Nouakchott va bientôt vivre, du 29 au 31 juillet prochain, au rythme d’un festival culturel pour l’unité nationale. La culture au service de l’unité nationale version danses et chants… On pouvait faire mieux pour tourner le dos à la farce culturelle pour une question aussi actuelle et importante comme l’unité nationale.
Par Seydi Moussa Camara
Notre unité nationale autour des chants, des danses et autres jeux… c’est une diversion vis-à-vis d’un débat national sérieux sur les fondamentaux liés à cette question. La culture dans son expression et pour consolider notre unité nationale, c’est notre école, nos comportements au quotidien, notre vision de la Mauritanie et ses tares qui la tirent vers le fond des ténèbres.
La culture, c’est l’éducation, la formation pour cultiver la paix des cœurs corollaire de la vie en communauté dans le respect et l’acceptation de l’autre. Alors, sans ambages, la culture pour l’unité doit être une préoccupation sérieuse pour des thèmes plus sérieux, originaux, intégrateurs et novateurs pour une Mauritanie repensée et libérée des immondes démons de son histoire récente. Cerner l’unité nationale en amont et en aval afin de poser sur la table les facteurs bloquants de l’évolution de notre société, voire l’épanouissement du pays. Ensuite s’attaquer aux origines des maux de notre société.
Alors, on repensera une nouvelle Mauritanie ensemble qui sera le produit d’un débat (un autre encore), clair et sans ambiguïtés. Redéfinir notre école pour réviser notre mentalité, en visitant notre culture dans sa profondeur, sa richesse, sa diversité et sa fierté.
On combattra le communautarisme, le tribalisme, le clientélisme, le chauvinisme qui sont des ingrédients pour une société explosive, malheureusement modes d’emploi de la Mauritanie actuelle. Sans le bannissement de cette Mauritanie-là, l’unité nationale continuera à être écorchée.
Pensons à organiser une semaine de débat sur la Mauritanie d’hier, d’aujourd’hui pour une Mauritanie de demain.
Réfléchissons à une journée d’unité nationale où tous les Mauritaniens feront la même chose durant la même journée : l’Assainissement par exemple, journée sans voiture ou une journée nationale pour le don de sang obligatoire ou d’entraide sociale. Avec et par ces actions, on se connaîtra et on s’aimera. Car on travaillera ensemble, on parlera ensemble, on donnera du sang ensemble et on mangera ensemble. C’est après seulement qu’on pourrait penser à chanter et à danser.
Oui, c’est seulement après que les tam-tams pourraient résonner et les pas de danse esquissés pour fêter les conclusions et autres recommandations pour une Mauritanie unie dans son authenticité et son originalité.
La Nouvelle Expression N°96
Source: Taqadoumy
Par Seydi Moussa Camara
Notre unité nationale autour des chants, des danses et autres jeux… c’est une diversion vis-à-vis d’un débat national sérieux sur les fondamentaux liés à cette question. La culture dans son expression et pour consolider notre unité nationale, c’est notre école, nos comportements au quotidien, notre vision de la Mauritanie et ses tares qui la tirent vers le fond des ténèbres.
La culture, c’est l’éducation, la formation pour cultiver la paix des cœurs corollaire de la vie en communauté dans le respect et l’acceptation de l’autre. Alors, sans ambages, la culture pour l’unité doit être une préoccupation sérieuse pour des thèmes plus sérieux, originaux, intégrateurs et novateurs pour une Mauritanie repensée et libérée des immondes démons de son histoire récente. Cerner l’unité nationale en amont et en aval afin de poser sur la table les facteurs bloquants de l’évolution de notre société, voire l’épanouissement du pays. Ensuite s’attaquer aux origines des maux de notre société.
Alors, on repensera une nouvelle Mauritanie ensemble qui sera le produit d’un débat (un autre encore), clair et sans ambiguïtés. Redéfinir notre école pour réviser notre mentalité, en visitant notre culture dans sa profondeur, sa richesse, sa diversité et sa fierté.
On combattra le communautarisme, le tribalisme, le clientélisme, le chauvinisme qui sont des ingrédients pour une société explosive, malheureusement modes d’emploi de la Mauritanie actuelle. Sans le bannissement de cette Mauritanie-là, l’unité nationale continuera à être écorchée.
Pensons à organiser une semaine de débat sur la Mauritanie d’hier, d’aujourd’hui pour une Mauritanie de demain.
Réfléchissons à une journée d’unité nationale où tous les Mauritaniens feront la même chose durant la même journée : l’Assainissement par exemple, journée sans voiture ou une journée nationale pour le don de sang obligatoire ou d’entraide sociale. Avec et par ces actions, on se connaîtra et on s’aimera. Car on travaillera ensemble, on parlera ensemble, on donnera du sang ensemble et on mangera ensemble. C’est après seulement qu’on pourrait penser à chanter et à danser.
Oui, c’est seulement après que les tam-tams pourraient résonner et les pas de danse esquissés pour fêter les conclusions et autres recommandations pour une Mauritanie unie dans son authenticité et son originalité.
La Nouvelle Expression N°96
Source: Taqadoumy
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