La coordination des partis d’opposition démocratique (COD) mauritanienne a accusé hier le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz de saper l’accord de Dakar qui avait permis une sortie de crise ayant débouché sur l’élection présidentielle de juillet 2009.
Les réponses fournies par l’actuel président aux journalistes lors du débat télévisé (de mercredi) montrent qu’il fait fi de l’accord de Dakar qu’il a signé et qui l’engage", souligne la COD dans une déclaration lue par Mahfoud Ould Bettah, un de ses responsables." On est en droit de se demander s’il reste une chance pour le dialogue", car ces déclarations "font revenir la Mauritanie à la case départ", ajoute le texte.Au cours du débat télévisé de mercredi soir, le chef de l’Etat s’est dit "prêt à dialoguer n’importe quand et n’importe où sur toutes les questions nationales sur la base de notre constitution, mais pas sur la base d’un accord dépassé établi à l’étranger". Selon lui, l’objectif de cet accord de Dakar conclu avec la médiation du président Abdoulaye Wade, "était d’organiser une élection. C’est fait et c’était juste et transparent". La prise de position de la COD intervient dix jours après une rencontre entre le président Abdel Aziz et le chef de l’opposition Ahmed Ould Daddah, qui avait soutenu une opération militaire franco-mauritanienne contre une base au Mali d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Les deux hommes ne s’étaient plus parlé depuis la victoire du président Aziz, au premier tour du scrutin présidentiel du 18 juillet 2009. Dénonçant des fraudes, l’opposition avait réclamé en vain une enquête indépendante sur cette élection dont les résultats avaient été reconnus par la communauté internationale.
Source: http://www.lesoleil.sn
Les réponses fournies par l’actuel président aux journalistes lors du débat télévisé (de mercredi) montrent qu’il fait fi de l’accord de Dakar qu’il a signé et qui l’engage", souligne la COD dans une déclaration lue par Mahfoud Ould Bettah, un de ses responsables." On est en droit de se demander s’il reste une chance pour le dialogue", car ces déclarations "font revenir la Mauritanie à la case départ", ajoute le texte.Au cours du débat télévisé de mercredi soir, le chef de l’Etat s’est dit "prêt à dialoguer n’importe quand et n’importe où sur toutes les questions nationales sur la base de notre constitution, mais pas sur la base d’un accord dépassé établi à l’étranger". Selon lui, l’objectif de cet accord de Dakar conclu avec la médiation du président Abdoulaye Wade, "était d’organiser une élection. C’est fait et c’était juste et transparent". La prise de position de la COD intervient dix jours après une rencontre entre le président Abdel Aziz et le chef de l’opposition Ahmed Ould Daddah, qui avait soutenu une opération militaire franco-mauritanienne contre une base au Mali d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Les deux hommes ne s’étaient plus parlé depuis la victoire du président Aziz, au premier tour du scrutin présidentiel du 18 juillet 2009. Dénonçant des fraudes, l’opposition avait réclamé en vain une enquête indépendante sur cette élection dont les résultats avaient été reconnus par la communauté internationale.
Source: http://www.lesoleil.sn
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