Merci Samory. La vérité et le mensonge sont compagnon à vie pourvu que quand ils se dévoilent nous soyons du côté de la vérité.
Après des siècles d'obscurité et d'obscurantisme, enfin la lumière pointe à l'horizon. Il est clair que cette lumière ne peut que déranger ceux qui de tout temps sont resté confinés au mensonge. En avant, la victoire est inéluctable.
En te reprenant " toutes les formes de lutte sont ouvertes devant les HARRATINES pour leur libération, leur émancipation et le recouvrement de leurs droits fondamentaux"
Oui : toute forme de lutte sauf celles dictées, suscitée par le système qui nous broie. Ni la révolte ni le terrorisme ne nous mènerons à la victoire. Les deux formes de lutte sont celles des faibles, des désespérés, des manipulés des instrumentalisés. Les 75 % de la communauté mauritanienne est victime d'injustice. C'est une armée laquelle consciente, convaincue, armée de courage et de patience vue la noblesse de sa cause vaut mieux que mil révoltes, mil bombe posées par ci par là au détriment d'innocents. Eviter l'appât, éviter d'accrocher l'hameçon doit être nôtre crédo. Quelque soit notre faim de justice, de vérité, nous devons éviter de sombrer dans le désespoir au risque de voir le pêcheur, prêcheur d'équivoque se délecter leurs prises; Je sais que les moments sont difficiles, que les injustices s'accumulent et que les situations de rupture d'espoir que nous connaissons sont fatales pour la sérénité et donc l'agissement responsable. De tout temps, nous avons été divisé et de par cette division, l'ennemi commun nous a manipulés, assujettis, soumis et donc vaincus. Le drame que tu décris n'est pas que celui du hartani, ce drame ratisse beaucoup plus large.
Les moments que nous traversons d'autre frères devants des systèmes beaucoup plus puissants économiquement, militairement l'ont traversé, ont combattu et démantelé le système qui les broyaient. Serions-nous incapables de tirer leçon de leurs luttes, de leurs expériences pour combattre ce qui nous broie ?
Sommes-nous si inintelligents pour manquer de stratégies de luttes communes salutaires à l'ensemble des fils de ce pays?
Non je n y crois pas. Manquons-nous assez de courage et de volonté? Là j'en doute. 75 % pour cent d'une population avec une cause aussi noble serait elle à court d'idées ?
J’ai parlé de révolte, de terrorisme car certains commentaires par rapport à ton texte ne les excluent pas. Oui : toute forme de lutte sauf celles dictées, suscitée par le système qui nous broie.
Elle concerne l'ensemble d'une communauté, la communauté noire dans son histoire douloureuse. Il y a quelques jour dans un commentaire par rapport à l'interview d'un domou baye chez AHME j'écrivais :
Edifiant comme Interview. Hartani, Abd, Gaoulokobés, mathubé, diam, komo, torrodo, thiédo, cubbalo tous sont de la même race dans un pays biracial.
L'esclavage et le racisme prennent dans notre histoire leur source sur un point commun, l'infériorisation de l'homme noir dans la mentalité et les reflexes des blancs que l'histoire a construit à travers des préjugés et des pratiques séculaire qui ont installé des certitudes et donc ces reflexes chez l'homme
C'est l'histoire. Et c'est indéniable. Selon les contrées selon les histoires certains peuples ont évolués d'autre malheureusement Non. La question du racisme est une question internationale ceux qui la vivent partout dans le monde s'en libèrent petit à petit de par leur propre combats. On les rejoint après mais ils sont toujours à l'initiative de leur combat, l'entretiennent et un de leur premier objectif est de mener le malade dominant à une certaine introspection et une cure progressive de sa maladie. Nous voyons donc que c'est toujours du côté de l'opprimé de celui qui subit qu'est venu et que viendra la solution pour les deux. Il n y a pas deux combats il n y a qu'un seul combat pour la réhabilitation de l'homme noir dans le monde arabe ( loin de stigmatiser mais c'est une réalité) qui reste encore très en retard sur ce problème mondial. Quel différence dans le fond entre l'afro américain, l'afro caraîben, et l'afro oriental ? Tous n'ont ils pas subi les mêmes drames pour les mêmes justifications pour les mêmes légitimations de l'abject?
L’historien Ibn Khaldoum n'écrivait-il pas « Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, en raison d’un degré d’inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade de l’animal »
Des érudits comme Al-Dimeshkri n'affirmaient t'il pas, en parlant des Noirs: «Aucune loi divine ne leur a été révélée. Aucun prophète ne s'est montré chez eux, aussi sont-ils incapables de concevoir les notions de commandement et d'interdiction, de désir et d'abstinence. Leur mentalité est proche de celle des animaux. La soumission des peuples du Soudan à leurs chefs et à leurs rois est due uniquement aux lois et aux règlements qui leur ont été imposés de la même façon qu'à des animaux.»
