Plusieurs directeurs de publication, responsables de sites électroniques et rédacteurs en chef ont exprimé aujourd’hui leur consternation totale devant le choix opéré par les services habilités dans l’invitation d’un nombre très restreint de médias indépendants pour la couverture de la conférence de presse de ce soir du président de la République.
Une conférence de presse organisée par l’homme fort de Nouakchott à l’occasion de la fin de la première année de son mandat quinquennal, au cours de laquelle il compte répondre directement aux questions posées librement par la presse et les citoyens sur des aspects d’intérêt général ou en rapport avec son bilan depuis son investiture à la tête du pays, le 5 août 2009.
Les confrères mécontents indiquent par ailleurs, qu’ils n’ont rien à reprocher à leurs collègues conviés à la dite conférence de presse du président, qui selon eux présentent le profil requis, mais protestent leur propre mise à l’écart d’un événement aussi capital, alors qu’ils sont des institutions et regroupements de presse bien reconnus.
Parmi ces médias déçus par cette marginalisation, certains n’ont pas hésité à assimiler la conférence de presse en perspective à celle organisée sous Sidioca, affirmant que ce sont les mêmes journalistes retenus à cette époque, qui ont été invités à celle de ce soir de Ould Abdel Aziz ; s’étonnant également de l’exclusion de dizaines d’organes de presse indépendants et réguliers.
D’autres journalistes pensent qu’il s’agit d’un complot dont les instigateurs cherchent à porter un mauvais coup à la grande médiatisation attendue de cette conférence de presse dont l’audience devra atteindre des seuils sans précédents, si et seulement si toute la presse y prenne part.
Les mécontents appellent enfin les autorités à rectifier leur tir pendant qu’il est temps et à ouvrir la conférence de presse du président de la République aux journalistes soucieux d’apporter fidèlement les enseignements à tirer de cet important événement à l’opinion publique.
Source: Le Veridique
Une conférence de presse organisée par l’homme fort de Nouakchott à l’occasion de la fin de la première année de son mandat quinquennal, au cours de laquelle il compte répondre directement aux questions posées librement par la presse et les citoyens sur des aspects d’intérêt général ou en rapport avec son bilan depuis son investiture à la tête du pays, le 5 août 2009.
Les confrères mécontents indiquent par ailleurs, qu’ils n’ont rien à reprocher à leurs collègues conviés à la dite conférence de presse du président, qui selon eux présentent le profil requis, mais protestent leur propre mise à l’écart d’un événement aussi capital, alors qu’ils sont des institutions et regroupements de presse bien reconnus.
Parmi ces médias déçus par cette marginalisation, certains n’ont pas hésité à assimiler la conférence de presse en perspective à celle organisée sous Sidioca, affirmant que ce sont les mêmes journalistes retenus à cette époque, qui ont été invités à celle de ce soir de Ould Abdel Aziz ; s’étonnant également de l’exclusion de dizaines d’organes de presse indépendants et réguliers.
D’autres journalistes pensent qu’il s’agit d’un complot dont les instigateurs cherchent à porter un mauvais coup à la grande médiatisation attendue de cette conférence de presse dont l’audience devra atteindre des seuils sans précédents, si et seulement si toute la presse y prenne part.
Les mécontents appellent enfin les autorités à rectifier leur tir pendant qu’il est temps et à ouvrir la conférence de presse du président de la République aux journalistes soucieux d’apporter fidèlement les enseignements à tirer de cet important événement à l’opinion publique.
Source: Le Veridique
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