La raison du malaise de la presse écrite : L’inefficacité de la tutelle



La raison du malaise de la presse écrite : L’inefficacité de la tutelle
Le dimanche prochain est décrété par le RPM (Regroupement de la Presse Mauritanienne) comme journée sans presse. Par ce geste, les hommes du quatrième pouvoir entendent signifier leur ras le bol face aux multiples problèmes auxquels ils sont confrontés. De fait, le malaise qui secoue la profession est dû pour l’essentiel à l’inefficacité de la tutelle en charge de la presse en l’occurrence le ministère de la Communication et des relations avec le Parlement. En effet, depuis l’avènement du président de la République, le vent de changement constructif qui a soufflé sur plusieurs secteurs de la vie nationale, n’a pas été au rendez vous dans ce ministère. La preuve : tous les efforts de développement et d’amélioration du niveau de vie des populations menés par le président de la République sont mal connus de l’opinion nationale en raison du déficit de communication criant. En tout cas, tout le monde s’accorde à dire que malgré les nombreuses promesses, le ministère de tutelle n’en a tenue aucune. Comme la souligne le RPM dans son communiqué : « La loi sur la presse n’est pas appliquée à la lettre, notamment le point relatif au soutien à celle-ci. Il n’y a pas non plus de loi relative à la presse électronique devenue un acteur principal de la presse, pas d’accès aux sources d’information, pas de régies pour les abonnements et publicités et pas de structure pour la distribution. » Autant dire qu’aucune amélioration pour la presse ne pointe à l’horizon. Or un Etat de droit qui se respecte ne peut exister sans l’existence d’une presse privée forte et crédible. Pour leur part, les journalistes se sont conformés à toutes les exigences formulées par les Autorités pour devenir des entreprises de presse mais l’Etat à travers le ministère de la Communication n’a pas su accompagner cette évolution. Résultat : certains bailleurs qui étaient disposé à accorder un appui à la presse mauritanienne ont tout simplement décidés de reprendre leurs sous parce que l’interlocuteur en l’occurrence le ministère de tutelle ne faisait pas preuve de sérieux.



Source: http://www.leveridique

Jeudi 16 Septembre 2010
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