Le PANPA, un exemple de négligence, une souveraineté piétinée !



Le PANPA, un exemple de négligence, une souveraineté piétinée !
Le fameux Port de l’Amitié (PANPA) fait toujours parler de lui depuis un an et de pire en pire. Nous avons essayé d’approcher cet Etablissement Public et voir de plus près ce qui ne va pas.
Cet investissement de avait toujours été assez bien entretenu, même si mal géré de tous les temps.


Aujourd’hui le port est géré comme la plupart des boutiques publiques (EPA/EPIC), mission primordiale faire le maximum d’entrées pour le DG du port qui en transfert la majorité au trésor public, ce qui lui vaut le titre de « directeur qui renfloue les caisses de l’Etat » ;
CONSTAT
Toutes les installations manquent d’entretien ; même le quai n’a pas d’électricité le soir, donc pour ceux qui veulent décharger après le coucher de soleil, des groupes électrogènes doivent être déployés par les manutentionnaires aux fais du transporteur.
Notre port, souveraineté nationale, possède deux grues dont une en panne depuis 8 mois pour juste le remplacement d’un câble de 20m et un peu de graisse pour dégripper d’où une perte de temps pour le débarquement;
Résultat : plusieurs bateaux en rade et en attente de débarquement, d’où un découragement de la flotte commerciale, qui préfère aller à Dakar et ne pas perdre le temps en rade du PANPA.
Le soir, le PANPA est loin d’être le port d’Amsterdam, pas de projecteurs et le quai est sans lumière.
C’est avec la lumière du groupe du remorqueur qui a coulé que les travailleurs qui étaient à quai jeudi soir ont pu préparer leur ftour. Et pourtant, Il ya de cela deux semaines, la Direction de la Protection Civile a prêté une pompe d’assèchement (pompe à eau) pour dégager l’eau de la salle machine du défunt remorqueur (Aioun) qui avais déjà commencé à prendre l’eau une nième fois avant qu’il ne coule le vendredi passé (« chahid », 1er vendredi de ramadan).
Cette économie sur l’entretien d’équipements portuaire s’est aggravé ces derniers temps ; c’est ainsi que l’un des seuls trois remorqueurs du port à coulé hier soir.
Le nettoyage du quai se fait seulement quand il ya une délégation qui visite le port, de jour évidement. Sinon, le quai est souillé et les camions patinent souvent (risque de collision)
Il ya de cela deux mois environ, un bateau pleins d’engrais chimiques a débarqué juste avant un bateau transportant du blé ; après le débarquement du bateau d’engrais, ce qui donne lieu évidement au déversement de quantité non négligeable de ce poison qui n’a pas été nettoyé ; s’en suivi alors le bateau de blé qui a vidé sa cargaison. Seulement, les camionneurs et les pauvres dockers récupèrent les restes du blé déversé sur le quai et oublient qu’il est mélangé aux engrais nocifs qui s’étaient déversés quelques heures avant. Résultat : les dockers sont donc repartis « tous contents » avec des sacs de blé aux engrais chimiques.
La fameuse Pilotine acquise a prix faramineux il ya de cela 2 mois souffre de problème de stabilité (Gite), aucune inspection ni tests de mise en service n’ont été menées par le port lors de sa réception (mise à l’eau).
Le port n’a été l’objet d’aucun dragage depuis 2004, la protection cathodique aussi attend toujours et se fait confondre avec la gestion chaotique.
Le Pont bascule est erroné, ce qui donne droit à plus d’argent, gagnée sur le dos du citoyen qui a du mal déjà à payer très chère les rares denrées disponibles sur le marché.
Les groupes de secours sont en panne, et donc à chaque coupure, la facturation se fait manuellement ; mai aussi, souvent il ya des problèmes dans le système informatique ; et là, les agents profitent au niveau de la facturation (sans contrôle).
L’Aide sociale (gérée par Madame le DG depuis leur maison au Ksar) se résume à une liste préparée par madame puis envoyée à la comptabilité du port.
Cette somme était à l’origine allouée aux employés du port. Par exemple, la mère d’un employé a un cancer et il n’a reçu aucune aide pour la soigner (cas très connu au port).
Les Véhicules (devant être reformés) restent non vendus, dépiécés au jour le jour par les badauds du port sinon rouillés à cause des aléas climatiques; d’autres voitures circulent librement en ville avec des personnes inconnues au port (par exemple, celle du Directeur des Ressources : Mr Chamekh) de marque Mitsubishi circule toujours à carrefour Madrid.
Le parc automobile souffre d’un manque d’entretien délibéré. L’exemple d’une Hilux dont les boulons de la quatrième roue ont été volés et qui est clouée au sol depuis des mois reste le plus choquant. Les bus transportant le personnel ne sont entretenus qu’une fois par an en moyenne.
Le DG a bien évidement 3 voitures à sa disposition : UNE Toyota GX, une Mitsubishi L200 et une Toyota Avensis 0024
Après l’Organigramme réalisé par un bureau canadien qui a procédé à un test du personnel, pas sans moindre cout, il ya eu un départ volontaire très couteux.
S’en ai suivi directement, le recrutement de 24 personnes (14 cadres et 10 agents évidement sans concours). A partir de là, les doubles emplois commencent (2 directeurs de ressources : chamekh ancien et yahya nouveau (ex chef service), 2 attachés de Direction (Mountagha ancien et limam nouveau) ; 2 Directeurs de l’informatique (Mohamedou ancien et Ebaye ould welaty nouveau), 2 Directeurs de Capitainerie (Khalil capitaine de bateau ancien, Ould Berdass ancien gendarme nouveau).
Double emploi aussi pour les chefs de service, par exemple : service environnement (Wejahe ancien, Ainine ould Ghazouany nouveau) ; service matériel (Ould Mounah ancien, Ahmed Ould Hamady nouveau) ;
Double emploi même dans les sections, exemple : section sécurité (Ould Efdhil ancien, Ould Elhady nouveau).
Sans appel a la concurrence, la sécurité du port reviens au profit du sanguinaire et tortionnaire sous Taya, le Colonel Ould Vayde.
De même, pour le nettoyage du port (terre plein), LAM Omar (ancien officier militaire) gré à gré pour un montant de 13 000 000 / AN.
A QUI PROFITE LE CRIME ?
Il parait que le groupe Bolloré s’intéresse à l’achat du port de Nouakchott depuis quelques années et y tiens plus que d’autres acheteurs potentiels en liste.