L'inadaptation des amer indiens au lourd labeur des conquêtes occidentales de l'Amérique n'ont ils pas légitimé le commerce triangulaire ?
La traite transsaharienne, orientale ne s'est elle pas reposée sur des fondements racistes?
Je cite un extrait de Tidiane N'Diaye "
Un peu partout dans le monde occidental, d'autres humanistes et philanthropes protestaient en dénonçant le sort des peuples africains arrachés à leur terre, leurs enfants séparés de leurs mères et l'effroyable douleur de celles-ci. S'il y eut en Occident tous ces mouvements abolitionnistes pour mettre fin à la traite transatlantique et plus tard contre le crime transsaharien et oriental, on ne trouve nulle trace d'initiatives équivalentes dans le monde arabo-musulman, ni aucune repentance jusqu'à ce jour.
L'esclavage étant validé et institutionnalisé par l'Islam, il eût été impie chez les Arabes de le remettre en cause. «L'esclavage en terre d'Islam reste un sujet à la fois obscur et hypersensible, dont la seule mention est souvent ressentie comme le signe d'intentions hostiles », notait ainsi l'historien Bernard -Lewis.
Cette ignominie imposée aux peuples africains n'a fait l'objet d'aucune contestation par les intellectuels arabes."
Il est une chose qu'il faut comprendre c'est qu'il n y a qu'un seul combat la réhabilitation de l'homme noir face à l'abject, sa stigmatisation et sa discrimination.
Racisme, ab et hartanitude dans l'histoire des noirs sont indissociables : Le fils de chef, le seydi Bah découvre sa triste réalité aux pays des arabes et y découvre toute l'horreur que ça représente et y devient hartani (abd). Le abd, hartani se fond en une génération ou deux au fond du Mali, du Congo, de l'Angola et au Zimbabwe. L'un est seigneur et devient subitement esclave et l'autre est esclave et devient très rapidement le commun des mortels dans les contrés de ses origines.
A méditer.
Il n ya pas deux combats il n y a qu'un seul combat. Le racisme combattu la situation du hartani par voie conséquence se résout.
Djibril BA
Après des siècles d'obscurité et d'obscurantisme, enfin la lumière pointe à l'horizon. Il est clair que cette lumière ne peut que déranger ceux qui de tout temps sont resté confinés au mensonge. En avant, la victoire est inéluctable.
En te reprenant " toutes les formes de lutte sont ouvertes devant les HARRATINES pour leur libération, leur émancipation et le recouvrement de leurs droits fondamentaux"
Oui : toute forme de lutte sauf celles dictées, suscitée par le système qui nous broie. Ni la révolte ni le terrorisme ne nous mènerons à la victoire. Les deux formes de lutte sont celles des faibles, des désespérés, des manipulés des instrumentalisés. Les 75 % de la communauté mauritanienne est victime d'injustice. C'est une armée laquelle consciente, convaincue, armée de courage et de patience vue la noblesse de sa cause vaut mieux que mil révoltes, mil bombe posées par ci par là au détriment d'innocents. Eviter l'appât, éviter d'accrocher l'hameçon doit être nôtre crédo. Quelque soit notre faim de justice, de vérité, nous devons éviter de sombrer dans le désespoir au risque de voir le pêcheur, prêcheur d'équivoque se délecter leurs prises; Je sais que les moments sont difficiles, que les injustices s'accumulent et que les situations de rupture d'espoir que nous connaissons sont fatales pour la sérénité et donc l'agissement responsable. De tout temps, nous avons été divisé et de par cette division, l'ennemi commun nous a manipulés, assujettis, soumis et donc vaincus. Le drame que tu décris n'est pas que celui du hartani, ce drame ratisse beaucoup plus large.
Les moments que nous traversons d'autre frères devants des systèmes beaucoup plus puissants économiquement, militairement l'ont traversé, ont combattu et démantelé le système qui les broyaient. Serions-nous incapables de tirer leçon de leurs luttes, de leurs expériences pour combattre ce qui nous broie ?
Sommes-nous si inintelligents pour manquer de stratégies de luttes communes salutaires à l'ensemble des fils de ce pays?
Non je n y crois pas. Manquons-nous assez de courage et de volonté? Là j'en doute. 75 % pour cent d'une population avec une cause aussi noble serait elle à court d'idées ?
