Mohamed Lemine Ould Daddah, ancien Commissaire aux Droits de l'homme, à l'Action Humanitaire, chargé des relations avec la Société Civile, a été déféré au parquet et écroué à titre préventif à la prison civile de Dar Naim (banlieue Nord de Nouakchott) lundi-a-on appris de sources judiciaires.
Il est accusé de "détournement de deniers publics" pour un montant évalué à 271 millions d'ouguiyas, soit prés d'un million de Dollars us.
Mis en demeure de rembourser cette enveloppe depuis 3 semaines, il ne s'est pas exécuté.
L'ancien responsable gouvernemental mauritanien était interrogé depuis le 20 septembre dernier par les limiers de la police chargée de la répression des infractions à caractère économique.
Pendant l'interrogatoire de l'enquête préliminaire, et devant les magistrats (procureur de la République et juge d'instruction), Mohamed Lemine Ould Dadde a gardé le silence.
Une attitude motivée par la contestation des règles appliquées à la procédure en cours.
S'appuyant sur la constitution, l'ancien commissaire aux Droits de l'homme estime que la compétence des faits à l'origine des poursuites (commis dans l'exercice des fonctions gouvernementales) relève de la Haute Cour de Justice (HCJ).
Ould Dadde, rappelle-t-on, a observé une grève de faim au cours de la période de garde à vue en signe de protestation contre l'impossibilité de recevoir les visites familiales et celles de son avocat.
Source: Saharamedia
Il est accusé de "détournement de deniers publics" pour un montant évalué à 271 millions d'ouguiyas, soit prés d'un million de Dollars us.
Mis en demeure de rembourser cette enveloppe depuis 3 semaines, il ne s'est pas exécuté.
L'ancien responsable gouvernemental mauritanien était interrogé depuis le 20 septembre dernier par les limiers de la police chargée de la répression des infractions à caractère économique.
Pendant l'interrogatoire de l'enquête préliminaire, et devant les magistrats (procureur de la République et juge d'instruction), Mohamed Lemine Ould Dadde a gardé le silence.
Une attitude motivée par la contestation des règles appliquées à la procédure en cours.
S'appuyant sur la constitution, l'ancien commissaire aux Droits de l'homme estime que la compétence des faits à l'origine des poursuites (commis dans l'exercice des fonctions gouvernementales) relève de la Haute Cour de Justice (HCJ).
Ould Dadde, rappelle-t-on, a observé une grève de faim au cours de la période de garde à vue en signe de protestation contre l'impossibilité de recevoir les visites familiales et celles de son avocat.
Source: Saharamedia
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