« Envisagez-vous un remaniement ? Je ne l’ai pas encore programmé. Cela signifie-t-il qu’il est prévu ? Les remaniements sont réguliers dans tous les pays. Les présidents sont élus pour une durée déterminée, mais les ministres peuvent ne rester en poste qu’un mois ou deux. Ils doivent toujours s’attendre à un remaniement, c’est le message que je leur envoie. »
Ces réponses du président de la République dans une interview à Jeune Afrique, ont relancé de plus belle les spéculations sur un éventuel remaniement ministeriel.
Au détour d’une question le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé à l’hebdomadaire Jeune Afrique qu’un remaniement pouvait survenir à tout moment. D’un moment à l’autre, on entendu les mauritaniens lassés par les contre performances d’une équipe qui, à diverses occasions a montré ses limites.
Nouakchott, vit toujours au rythme de rumeurs persistantes de remaniement. Un remaniement en appelle toujours un autre. L’équipe gouvernementale, aux commandes depuis douze mois, et qui n’a connu qu’un léger réaménagement pourrait cette fois être profondément bouleversée. Les ministres, loin d’être dans le secret des Dieux, n’arrivent plus à fermer les yeux et chacun d’eux redoute de ne pas faire partie de l’équipe issue du chambardement annoncé.
L’un de ceux que l’on donne comme le plus proche de la sortie est sans doute le Ministre des Affaires économiques Sidi Ould Tah qui non content de présenter un bilan mitigé est enclin à utiliser son département pour mener ses propres affaires. Il pourrait être remplacé à ce poste par Kane Ousmane qui ferait ainsi son come-back.
Ahmed Ould Moulaye qui est semble t-il diminué physiquement pourrait céder son portefeuille à Abdallahi Ould Cheikh Sidiya dont la nomination signifierait ipso facto le départ de son cousin Ismael Ould Bodde qui n’est pas arrivé à se sortir des inextricables conflits fonciers et domaniaux.
Bien sûr ce remaniement sera aussi l’occasion de trouver une solution au quiproquo crée par le portefeuille qui a été confié à Coumba Ba et dont le moins que l’on puisse dire est qu’il rogne sur les compétence du ministre des Affaires étrangères.
Mais les affaires étrangères new look pourraient être confiées à Mohamed Ould Rzeizim l’actuel ambassadeur à Addis Ababa qui serait une solution de compromis et dans ce cas Naha pourrait reprendre son poste de ministre Conseiller ministre secrétaire général à la présidence de la République réglant du coup la présence de Hamdi Ould Mahjoub au gouvernement et rééquilibrant la sur représentativité de l’UDP avec le départ de Sy Adama. .
L’absence de réunion du gouvernement depuis trois semaines pour cause de vacances gouvernementales et la mise en place des structure définitives de l’Union pour la République pourraient être le déclic du renvoi d’une équipe qui selon un observateur est « incapable de réaliser le programme sur la base duquel le président de la République a été élu ».
Bien évidemment ce remaniement pourrait être aussi l’occasion pour Mohamed Ould Abdel Aziz d’expérimenter l’ouverture à la mauritanienne. En effet des noms de hauts cadres indépendants ou proches de l’opposition sont donnés eux aussi comme entrant probable au gouvernement.
Autre argument avancé par les tenants de la thèse d’un remaniement « imminent », le besoin de faire de la place à certains cadres du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD-ADIL), dont les leaders ont été à diverses reprises reçus par le président de la République. Malgré donc les dénégations officieuses, tous les observateurs persistent dans leur certitude et donnent les prochaines semaines comme décisives dans cette perspective. Tout se passe comme si l’opinion poussait l’équipe actuelle vers la porte de sortie.
Source : Le Quotidien de Nouakchott
Ces réponses du président de la République dans une interview à Jeune Afrique, ont relancé de plus belle les spéculations sur un éventuel remaniement ministeriel.
Au détour d’une question le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé à l’hebdomadaire Jeune Afrique qu’un remaniement pouvait survenir à tout moment. D’un moment à l’autre, on entendu les mauritaniens lassés par les contre performances d’une équipe qui, à diverses occasions a montré ses limites.
Nouakchott, vit toujours au rythme de rumeurs persistantes de remaniement. Un remaniement en appelle toujours un autre. L’équipe gouvernementale, aux commandes depuis douze mois, et qui n’a connu qu’un léger réaménagement pourrait cette fois être profondément bouleversée. Les ministres, loin d’être dans le secret des Dieux, n’arrivent plus à fermer les yeux et chacun d’eux redoute de ne pas faire partie de l’équipe issue du chambardement annoncé.
L’un de ceux que l’on donne comme le plus proche de la sortie est sans doute le Ministre des Affaires économiques Sidi Ould Tah qui non content de présenter un bilan mitigé est enclin à utiliser son département pour mener ses propres affaires. Il pourrait être remplacé à ce poste par Kane Ousmane qui ferait ainsi son come-back.
Ahmed Ould Moulaye qui est semble t-il diminué physiquement pourrait céder son portefeuille à Abdallahi Ould Cheikh Sidiya dont la nomination signifierait ipso facto le départ de son cousin Ismael Ould Bodde qui n’est pas arrivé à se sortir des inextricables conflits fonciers et domaniaux.
Bien sûr ce remaniement sera aussi l’occasion de trouver une solution au quiproquo crée par le portefeuille qui a été confié à Coumba Ba et dont le moins que l’on puisse dire est qu’il rogne sur les compétence du ministre des Affaires étrangères.
Mais les affaires étrangères new look pourraient être confiées à Mohamed Ould Rzeizim l’actuel ambassadeur à Addis Ababa qui serait une solution de compromis et dans ce cas Naha pourrait reprendre son poste de ministre Conseiller ministre secrétaire général à la présidence de la République réglant du coup la présence de Hamdi Ould Mahjoub au gouvernement et rééquilibrant la sur représentativité de l’UDP avec le départ de Sy Adama. .
L’absence de réunion du gouvernement depuis trois semaines pour cause de vacances gouvernementales et la mise en place des structure définitives de l’Union pour la République pourraient être le déclic du renvoi d’une équipe qui selon un observateur est « incapable de réaliser le programme sur la base duquel le président de la République a été élu ».
Bien évidemment ce remaniement pourrait être aussi l’occasion pour Mohamed Ould Abdel Aziz d’expérimenter l’ouverture à la mauritanienne. En effet des noms de hauts cadres indépendants ou proches de l’opposition sont donnés eux aussi comme entrant probable au gouvernement.
Autre argument avancé par les tenants de la thèse d’un remaniement « imminent », le besoin de faire de la place à certains cadres du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD-ADIL), dont les leaders ont été à diverses reprises reçus par le président de la République. Malgré donc les dénégations officieuses, tous les observateurs persistent dans leur certitude et donnent les prochaines semaines comme décisives dans cette perspective. Tout se passe comme si l’opinion poussait l’équipe actuelle vers la porte de sortie.
Source : Le Quotidien de Nouakchott
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