L’armée mauritanienne a engagé une bataille acharnée contre une colonne d’AQMI sur les frontières avec le Mali. Le bilan de part et d’autre est encore difficile à déterminer. Ce qui est sûr, les dégâts subis des deux côtés sont nombreux. Les pertes en vie humaines sont toujours déplorables mais c’est le triste résultat d’une épreuve aussi cruelle qu’est la guerre. D’ailleurs la guerre contre le terrorisme ne fait que commencer. Les troupes mauritaniennes doivent davantage se préparer à affronter l’ennemi, car c’est son devoir sacré pour lequel elles se sont acquittées, mais elles doivent davantage consentir des sacrifices plus pénibles. Le rôle d’une armée c’est de la défense de la patrie. Mais elle a besoin d’être soutenue moralement et matériellement. Les vétérans de l’armée doivent être mis à contribution pour donner des conseils à des jeunes militaires sans expérience. Il n y a pas de
petites querelles disait un sage africain. La bataille contre Aqmi est avant tout une question de préservation des intérêts supérieurs de la Nation. Nos troupes ont un grand défi de souveraineté et d’honneur à relever. Il faut barrer la route à un ennemi qui peut à tout moment faire mal. Les effectifs avancés pour quantifier les troupes d’Aqmi ne sont pas exacts. Les estimations font état d’une centaine de soldats. Ces chiffres sont loin de la réalité. Il est inconcevable qu’une poignée de soldats tienne tête à des unités déployées sur plusieurs fronts et qui bénéficient de soutiens logistiques et techniques considérables. La suprématie militaire n’est pas forcément le meilleur paramètre mais c’est un atout psychologique de taille dans la guerre contre un ennemi volatile .La preuve de l’importance des effectifs de Aqmi a été démontrée durant plus de 72 heures d’accrochages sans relâche entre les
deux belligérants. Les informations rapportées par des sources indépendantes indiquent que la bataille engagée dans le désert entre la Mauritanie et Aqmi est plus grave qu’on le pense. Le nombre de morts, de blessés et de capturés n’a pas encore été établi avec précision. C’est sans doute le face à face le plus meurtrier que notre armée a jusque-là mené contre cette mouvance islamique qui n’est pas à sa première offensive contre nos troupes. Les chefs militaires de l’armée nationale ont un travail à faire pour circonscrire l’ennemi et le décapiter dans les meilleurs délais. L’heure est grave et l’ennemi tente de se reconstituer à chaque fois qu’on le croit vaincu. Mais dans cette bataille contre AQMI, la Mauritanie ne doit pas être seule. Les autres pays concernés doivent se mêler aux combats pour prêter main forte à nos troupes. La protection de nos frontières est une priorité. Mais il y a lieu de
mesurer le préjudice que peut coûter le droit à la poursuite dans un territoire étranger si les garanties sécuritaires de le faire ne sont bien assurées. En clair, notre armée doit revoir ses stratégies de combat en ces moments où la guerre doit être une affaire collective. La guerre contre le terrorisme est loin de livrer ses bilans.
Cheikh Tidiane Dia
petites querelles disait un sage africain. La bataille contre Aqmi est avant tout une question de préservation des intérêts supérieurs de la Nation. Nos troupes ont un grand défi de souveraineté et d’honneur à relever. Il faut barrer la route à un ennemi qui peut à tout moment faire mal. Les effectifs avancés pour quantifier les troupes d’Aqmi ne sont pas exacts. Les estimations font état d’une centaine de soldats. Ces chiffres sont loin de la réalité. Il est inconcevable qu’une poignée de soldats tienne tête à des unités déployées sur plusieurs fronts et qui bénéficient de soutiens logistiques et techniques considérables. La suprématie militaire n’est pas forcément le meilleur paramètre mais c’est un atout psychologique de taille dans la guerre contre un ennemi volatile .La preuve de l’importance des effectifs de Aqmi a été démontrée durant plus de 72 heures d’accrochages sans relâche entre les
deux belligérants. Les informations rapportées par des sources indépendantes indiquent que la bataille engagée dans le désert entre la Mauritanie et Aqmi est plus grave qu’on le pense. Le nombre de morts, de blessés et de capturés n’a pas encore été établi avec précision. C’est sans doute le face à face le plus meurtrier que notre armée a jusque-là mené contre cette mouvance islamique qui n’est pas à sa première offensive contre nos troupes. Les chefs militaires de l’armée nationale ont un travail à faire pour circonscrire l’ennemi et le décapiter dans les meilleurs délais. L’heure est grave et l’ennemi tente de se reconstituer à chaque fois qu’on le croit vaincu. Mais dans cette bataille contre AQMI, la Mauritanie ne doit pas être seule. Les autres pays concernés doivent se mêler aux combats pour prêter main forte à nos troupes. La protection de nos frontières est une priorité. Mais il y a lieu de
mesurer le préjudice que peut coûter le droit à la poursuite dans un territoire étranger si les garanties sécuritaires de le faire ne sont bien assurées. En clair, notre armée doit revoir ses stratégies de combat en ces moments où la guerre doit être une affaire collective. La guerre contre le terrorisme est loin de livrer ses bilans.
Cheikh Tidiane Dia
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