La polémique sur le dialogue refait surface. En effet, le refus du pouvoir de dialoguer avec l’opposition sur la base des accords de Dakar, malgré les dispositions d’ouverture affichées auparavant, est en train de réduire comme peu d chagrin le petit espoir né des rencontres entre le Président Mohamed ould Abdel Aziz et certains leaders de partis d’opposition.
Les deux camps s’accusent mutuellement. Pour l’opposition, le Chef de l’Etat « a décidé de déchirer, avant même qua sa propre signature ne sèche, l’accord de Dakar, se considérant comme non engagé par son contenu ». Le pouvoir qualifie la position de l’opposition par rapport au dialogue et son attachement à l’accord de Dakar de « faux calculs » et de « faux-fuyants », car ce n’était qu’une procédure pour sortir d’une « crise ponctuelle » déjà dépassée qui le rend « caduc ».
En prenant la présidence tournante de la Coordination de l’Opposition démocratique (COD), à la fin du mandat du président d’El Wiam, Boidiel ould Houmeid, le vice-président de l’Union des Forces du Progrès (UFP), M. Bâ Bocar Moussa, a, lors d’un discours prononcé à l’occasion, tenu à « remercier » ses partenaires politiques pour la « confiance placée en nous », et à renouveler « notre sympathie » et « notre solidarité » à l’égard de ceux qui, en ce mois béni de ramadan, « éprouvent » d’immenses difficultés à étancher leur soif et à manger à leur faim. Les plus démunis, faute d’autre choix que les « spéculations » de commerçants véreux, passent des heures entières sous le soleil, sous la pluie, dans les conditions désastreuses des quartiers populaires de Nouakchott, sur les routes en « piteux état » de l’intérieur du pays… Pour le nouveau président de la COD « au-delà de la « propagande mensongère des médias d’Etat, les denrées de première nécessités sont devenues presque inaccessibles pour les couches démunies, en quantité insignifiantes dans bien des cas. Maniant l’ironie, il dira que « ceux qui sont repus et demeurent enfermés dans leurs châteaux, peuvent, à l’image du chef de l’Etat, exprimer leur surprise à l’égard de « la crise dont parlent l’opposition ! En réplique le pouvoir, après avoir qualifié la position de l’opposition de « faux calculs » et de « faux-fuyants », se dit « être disposé » au dialogue national sur toutes les questions préoccupantes de l’heure. Tout en indiquant que « les rencontres séparées entre le président de la République avec certains leaders de l’opposition et les déclarations faites par ces derniers, après ces entrevues, ont fait « naître » l’espoir de voir dépasser les malentendus entre les différents pools politiques, mais l’opposition « est revenue » à ses vieilles positions, « oubliant » que c’est elle qui a, la première, remis en cause ledit accord.
De plus en plus, il apparaît clairement que le pouvoir et l’opposition n’arriveront jamais à s’entendre sur une feuille de route pour le dialogue. Tant le fossé qui les sépare est béant. Chacun ayant sa propre lecture des voie et moyen pour y parvenir. Le pouvoir campe sur sa position, à savoir la mise à mort de l’accord de Dakar, alors que l’opposition réclame celui-ci comme base de dialogue. Et aucun des camps en présence ne donne les signes d’un lâchage du lest. Malgré la rencontre entre le Chef de l’Institution de l’opposition Démocratique, Ahmed ould Daddah, président du Rfd et le président Mohamed ould Abdel Aziz. Relavant ainsi la profondeur des divergences. Alors le dialogue dans l’impasse ? On est tenté de répondre par l’affirmative. Car nombreux sont dans les deux camps qui trouvent leur compte dans le statu quo actuel. Une éventuelle entente entre le pouvoir et l’opposition fera, sans aucun doute, des victimes. Ainsi, tout est fait pour maintenir la situation délétère dans laquelle végète le pays. Les calculs politiciens personnels ayant, ici, plus de poids que les intérêts nationaux. Et c’est cela la politique au pays du million de poètes.
TMA
Source: http://www.gps.mr
Les deux camps s’accusent mutuellement. Pour l’opposition, le Chef de l’Etat « a décidé de déchirer, avant même qua sa propre signature ne sèche, l’accord de Dakar, se considérant comme non engagé par son contenu ». Le pouvoir qualifie la position de l’opposition par rapport au dialogue et son attachement à l’accord de Dakar de « faux calculs » et de « faux-fuyants », car ce n’était qu’une procédure pour sortir d’une « crise ponctuelle » déjà dépassée qui le rend « caduc ».
En prenant la présidence tournante de la Coordination de l’Opposition démocratique (COD), à la fin du mandat du président d’El Wiam, Boidiel ould Houmeid, le vice-président de l’Union des Forces du Progrès (UFP), M. Bâ Bocar Moussa, a, lors d’un discours prononcé à l’occasion, tenu à « remercier » ses partenaires politiques pour la « confiance placée en nous », et à renouveler « notre sympathie » et « notre solidarité » à l’égard de ceux qui, en ce mois béni de ramadan, « éprouvent » d’immenses difficultés à étancher leur soif et à manger à leur faim. Les plus démunis, faute d’autre choix que les « spéculations » de commerçants véreux, passent des heures entières sous le soleil, sous la pluie, dans les conditions désastreuses des quartiers populaires de Nouakchott, sur les routes en « piteux état » de l’intérieur du pays… Pour le nouveau président de la COD « au-delà de la « propagande mensongère des médias d’Etat, les denrées de première nécessités sont devenues presque inaccessibles pour les couches démunies, en quantité insignifiantes dans bien des cas. Maniant l’ironie, il dira que « ceux qui sont repus et demeurent enfermés dans leurs châteaux, peuvent, à l’image du chef de l’Etat, exprimer leur surprise à l’égard de « la crise dont parlent l’opposition ! En réplique le pouvoir, après avoir qualifié la position de l’opposition de « faux calculs » et de « faux-fuyants », se dit « être disposé » au dialogue national sur toutes les questions préoccupantes de l’heure. Tout en indiquant que « les rencontres séparées entre le président de la République avec certains leaders de l’opposition et les déclarations faites par ces derniers, après ces entrevues, ont fait « naître » l’espoir de voir dépasser les malentendus entre les différents pools politiques, mais l’opposition « est revenue » à ses vieilles positions, « oubliant » que c’est elle qui a, la première, remis en cause ledit accord.
De plus en plus, il apparaît clairement que le pouvoir et l’opposition n’arriveront jamais à s’entendre sur une feuille de route pour le dialogue. Tant le fossé qui les sépare est béant. Chacun ayant sa propre lecture des voie et moyen pour y parvenir. Le pouvoir campe sur sa position, à savoir la mise à mort de l’accord de Dakar, alors que l’opposition réclame celui-ci comme base de dialogue. Et aucun des camps en présence ne donne les signes d’un lâchage du lest. Malgré la rencontre entre le Chef de l’Institution de l’opposition Démocratique, Ahmed ould Daddah, président du Rfd et le président Mohamed ould Abdel Aziz. Relavant ainsi la profondeur des divergences. Alors le dialogue dans l’impasse ? On est tenté de répondre par l’affirmative. Car nombreux sont dans les deux camps qui trouvent leur compte dans le statu quo actuel. Une éventuelle entente entre le pouvoir et l’opposition fera, sans aucun doute, des victimes. Ainsi, tout est fait pour maintenir la situation délétère dans laquelle végète le pays. Les calculs politiciens personnels ayant, ici, plus de poids que les intérêts nationaux. Et c’est cela la politique au pays du million de poètes.
TMA
Source: http://www.gps.mr
Actualités