Liste des 24 recrues et leurs matricules
Med Mahmoud Ould Sidi Aly (Directeur Inspection) et travail a la BCM 892
Med Saleck Ould Moustapha (Directeur Informatique) et cadre dans un ministère 893
Ethmane Ould Melainine (Section environnement) 894
Itawel eyamou Ould Baty (Cadre Economiste) 895
Sidi Med Ould Elhaj 896
Med Elbechir Ould Berdass ex homme de tenue (Capitainerie Port) 897
Taleb Ahmed Jiddou Ould Sidine (juriste) 898
Cheikh Ould Sidi Med (Matelot) 899
Aboubecrine Mamadou (Matelot) 900
Med Mahmoud Ould Mohamed (agent admin) 901
Veyah Ould Ely Vall (Chauffeur) 902
Sidi Abdalla Ould Taleb Moustaf (cadre admin) 903
Med Lemine Ould Sidi Brahim (Pilote) 904
Sidi Ethmane Ould Said (agent administratif) 905
Hanene Ould Abdellahi (juriste) 906
Cheikh Ould Dah (agent administratif) 907
Ahmed Ould Aliyine (lamaneur) 908
Babe Ould Med (agent administratif) 909
Sahnoune Sall (Economiste) 910
Mboirick Mbareck (chauffeur) 911
Zakaria Ould Horma bebana (agent administratif) 912
Aichetou mint Cheikh Neema (agent administratif) 913
Cheikh sidi Med Ould Med Mahmoud (recruté comme mécanicien et classé cadre
C1 en quelques mois, alors qu’il devait attendre 5 ans pour se reclasser) 914
Med Lemine Ould Ababe (Officier au port) 916



Source: http://fr.archive.taqadoumy

Lundi 23 Août 2010
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