L’éviction de Biram Dah Abeid de la Commission nationale des droits de l’Homme. Il encourt le même problème que moi et tous les autres Harratine et Noirs qui ne s’alignent dans les deux tendances désormais confondues du HCE devenu UPR et de la COD sous la botte de FNDD. En tant que personnalité devenue mondialement connu, Biram a eu le courage, pour la première dans l’histoire de la lutte des Noirs de se déclarer publiquement au risque de sa vie. L’ensemble des Noirs doivent soutenir et participer au combat de l’IRA qui les concerne d’abord par rapport au terrorisme qui est un combat entre maures. Son insécurité est l’insécurité de tous les Esclaves et Noirs de la Mauritanie. Ces terroristes sont le bras armé du régime contre les Esclaves et les Négro-mauritaniens.
Pour nous autres militants de base, nous remplissons les prisons pour des faits anodins. Pourquoi libérer et gracier des criminels notoires alors que des innocents, sur accusation et sur le faciès crèvent en prisons sans remise d’aucune sorte d’une peine pour laquelle ils n’ont pas commis de crime ? La lutte continue et devient plus large avec l’association AHME en Europe et l’IRA qui est présente dans tous les forums internationaux sur les droits de l’Homme, en défendant le droit à la reconnaissance des esclaves et anciens esclaves en tant que communauté à part entière distincte des maures.
Ces terroristes sont convaincus que l’islam cautionne l’esclavage. Ils sont férocement opposés au militantisme Harratine. J’ai été moi-même agressé par certains de ces terroristes, dont Abdallah ould Mohamed Sidiya, Brahim ould Ahmed, à cause de nos actions à Aleg. C’est dire que la lutte contre l’esclavage et l’apartheid est aussi une lutte contre le terrorisme. Ils sont des plus méchants et fanatiques. Ils sont libérés par le dictateur général Aziz. Or ils sont potentiellement dangereux. Les salafistes et l’Etat forment un ensemble indissociable.
Le passage de Sidi Mohamed ould Cheikh Abdallah au dictateur général Mohamed ould Abdel Aziz ne fait que déplacer notre problème d’une personne à une autre, dans le même et éternel système que nous subissons sans réellement participer. Le premier a bénéficié du soutien de l’APP présidé par Messaoud ould Boulkheir, on espérait surtout exploiter la loi 2007-048 de criminalisation de l’esclavage, sans parler de l’ordonnance n°81-234 du 9 novembre 1981 qui est restée sans aucun effet. Mais il y a à désillusionner du moment que l’analyse poussée du coup d’Etat du 6 août 2008, on se rend compte que le motif principal est le maintien du système maure qui n’acceptera jamais d’avancée dans les domaines de l’esclavage et de l’apartheid, sans un coup dur de la part des Noirs qui leur rappellent leur existence dans ce pays. Un coup dur comme celui des terroristes qui imposent leurs lois. Il n’y a pas d’autre moyen d’avancer, c’est la seule et unique voie.
Par rapport à la politique, nous l’APP avait lutté avec la FNDD contre le pouvoir maure et contre le dictateur Aziz. Celui-ci, dans sa fuite en avant, avec la libération des terroristes, veut nous ramener en arrière dans des préoccupations qui ne sont pas essentielles à notre lutte, ces préoccupations qui sont celles de la COD ne sont pas politiquement viables pour la cause de l’esclavage et l’apartheid.
Brahim Ould Ali
Pour nous autres militants de base, nous remplissons les prisons pour des faits anodins. Pourquoi libérer et gracier des criminels notoires alors que des innocents, sur accusation et sur le faciès crèvent en prisons sans remise d’aucune sorte d’une peine pour laquelle ils n’ont pas commis de crime ? La lutte continue et devient plus large avec l’association AHME en Europe et l’IRA qui est présente dans tous les forums internationaux sur les droits de l’Homme, en défendant le droit à la reconnaissance des esclaves et anciens esclaves en tant que communauté à part entière distincte des maures.
Ces terroristes sont convaincus que l’islam cautionne l’esclavage. Ils sont férocement opposés au militantisme Harratine. J’ai été moi-même agressé par certains de ces terroristes, dont Abdallah ould Mohamed Sidiya, Brahim ould Ahmed, à cause de nos actions à Aleg. C’est dire que la lutte contre l’esclavage et l’apartheid est aussi une lutte contre le terrorisme. Ils sont des plus méchants et fanatiques. Ils sont libérés par le dictateur général Aziz. Or ils sont potentiellement dangereux. Les salafistes et l’Etat forment un ensemble indissociable.
Le passage de Sidi Mohamed ould Cheikh Abdallah au dictateur général Mohamed ould Abdel Aziz ne fait que déplacer notre problème d’une personne à une autre, dans le même et éternel système que nous subissons sans réellement participer. Le premier a bénéficié du soutien de l’APP présidé par Messaoud ould Boulkheir, on espérait surtout exploiter la loi 2007-048 de criminalisation de l’esclavage, sans parler de l’ordonnance n°81-234 du 9 novembre 1981 qui est restée sans aucun effet. Mais il y a à désillusionner du moment que l’analyse poussée du coup d’Etat du 6 août 2008, on se rend compte que le motif principal est le maintien du système maure qui n’acceptera jamais d’avancée dans les domaines de l’esclavage et de l’apartheid, sans un coup dur de la part des Noirs qui leur rappellent leur existence dans ce pays. Un coup dur comme celui des terroristes qui imposent leurs lois. Il n’y a pas d’autre moyen d’avancer, c’est la seule et unique voie.
Par rapport à la politique, nous l’APP avait lutté avec la FNDD contre le pouvoir maure et contre le dictateur Aziz. Celui-ci, dans sa fuite en avant, avec la libération des terroristes, veut nous ramener en arrière dans des préoccupations qui ne sont pas essentielles à notre lutte, ces préoccupations qui sont celles de la COD ne sont pas politiquement viables pour la cause de l’esclavage et l’apartheid.
Brahim Ould Ali
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