi, sa visite avait pour objet d'amener la Mauritanie et l'Union européenne à redéfinir de nouvelles priorités et d'aller vite avant que les financements préalablement destinés à la Mauritanie ne soient réutilisés ailleurs. Il s'agit surtout de dégager des priorités sur la base des programmes déjà ficelés du temps de l'ancien président, notamment les projets prévus dans le 10ème FED et qui avaient bénéficié d'une augmentation de 25%. Selon le Directeur de DG Dev, ces programmes ficelés avec l'ancien gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi sont partiellement valables mais qu'il faut créer les conditions d'une cohésion nationale sous-tendue par un dialogue entre les divers acteurs de la scène mauritanienne. "Il y a un retard de développement, des risques de déstabilisation liés aux problèmes sécuritaires et terroristes, les impacts climatiques, le chômage des jeunes " dira M.Stefano Manservisi, et qui constituent des domaines d'intervention dans lequel l'Union européenne s'attellera à aider les autorités. Un tableau de bord serait déjà défini pour fixer les priorités et identifier les chantiers de réforme, dans le domaine des droits de l'homme, de l'Etat de droit, de la justice, de la lutte contre la corruption, de la gouvernance sociale environnementale, entre autres.
Source: l"authentique
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