J’ai parlé de révolte, de terrorisme car certains commentaires par rapport à ton texte ne les excluent pas. Oui : toute forme de lutte sauf celles dictées, suscitée par le système qui nous broie.
Elle concerne l'ensemble d'une communauté, la communauté noire dans son histoire douloureuse. Il y a quelques jour dans un commentaire par rapport à l'interview d'un domou baye chez AHME j'écrivais :
Edifiant comme Interview. Hartani, Abd, Gaoulokobés, mathubé, diam, komo, torrodo, thiédo, cubbalo tous sont de la même race dans un pays biracial.
L'esclavage et le racisme prennent dans notre histoire leur source sur un point commun, l'infériorisation de l'homme noir dans la mentalité et les reflexes des blancs que l'histoire a construit à travers des préjugés et des pratiques séculaire qui ont installé des certitudes et donc ces reflexes chez l'homme
C'est l'histoire. Et c'est indéniable. Selon les contrées selon les histoires certains peuples ont évolués d'autre malheureusement Non. La question du racisme est une question internationale ceux qui la vivent partout dans le monde s'en libèrent petit à petit de par leur propre combats. On les rejoint après mais ils sont toujours à l'initiative de leur combat, l'entretiennent et un de leur premier objectif est de mener le malade dominant à une certaine introspection et une cure progressive de sa maladie. Nous voyons donc que c'est toujours du côté de l'opprimé de celui qui subit qu'est venu et que viendra la solution pour les deux. Il n y a pas deux combats il n y a qu'un seul combat pour la réhabilitation de l'homme noir dans le monde arabe ( loin de stigmatiser mais c'est une réalité) qui reste encore très en retard sur ce problème mondial. Quel différence dans le fond entre l'afro américain, l'afro caraîben, et l'afro oriental ? Tous n'ont ils pas subi les mêmes drames pour les mêmes justifications pour les mêmes légitimations de l'abject?
L’historien Ibn Khaldoum n'écrivait-il pas « Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, en raison d’un degré d’inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade de l’animal »
Des érudits comme Al-Dimeshkri n'affirmaient t'il pas, en parlant des Noirs: «Aucune loi divine ne leur a été révélée. Aucun prophète ne s'est montré chez eux, aussi sont-ils incapables de concevoir les notions de commandement et d'interdiction, de désir et d'abstinence. Leur mentalité est proche de celle des animaux. La soumission des peuples du Soudan à leurs chefs et à leurs rois est due uniquement aux lois et aux règlements qui leur ont été imposés de la même façon qu'à des animaux.»
L'inadaptation des amer indiens au lourd labeur des conquêtes occidentales de l'Amérique n'ont ils pas légitimé le commerce triangulaire ?
La traite transsaharienne, orientale ne s'est elle pas reposée sur des fondements racistes?
Je cite un extrait de Tidiane N'Diaye "
Un peu partout dans le monde occidental, d'autres humanistes et philanthropes protestaient en dénonçant le sort des peuples africains arrachés à leur terre, leurs enfants séparés de leurs mères et l'effroyable douleur de celles-ci. S'il y eut en Occident tous ces mouvements abolitionnistes pour mettre fin à la traite transatlantique et plus tard contre le crime transsaharien et oriental, on ne trouve nulle trace d'initiatives équivalentes dans le monde arabo-musulman, ni aucune repentance jusqu'à ce jour.
L'esclavage étant validé et institutionnalisé par l'Islam, il eût été impie chez les Arabes de le remettre en cause. «L'esclavage en terre d'Islam reste un sujet à la fois obscur et hypersensible, dont la seule mention est souvent ressentie comme le signe d'intentions hostiles », notait ainsi l'historien Bernard -Lewis.
Cette ignominie imposée aux peuples africains n'a fait l'objet d'aucune contestation par les intellectuels arabes."
Il est une chose qu'il faut comprendre c'est qu'il n y a qu'un seul combat la réhabilitation de l'homme noir face à l'abject, sa stigmatisation et sa discrimination.
Racisme, ab et hartanitude dans l'histoire des noirs sont indissociables : Le fils de chef, le seydi Bah découvre sa triste réalité aux pays des arabes et y découvre toute l'horreur que ça représente et y devient hartani (abd). Le abd, hartani se fond en une génération ou deux au fond du Mali, du Congo, de l'Angola et au Zimbabwe. L'un est seigneur et devient subitement esclave et l'autre est esclave et devient très rapidement le commun des mortels dans les contrés de ses origines.
A méditer.
Il n ya pas deux combats il n y a qu'un seul combat. Le racisme combattu la situation du hartani par voie conséquence se résout.
Djibril BA
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