Pour propulser le processus d’intégration de l’Environnement dans les politiques publiques, le projet Articulation entre Pauvreté et Environnement (APE), issue de l’Initiative Pauvreté-Environnement PNUD-PNUE a organisé dans la journée du mardi 09 février 2010 une conférence de presse à l’Hôtel Mercure Marhaba sous le thème « L’Enjeu de l’intégration des liens entre pauvreté et environnement »
Avec l’appui du PNUD et du PNUE, le projet APE qui s’est d’abord exécuté sur une première phase en 2007 et 2008 avant d’être prolongé sur une seconde phase allant de 2009 à 2011, a comme objectif principal, d’appuyer le gouvernement local à intégrer les liens entre la pauvreté et l’environnement dans sa planification économique, ainsi que dans ses processus de budgétisation et de prise de décision.
La conférence de presse a été ouverte par M Moussa Sidi Ba, chargé de communication du PNUD, en présence de M Sene Amath Pathé, Chargé Programme PNUD-PNUE-IPE, à Nairobi, de M Mohamed Ould Yahya Lafdal, Directeur de la Coordination Programmation Intersectorielle.
Prenant la parole, M, Saleck Abdelkader, Coordinateur du projet a indiqué que l’intégration des liens entre pauvreté er environnement dans l’élaboration des politiques, dans leur budgétisation et leur mise en œuvre aux échelles nationale et locale est un processus itératif. Il s’agit dira t-il, d’un effort de programmation et d’action qui requiert la participation effective de toutes les parties prenantes et dont l’objectif est de tirer partie de la contribution de l’environnement au bien être et à la croissance économique favorable aux pauvres. Il a précisé par la suite que les clés de la réussite d’une telle démarche est d’arriver à identifier et à collecter les preuves concrètes des bénéfices économiques de l’intégration des liens entre pauvreté et environnement. Selon lui, de nombreuses méthodes existent pour mettre en exergue les effets bénéfiques de l’intégration des interactions entre pauvreté et environnement dans les politiques publiques.
L’approche mise en place par le projet s’articule autour de trois phases qui sont : d’identifier et d’analyser les enjeux de l’intégration de l’environnement, par la détermination des liens entre pauvreté et environnement, par une meilleure connaissance des processus de planification et de budgétisation des stratégies et politiques.
Elle consiste aussi à élaborer des instruments d’intégration de l’environnement dans les politiques publiques, mais aussi l’intégration des liens entre pauvreté et environnement à travers la mise en œuvre des recommandations et le renforcement des capacités des institutions et des acteurs de la gouvernance environnementale.
De cette approche, le projet vise à atteindre trois grands résultats divisés en trois phases. La première phase consiste à comprendre les interactions entre pauvreté et environnement. Cette phase a été divisée en plusieurs actions majeures dont l’évaluation préliminaire des principaux enjeux environnementaux, pour une meilleure analyse des processus de gouvernance globale et sectorielle afin d’évaluer les institutions et leurs capacités. Cette première phase vise aussi à informer, à sensibiliser et à constituer des partenariats larges et diversifiés en vue de faciliter la mise en place de dispositifs consensuelle de prise de compte des interactions entre pauvreté et environnement. Enfin elle ambitionne d’influencer la planification locale qui lui permettra de démontrer les liens entre pauvreté et environnement.
La deuxième phase plus pragmatique, vise l’intégration des liens entre pauvreté et environnement dans les processus d’élaboration des politiques d’une part et dans les mesures opérationnels d’autres part. Pour ce faire, le projet APE a d’ores et déjà mis en œuvre des actions qui visent à améliorer le processus de gouvernance par un meilleur suivi des Etats qui passera par une évaluation des couts et bénéfices de la gestion de l’Environnement, afin de mieux lancer des évaluations intégrées des écosystèmes, comme le parc de Diawling ou la mare de Kankossa.
La troisième phase enfin, consiste à intégrer les liens entre pauvreté et environnement, afin de permettre aux décideurs de disposer d’un outil de suivi des politiques environnementales et d’aide à la décision. Ainsi pour la première fois en Mauritanie, le département en charge de l’environnement a élaboré un rapport exhaustif sur l’état de l’environnement. Par ailleurs, une base de données sur les interactions entre pauvreté et environnement est en cours de finalisation. Elle contribuera à l’alimentation du Système d’informations Environnementale (SIE) du MEED et permettra au gouvernement mauritanien de disposer d’un outil de suivi de la politique de développement durable.
L’ensemble des résultats de ce projet ont aujourd’hui été largement discutés par les techniciens des différents départements concernés.
« Notre objectif, à l’heure actuelle est de partager ces résultats stratégiques en vue de valider la cohérence de la démarche et de permettre une meilleure appropriation par le gouvernement. » note M Saleck
Enfin la démarche prônée par le projet permet aussi d’adapter les instruments économiques et réglementaires à la bonne gouvernance et ce, à la lumière des recommandations fournies par les différentes études déjà réalisées.
Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott
Avec l’appui du PNUD et du PNUE, le projet APE qui s’est d’abord exécuté sur une première phase en 2007 et 2008 avant d’être prolongé sur une seconde phase allant de 2009 à 2011, a comme objectif principal, d’appuyer le gouvernement local à intégrer les liens entre la pauvreté et l’environnement dans sa planification économique, ainsi que dans ses processus de budgétisation et de prise de décision.
La conférence de presse a été ouverte par M Moussa Sidi Ba, chargé de communication du PNUD, en présence de M Sene Amath Pathé, Chargé Programme PNUD-PNUE-IPE, à Nairobi, de M Mohamed Ould Yahya Lafdal, Directeur de la Coordination Programmation Intersectorielle.
Prenant la parole, M, Saleck Abdelkader, Coordinateur du projet a indiqué que l’intégration des liens entre pauvreté er environnement dans l’élaboration des politiques, dans leur budgétisation et leur mise en œuvre aux échelles nationale et locale est un processus itératif. Il s’agit dira t-il, d’un effort de programmation et d’action qui requiert la participation effective de toutes les parties prenantes et dont l’objectif est de tirer partie de la contribution de l’environnement au bien être et à la croissance économique favorable aux pauvres. Il a précisé par la suite que les clés de la réussite d’une telle démarche est d’arriver à identifier et à collecter les preuves concrètes des bénéfices économiques de l’intégration des liens entre pauvreté et environnement. Selon lui, de nombreuses méthodes existent pour mettre en exergue les effets bénéfiques de l’intégration des interactions entre pauvreté et environnement dans les politiques publiques.
L’approche mise en place par le projet s’articule autour de trois phases qui sont : d’identifier et d’analyser les enjeux de l’intégration de l’environnement, par la détermination des liens entre pauvreté et environnement, par une meilleure connaissance des processus de planification et de budgétisation des stratégies et politiques.
Elle consiste aussi à élaborer des instruments d’intégration de l’environnement dans les politiques publiques, mais aussi l’intégration des liens entre pauvreté et environnement à travers la mise en œuvre des recommandations et le renforcement des capacités des institutions et des acteurs de la gouvernance environnementale.
De cette approche, le projet vise à atteindre trois grands résultats divisés en trois phases. La première phase consiste à comprendre les interactions entre pauvreté et environnement. Cette phase a été divisée en plusieurs actions majeures dont l’évaluation préliminaire des principaux enjeux environnementaux, pour une meilleure analyse des processus de gouvernance globale et sectorielle afin d’évaluer les institutions et leurs capacités. Cette première phase vise aussi à informer, à sensibiliser et à constituer des partenariats larges et diversifiés en vue de faciliter la mise en place de dispositifs consensuelle de prise de compte des interactions entre pauvreté et environnement. Enfin elle ambitionne d’influencer la planification locale qui lui permettra de démontrer les liens entre pauvreté et environnement.
La deuxième phase plus pragmatique, vise l’intégration des liens entre pauvreté et environnement dans les processus d’élaboration des politiques d’une part et dans les mesures opérationnels d’autres part. Pour ce faire, le projet APE a d’ores et déjà mis en œuvre des actions qui visent à améliorer le processus de gouvernance par un meilleur suivi des Etats qui passera par une évaluation des couts et bénéfices de la gestion de l’Environnement, afin de mieux lancer des évaluations intégrées des écosystèmes, comme le parc de Diawling ou la mare de Kankossa.
La troisième phase enfin, consiste à intégrer les liens entre pauvreté et environnement, afin de permettre aux décideurs de disposer d’un outil de suivi des politiques environnementales et d’aide à la décision. Ainsi pour la première fois en Mauritanie, le département en charge de l’environnement a élaboré un rapport exhaustif sur l’état de l’environnement. Par ailleurs, une base de données sur les interactions entre pauvreté et environnement est en cours de finalisation. Elle contribuera à l’alimentation du Système d’informations Environnementale (SIE) du MEED et permettra au gouvernement mauritanien de disposer d’un outil de suivi de la politique de développement durable.
L’ensemble des résultats de ce projet ont aujourd’hui été largement discutés par les techniciens des différents départements concernés.
« Notre objectif, à l’heure actuelle est de partager ces résultats stratégiques en vue de valider la cohérence de la démarche et de permettre une meilleure appropriation par le gouvernement. » note M Saleck
Enfin la démarche prônée par le projet permet aussi d’adapter les instruments économiques et réglementaires à la bonne gouvernance et ce, à la lumière des recommandations fournies par les différentes études déjà réalisées.
Dialtabé
Source: Quotidien Nouakchott
Actualités













