Droits de l’homme : entre défenseurs et protecteurs



Droits de l’homme : entre défenseurs et protecteurs
La Mauritanie avait eu la triste réputation d’être le pays où les violations des droits de l’homme ont été les plus récurrentes. Tous les manquements graves s’accumulaient sans que des solutions ne soient trouvées : passif humanitaire, esclavage, traite des enfants, exploitation des domestiques etc. Les différents pouvoirs se contentaient de rejeter les faits portés contre eux et accusaient les organisations de défense des droits humains de complots, n’hésitant pas à arrêter leurs militants. La situation n’est plus la même certes, mais les rapports entre le pouvoir public et les organisations de défense des droits de l’homme n’ont pas évolué d’un pouce. Les révélations faites par des associations connues pour leur sérieux et ayant une expérience en matière des droits humains restent sans effet. Le régime a mis en place ses propres structures de surveillance des droits de l’homme chargée de présenter des rapports positifs complaisants quelque soit la gravité de la situation. Au lieu d’être à l’écoute des autres acteurs non gouvernementaux , les autorités préfèrent fermer les portes et prendre comme ennemis les organisations qui dénoncent des cas avérés d’esclavage, qui réclament que lumière soit faite sur les exécutions extrajudiciaires au temps de Taya et bien d’autres cas de violations graves . Il faut accepter de rencontrer les organisations des droits humains de tous les bords pour mettre en commun les efforts si personne n’a quelque chose à se reprocher. Car il ne s’agit pas de nier ou d’admettre des faits mais d’en fournir les preuves. Le pouvoir reste toujours dans ses réflexes classiques.

Source: http://le-renovateur.com

Jeudi 26 Août 2010
Boolumbal Boolumbal
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