Ce qui se joue aujourd’hui autour de la Mauritanie à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) est une trahison des principes mêmes de justice et d’égalité.
Le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile a délibérément œuvré pour faire basculer la Mauritanie de la région Afrique de l’Ouest vers celle de l’Afrique du Nord.
Derrière cette manœuvre diplomatique se cache une logique simple : placer le pays sous la protection d’alliés au lieu d’affronter la vérité des violations graves et persistantes des droits humains.
Le point focal de l’Afrique du Nord, un Arabe, est perçu comme un relais favorable aux intérêts du pouvoir mauritanien. En revanche, la point focal de l’Afrique de l’Ouest, une femme togolaise intègre et compétente, a refusé tout compromis avec les lobbies qui cherchent à blanchir la Mauritanie des accusations liées au passif humanitaire, à l’esclavage et à la discrimination raciale systémique.
Face à son indépendance, ils ont préféré changer la carte géographique plutôt que d’affronter la réalité politique et humaine.
Cette stratégie d’évitement n’est pas anodine :
elle explique pourquoi aucune résolution forte n’a jamais été adoptée sur la Mauritanie malgré des décennies de violations documentées — massacres, déportations, spoliations, esclavage moderne et impunité.
Tout cela, alors que des milliers de victimes du passif humanitaire, que le peuple appelle sans détour le génocide, continuent d’attendre vérité, justice et réparation.
Pendant que le commissariat chante ses succès diplomatiques, le peuple souffre en silence.
Les familles des disparus attendent toujours le droit de savoir, les rescapés du génocide réclament reconnaissance, et les victimes de l’esclavage se battent pour exister dans une société qui nie encore leur humanité.
Ce silence organisé est la forme la plus perverse de la complicité.
Je le dis haut et fort : on ne construit pas une nation sur le mensonge, ni sur le déni de l’histoire.
Rattacher la Mauritanie à l’Afrique du Nord pour des raisons politiques n’effacera jamais les crimes commis, ni la lutte courageuse de celles et ceux qui refusent l’oubli.
Les institutions africaines ne doivent pas devenir les instruments de quelques-uns, mais les boucliers des peuples opprimés.
Je garde tout de même un espoir sincère en la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, car beaucoup en son sein sont encore fidèles à la vérité.
Notre devoir, en tant que citoyens africains, est de dénoncer les manipulations, de défendre les victimes et de refuser l’injustice, quelle que soit sa forme ou son origine.
> La Mauritanie ne doit pas être classée selon la couleur de ses dirigeants, mais selon la douleur de son peuple.
Le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile a délibérément œuvré pour faire basculer la Mauritanie de la région Afrique de l’Ouest vers celle de l’Afrique du Nord.
Derrière cette manœuvre diplomatique se cache une logique simple : placer le pays sous la protection d’alliés au lieu d’affronter la vérité des violations graves et persistantes des droits humains.
Le point focal de l’Afrique du Nord, un Arabe, est perçu comme un relais favorable aux intérêts du pouvoir mauritanien. En revanche, la point focal de l’Afrique de l’Ouest, une femme togolaise intègre et compétente, a refusé tout compromis avec les lobbies qui cherchent à blanchir la Mauritanie des accusations liées au passif humanitaire, à l’esclavage et à la discrimination raciale systémique.
Face à son indépendance, ils ont préféré changer la carte géographique plutôt que d’affronter la réalité politique et humaine.
Cette stratégie d’évitement n’est pas anodine :
elle explique pourquoi aucune résolution forte n’a jamais été adoptée sur la Mauritanie malgré des décennies de violations documentées — massacres, déportations, spoliations, esclavage moderne et impunité.
Tout cela, alors que des milliers de victimes du passif humanitaire, que le peuple appelle sans détour le génocide, continuent d’attendre vérité, justice et réparation.
Pendant que le commissariat chante ses succès diplomatiques, le peuple souffre en silence.
Les familles des disparus attendent toujours le droit de savoir, les rescapés du génocide réclament reconnaissance, et les victimes de l’esclavage se battent pour exister dans une société qui nie encore leur humanité.
Ce silence organisé est la forme la plus perverse de la complicité.
Je le dis haut et fort : on ne construit pas une nation sur le mensonge, ni sur le déni de l’histoire.
Rattacher la Mauritanie à l’Afrique du Nord pour des raisons politiques n’effacera jamais les crimes commis, ni la lutte courageuse de celles et ceux qui refusent l’oubli.
Les institutions africaines ne doivent pas devenir les instruments de quelques-uns, mais les boucliers des peuples opprimés.
Je garde tout de même un espoir sincère en la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, car beaucoup en son sein sont encore fidèles à la vérité.
Notre devoir, en tant que citoyens africains, est de dénoncer les manipulations, de défendre les victimes et de refuser l’injustice, quelle que soit sa forme ou son origine.
> La Mauritanie ne doit pas être classée selon la couleur de ses dirigeants, mais selon la douleur de son peuple.

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