Depuis ses déclarations du mois dernier au journal français l'Express, où il a mis en cause, le processus d'assainissement de l'administration publique mené par son successeur Mohamed Ould Abdel Aziz, l'ancien président du CMJD, Ely Ould Mohamed Vall, semble être la cible désignée des pouvoirs publics. C'est ce qui explique les provocations dont il fait l'objet depuis quelques semaines.
Les informations qui circulent actuellement portant sur un projet d'inspection et de contrôle de la gestion de la transition du CMJD (2005-2007), celles relatives à la convocation, par l'IGE, d'anciens collaborateurs du président Ely… Voilà entre autres, des faits qui prouvent que cet homme-ci - qui s'est transformé en farouche opposant de l'ordre établi- est bien, sur la ligne de mire du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz. Jusque-là, celui-ci s'était contenté d'observer son adversaire agir. Et ce serait après de multiples faits et gestes menés par ce dernier qui deviendrait finalement " gênant " voire " encombrant ", que les pouvoirs publics auraient décidé de sévir. Le premier acte a consisté de le séparer de sa base. En effet, la semaine dernière, plusieurs personnes, parmi celles qui avaient soutenu la candidature du colonel Ely Ould Mohamed Vall lors de la présidentielle du 18 juillet 2009, ont décidé de se regrouper au sein d'une structure informelle. Laquelle a exprimé son retrait de la mouvance Ely pour se porter derrière l'action du nouveau président de la République, Ould Abdel Aziz.
Deuxième acte, les menaces à peine voilées portant sur l'audit de la période de transition. Il s'agit pour le pouvoir actuel, de revoir les comptes de l'Etat pendant une période cible marquée par les entrées financières de l'exploitation du pétrole mauritanien, les fonds issus des accords de pêche auprès de l'Union européenne, ceux provenant des institutions de Breton Wood, les finances issues de la vente du fer et les divers accords de partenariat avec les autres pays frères. Lors de lors de la première campagne présidentielle, le candidat Ould Abdel Aziz, alors en Inchiri, avait déclaré qu'il comptait demander des explications aux hautes autorités de la transition de 2005-2007 sur le sort qui a été réservé à une enveloppe financière de 25 milliards d'ouguiyas, et sur les raisons qui ont conduit à honorer, à l'époque, certaines dettes de l'Etat alors que d'autres étaient restées impayées. C'est dans cette perspective, que d'anciens collaborateurs de Ely Ould Mohamed Vall devraient être entendus par des inspecteurs qui auraient déjà dépoussiéré leurs dossiers. Il est évident que derrière ces convocations, c'est le président Ely qui est visé. L'opération sera-t-elle menée jusqu'au bout ? Ou est-ce tout simplement un acte visant à l'acculer pour lui imposer le silence.
Contradiction
Malgré toutes les " provocations " qu'il subit, Ely Ould Mohamed Vall reste de marbre et d'une implacable sérénité. L'homme semble posséder les moyens de sa défense. Lesquels?
Sûr de lui, il ne tergiverse point et continue d'agir selon une stratégie qu'il est seul à comprendre et à mesurer. Il semble même procéder d'une logique - la sienne- et sait parfaitement là où il veut en arriver. Et ce ne sont pas " les sons de sirènes " qui devraient le dévier de son chemin. Dans les faits, il est aujourd'hui, la seule voix " discordante " qui dit " non " au pouvoir actuel, et qui continue de crier " au hold-up électoral.
L'homme qui a dirigé la transition 2005, œuvré à la mise en place d'un projet de Constitution approuvé par référendum le 25 juin, visant à ancrer le principe de l'alternance, semble malgré tout, engagé pour que son travail ne soit pas détourné de sa finalité. Est-ce seulement pour cela qu'il sa bat ? En tout état de cause, la grande prudence observée
Source: L'authentique
Les informations qui circulent actuellement portant sur un projet d'inspection et de contrôle de la gestion de la transition du CMJD (2005-2007), celles relatives à la convocation, par l'IGE, d'anciens collaborateurs du président Ely… Voilà entre autres, des faits qui prouvent que cet homme-ci - qui s'est transformé en farouche opposant de l'ordre établi- est bien, sur la ligne de mire du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz. Jusque-là, celui-ci s'était contenté d'observer son adversaire agir. Et ce serait après de multiples faits et gestes menés par ce dernier qui deviendrait finalement " gênant " voire " encombrant ", que les pouvoirs publics auraient décidé de sévir. Le premier acte a consisté de le séparer de sa base. En effet, la semaine dernière, plusieurs personnes, parmi celles qui avaient soutenu la candidature du colonel Ely Ould Mohamed Vall lors de la présidentielle du 18 juillet 2009, ont décidé de se regrouper au sein d'une structure informelle. Laquelle a exprimé son retrait de la mouvance Ely pour se porter derrière l'action du nouveau président de la République, Ould Abdel Aziz.
Deuxième acte, les menaces à peine voilées portant sur l'audit de la période de transition. Il s'agit pour le pouvoir actuel, de revoir les comptes de l'Etat pendant une période cible marquée par les entrées financières de l'exploitation du pétrole mauritanien, les fonds issus des accords de pêche auprès de l'Union européenne, ceux provenant des institutions de Breton Wood, les finances issues de la vente du fer et les divers accords de partenariat avec les autres pays frères. Lors de lors de la première campagne présidentielle, le candidat Ould Abdel Aziz, alors en Inchiri, avait déclaré qu'il comptait demander des explications aux hautes autorités de la transition de 2005-2007 sur le sort qui a été réservé à une enveloppe financière de 25 milliards d'ouguiyas, et sur les raisons qui ont conduit à honorer, à l'époque, certaines dettes de l'Etat alors que d'autres étaient restées impayées. C'est dans cette perspective, que d'anciens collaborateurs de Ely Ould Mohamed Vall devraient être entendus par des inspecteurs qui auraient déjà dépoussiéré leurs dossiers. Il est évident que derrière ces convocations, c'est le président Ely qui est visé. L'opération sera-t-elle menée jusqu'au bout ? Ou est-ce tout simplement un acte visant à l'acculer pour lui imposer le silence.
Contradiction
Malgré toutes les " provocations " qu'il subit, Ely Ould Mohamed Vall reste de marbre et d'une implacable sérénité. L'homme semble posséder les moyens de sa défense. Lesquels?
Sûr de lui, il ne tergiverse point et continue d'agir selon une stratégie qu'il est seul à comprendre et à mesurer. Il semble même procéder d'une logique - la sienne- et sait parfaitement là où il veut en arriver. Et ce ne sont pas " les sons de sirènes " qui devraient le dévier de son chemin. Dans les faits, il est aujourd'hui, la seule voix " discordante " qui dit " non " au pouvoir actuel, et qui continue de crier " au hold-up électoral.
L'homme qui a dirigé la transition 2005, œuvré à la mise en place d'un projet de Constitution approuvé par référendum le 25 juin, visant à ancrer le principe de l'alternance, semble malgré tout, engagé pour que son travail ne soit pas détourné de sa finalité. Est-ce seulement pour cela qu'il sa bat ? En tout état de cause, la grande prudence observée
Source: L'authentique
Actualités
