Attendu pour l’après El Fitr, le remaniement ministériel fait toujours frissonner l’équipe en place et aiguise l’appétit de tous les « ministrables ». L’adage est vieux :« Le malheur des uns fait le bonheur des autres». Quels seront les gagnants et les perdants de ce chambardement, donné pour imminent?
En l’absence d’instituts de sondages pour mesurer avec plus ou moins de précision la côte d’amour de nos ministres, il est périlleux de faire des pronostics.
Dans sa quasi majorité l’équipe actuelle a comme du plomb dans les ailes. On a l’impression que le président de la République est seul sur le navire. Les ministres sont si frileux au point de ne devenir que des ombres. Et manquent, surtout pour la plupart, d’expériences.
On donnerait peu cher de l’avenir gouvernemental d’une quinzaine de ces hommes et femmes. Ils n’ont ni côte de popularité, ni bilan ! Ould Abdel Aziz devrait logiquement s’en séparer sans beaucoup de regrets. Il en va de la crédibilité de la « Mauritanie nouvelle ».
Six ou Sept pourraient bien être repêchés pour les broutilles qu’ils ont à leur actif. Les autres sont des intouchables (dont, peut-être, le Premier ministre). Ils sont au gouvernement ou dans sa périphérie en raison « d’accords secrets ». Ne cherchez pas très loin!
Du côté des ministrables, tout un beau monde rêve de siéger à la table du conseil des ministres. On en trouve surtout du côté de l’UPR et des petites formations politiques qu’elle satellise. Des personnalités indépendantes, des technocrates et des notabilités en rêvassent aussi. La prochaine mouture sera certainement à base de tout ce cocktail.
En tout cas, la couvée ne sera ni celle de l’ouverture et moins celle de l’union nationale. L’approche des élections législatives et municipales n’incite pas habituellement à ce genre de compromis. D’ailleurs, lors de sa conférence de presse en direct, le président de la République a explicitement amenuisé la probabilité d’une telle configuration gouvernementale.
Qu'importe, le citoyen lambda s’attend à du renouveau tant au niveau des hommes que des actions. Les polémistes, eux, perdent patience.
Alors vivement, le remaniement !
Ahmed Ould Soueidi
Source: http://www.rim24.info
En l’absence d’instituts de sondages pour mesurer avec plus ou moins de précision la côte d’amour de nos ministres, il est périlleux de faire des pronostics.
Dans sa quasi majorité l’équipe actuelle a comme du plomb dans les ailes. On a l’impression que le président de la République est seul sur le navire. Les ministres sont si frileux au point de ne devenir que des ombres. Et manquent, surtout pour la plupart, d’expériences.
On donnerait peu cher de l’avenir gouvernemental d’une quinzaine de ces hommes et femmes. Ils n’ont ni côte de popularité, ni bilan ! Ould Abdel Aziz devrait logiquement s’en séparer sans beaucoup de regrets. Il en va de la crédibilité de la « Mauritanie nouvelle ».
Six ou Sept pourraient bien être repêchés pour les broutilles qu’ils ont à leur actif. Les autres sont des intouchables (dont, peut-être, le Premier ministre). Ils sont au gouvernement ou dans sa périphérie en raison « d’accords secrets ». Ne cherchez pas très loin!
Du côté des ministrables, tout un beau monde rêve de siéger à la table du conseil des ministres. On en trouve surtout du côté de l’UPR et des petites formations politiques qu’elle satellise. Des personnalités indépendantes, des technocrates et des notabilités en rêvassent aussi. La prochaine mouture sera certainement à base de tout ce cocktail.
En tout cas, la couvée ne sera ni celle de l’ouverture et moins celle de l’union nationale. L’approche des élections législatives et municipales n’incite pas habituellement à ce genre de compromis. D’ailleurs, lors de sa conférence de presse en direct, le président de la République a explicitement amenuisé la probabilité d’une telle configuration gouvernementale.
Qu'importe, le citoyen lambda s’attend à du renouveau tant au niveau des hommes que des actions. Les polémistes, eux, perdent patience.
Alors vivement, le remaniement !
Ahmed Ould Soueidi
Source: http://www.rim24.info
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