
Malgré son importance au niveau national La Société Nationale Industrielle et Minière, créée depuis près de 36 ans sur les décombres de l’ex- Mines de Fer de Mauritanie (MIFERMA), n’arrive pas à sortir de sa léthargie.
Démission et silicose
Fer de lance de l’économie mauritanienne avec des entrées importantes au trésor public, elle est aujourd’hui très décriée par certains membres de la Société Civile et des fournisseurs locaux.
Selon ces acteurs économiques et sociaux, son impact sur la ville économique laisse à désirer malgré des entrées annuelles de plusieurs milliards de nos ouguiyas.
Aucune réalisation grandiose, aucune innovation de renommée dans cette Moughataa où les poches de pauvreté sont nombreuses. Récemment un cadre de la mairie, dans une émission transmise en direct à la TV mauritanienne, s’est défoulé sur cette société en mettant en relief sa démission de son rôle d’avant garde dans la cité économique.
Lors de l’arrivée d’un groupe de parlementaires luttant pour la préservation de l’environnement, le mois de juin passé, un président d’ONG s’en est pris à la SNIM en disant que celle-ci risque de provoquer une catastrophe écologique par les poussières de minerai que dégagent ses dépôts. Ces dépôts où travaillent des agents souvent sans masques pourraient à long terme amener des maladies graves comme cela est découvert chez d’anciens travailleurs retraités de la SNIM, tant à Zouérate qu’à Nouadhibou, aujourd’hui atteints d’une maladie grave voire mortelle ; la silicose qui aurait provoqué plusieurs décès au niveau de cette société nationale.
Les normes de sécurité chez les travailleurs de cette société minière manquent donc, selon notre source.
Le département des achats, source de gabegie
Le problème est devenu récurrent depuis maintenant au moins quatre ans selon notre source.
Ce département, rattaché à la direction des achats et logistique, est une structure où la magouille, le favoritisme sont monnaie courante. Notre source précise qu’aujourd’hui les fournisseurs étrangers sont privilégiés pour ce qui concerne les appels d’offres au grand dam des fournisseurs locaux qui se trouvent subitement marginalisés. C’est que les premiers, précise notre source, ont des lobbies au sein de la société industrielle et minière, des cadres qui reçoivent des sommes faramineuses sous forme de commission à chaque possession du fournisseur étranger d’un appel d’offres de la SNIM même si celle-ci pourrait mettre la main sur un fournisseur local moins disant avec le même produit commandé. Une situation regrettable qui montre que la SNIM est comme les autres, qui montre que la SNIM n’a pas tiré des leçons de transparence et de bonne gestion de la société-mère.
Par ces actes négatifs, la SNIM institue une concurrence déloyale, crée le chômage et la frustration chez des fournisseurs locaux qui payent les taxes au trésor public.
Pourtant un ex-Administrateur Directeur Général, avait fait une recommandation dans le sens d’une prise en compte d’au moins une doléance des fournisseurs locaux, à savoir les privilégier pour ce qui concerne les Appels d’Offres.
Source : http://www.canalrim
Démission et silicose
Fer de lance de l’économie mauritanienne avec des entrées importantes au trésor public, elle est aujourd’hui très décriée par certains membres de la Société Civile et des fournisseurs locaux.
Selon ces acteurs économiques et sociaux, son impact sur la ville économique laisse à désirer malgré des entrées annuelles de plusieurs milliards de nos ouguiyas.
Aucune réalisation grandiose, aucune innovation de renommée dans cette Moughataa où les poches de pauvreté sont nombreuses. Récemment un cadre de la mairie, dans une émission transmise en direct à la TV mauritanienne, s’est défoulé sur cette société en mettant en relief sa démission de son rôle d’avant garde dans la cité économique.
Lors de l’arrivée d’un groupe de parlementaires luttant pour la préservation de l’environnement, le mois de juin passé, un président d’ONG s’en est pris à la SNIM en disant que celle-ci risque de provoquer une catastrophe écologique par les poussières de minerai que dégagent ses dépôts. Ces dépôts où travaillent des agents souvent sans masques pourraient à long terme amener des maladies graves comme cela est découvert chez d’anciens travailleurs retraités de la SNIM, tant à Zouérate qu’à Nouadhibou, aujourd’hui atteints d’une maladie grave voire mortelle ; la silicose qui aurait provoqué plusieurs décès au niveau de cette société nationale.
Les normes de sécurité chez les travailleurs de cette société minière manquent donc, selon notre source.
Le département des achats, source de gabegie
Le problème est devenu récurrent depuis maintenant au moins quatre ans selon notre source.
Ce département, rattaché à la direction des achats et logistique, est une structure où la magouille, le favoritisme sont monnaie courante. Notre source précise qu’aujourd’hui les fournisseurs étrangers sont privilégiés pour ce qui concerne les appels d’offres au grand dam des fournisseurs locaux qui se trouvent subitement marginalisés. C’est que les premiers, précise notre source, ont des lobbies au sein de la société industrielle et minière, des cadres qui reçoivent des sommes faramineuses sous forme de commission à chaque possession du fournisseur étranger d’un appel d’offres de la SNIM même si celle-ci pourrait mettre la main sur un fournisseur local moins disant avec le même produit commandé. Une situation regrettable qui montre que la SNIM est comme les autres, qui montre que la SNIM n’a pas tiré des leçons de transparence et de bonne gestion de la société-mère.
Par ces actes négatifs, la SNIM institue une concurrence déloyale, crée le chômage et la frustration chez des fournisseurs locaux qui payent les taxes au trésor public.
Pourtant un ex-Administrateur Directeur Général, avait fait une recommandation dans le sens d’une prise en compte d’au moins une doléance des fournisseurs locaux, à savoir les privilégier pour ce qui concerne les Appels d’Offres.
Source : http://www.canalrim