
Hier au Palais des congrès, le ministre SG de la Présidence et président de la Commission nationale de préparation du Cinquantenaire de l’indépendance nationale, Sy Adama, a présidé une conférence de presse.
Un événement qui ne semble pas susciter l’engouement des Mauritaniens qui affrontent un ramadan rigoureux, cette année.
Selon le ministre, « c’est une occasion pour les mauritaniens de partager le souvenir d’un moment mémorable, de se réapproprier leur histoire, de revivre intensément les actes et faits fondateurs de leur nation et de témoigner leur reconnaissance aux martyrs qui se sont sacrifiés pour l’émergence d’une Mauritanie libre ».
Mais, pour beaucoup d’observateurs, depuis un demi-siècle le pays n’a pas encore décollé. En 1960, on exportait du fer et du poisson et on continue à l’exporter. A cette date, les écoliers étaient assis par terre et ils sont pratiquement dans ces conditions aujourd’hui.
L’Hôpital national est toujours le même, tout comme le sont l’îlot A et l’îlot B, la BMD ; seul changement : les Blocs Rouges ont été rasés depuis deux ans et rien encore n’a été bâti à leur place ; bref, en cinquante ans d’indépendance, le pays demeure toujours dépendant.
C’est dire que la fête du cinquantenaire ne sera qu’un trou financier qui va engloutir des milliards d’UM et un défilé de visages et de silhouettes qui gravitent autour du pouvoir depuis 50 ans, ceux parmi eux qui ont disparu ayant cédé leur place à leurs progénitures.
Source: canalrim.info
Un événement qui ne semble pas susciter l’engouement des Mauritaniens qui affrontent un ramadan rigoureux, cette année.
Selon le ministre, « c’est une occasion pour les mauritaniens de partager le souvenir d’un moment mémorable, de se réapproprier leur histoire, de revivre intensément les actes et faits fondateurs de leur nation et de témoigner leur reconnaissance aux martyrs qui se sont sacrifiés pour l’émergence d’une Mauritanie libre ».
Mais, pour beaucoup d’observateurs, depuis un demi-siècle le pays n’a pas encore décollé. En 1960, on exportait du fer et du poisson et on continue à l’exporter. A cette date, les écoliers étaient assis par terre et ils sont pratiquement dans ces conditions aujourd’hui.
L’Hôpital national est toujours le même, tout comme le sont l’îlot A et l’îlot B, la BMD ; seul changement : les Blocs Rouges ont été rasés depuis deux ans et rien encore n’a été bâti à leur place ; bref, en cinquante ans d’indépendance, le pays demeure toujours dépendant.
C’est dire que la fête du cinquantenaire ne sera qu’un trou financier qui va engloutir des milliards d’UM et un défilé de visages et de silhouettes qui gravitent autour du pouvoir depuis 50 ans, ceux parmi eux qui ont disparu ayant cédé leur place à leurs progénitures.
Source: canalrim.info