
Aussi étonnant que cela puisse paraître, au moment où des pluies diluviennes frappent l'ensemble des Willayas du pays, allant jusqu'à inonder une partie du désert, les pouvoirs publics et même les populations restent tout de marbre devant les opportunités qu'offrirait le travail de la terre. Face au beau spectacle que présente l'eau qui tombe du ciel, on se plaint des sinistres tout en s'interdisant d'évoquer les perspectives d'un choix résolu dans l'agriculture.
Bel hivernage cette année, en Mauritanie et même un peu partout dans la sous région ouest africaine. On peut même dire qu'il a plu un peu trop chez nous, où les inondations perturbent le train de vie quotidien des habitants de la capitale Nouakchott, font de Rosso, dans le sud mauritanien une ville morte, préoccupent les autorités sur le sort de localités comme Barkéol, Maghta-Lahjar et Cheggar. Mais comme on le dit si bien, à quelque chose malheur est bon. Les éleveurs ne s'inquiètent plus pour leurs importants cheptels, l'agriculture traditionnelle (de décrue et sous pluies) a toutes les conditions réunies pour réaliser une bonne production. Mais le problème est ailleurs.
La bonne pluviométrie de cette année ne semble pas remuer les responsables du ministère du Développement rural. Pas un mot encore sur la préparation de la campagne agricole 2009 - 2010. L'appel lancé par le Président de la République, Président en exercice du CILSS à l'occasion de la célébration du 36ème anniversaire de la création de l'organisation, est pourtant de nature à impulser une nouvelle dynamique à un secteur agricole malade depuis plusieurs années. On ne peut pas dire que, suite à la volonté de l'Etat mauritanien de moderniser l'agriculture, avec la création de la Société Nationale pour le Développement Rural (Sonader), les investisseurs privés sont venus, ont vu et on vaincu. Les milliards d'ouguiyas investis par le PDIAIM et l'UNCACEM (crédit agricole) ont été détournés vers les secteurs de l'immobilier et du commerce. L'argent supposé investi dans la Vallée dépasse de loin les 10% des budgets nationaux que les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine, ont adopté en 2003 à Maputo dans le cadre du Programme Détaillé pour le Développement de l'Agriculture en Afrique.
Pluies non stop
Dans un pays où le désert occupe plus de 90% de la superficie, où plus d'un quart de la population est au-dessous du seuil de pauvreté (un dollar par jour), se lancer dans l'agriculture peut relever de la gageure. Pourtant, une gamme de technologies améliorées et d'outils d'aide à la décision peuvent offrir de nouveaux choix aux riziculteurs, améliorer la productivité, la rentabilité et la durabilité de la riziculture irriguée pratiquée en Mauritanie, tout le long de la Vallée du fleuve Sénégal, depuis la fin des années 70.
Première zone agricole où la culture irriguée a été pratiquée à grande échelle par les Chinois sur la Plaine de M'Pourié, la ville de Rosso, sinistrée aujourd'hui à cause des inondations, et par la suite tout le Trarza fluvial, a attiré, au début des années 80, des investisseurs venant de tous les horizons de la Mauritanie, encouragés à se lancer dans l'agriculture par la nouvelle réforme foncière qui remettait la gestion des terres entre les mains de l'Etat. Mais le " boom " de l'agriculture irriguée n'a pas dépassé le simple cadre d'une vaste opération d'appropriation de grands domaines fonciers par le capital venu de Nouakchott et de détournement du crédit accordé par l'Etat à d'autres fins. A cause de cette expérience qui a tourné au cauchemar pour plusieurs petits exploitants de la région, le Trarza a aujourd'hui du mal à garder sa vocation agricole. En dépit des financements injectés dans le secteur agricole, chiffrés à des dizaines de milliards d'ouguiyas, la production de riz local ne couvre pas la demande du pays puisque les rendements sont généralement très inférieurs au potentiel. Elle compte actuellement pour près de 50% de la production céréalière mais c'est loin d'être suffisant, le riz étant devenu l'aliment de base en Mauritanie.
Pourtant, ce ne sont ni les moyens ni les terres qui manquent, si l'on en juge par les données purement agricoles dans les quatre wilayas du Fleuve (Trarza, Brakna, Gorgol, Guidimagha). Le problème est d'ordre conceptuel (formalisation de la politique sectorielle) et technique (dérapages au niveau des financements et de leur gestion).
L'agriculture mauritanienne est fortement contrainte par la disponibilité en eau. Mise à part la frange méridionale du pays (Guidimagha et bordure sud des deux Hodhs), la culture pluviale n'est pas importante faute de précipitation suffisante. L'essentiel des superficies correspond donc aux cultures de décrue le long du fleuve (35.000 ha) et surtout aux cultures irriguées (48.000 ha.)
Au commencement, M'Pourié
La culture irriguée est d'introduction relativement récente dans la vallée. Avant 1975, seuls étaient mis en culture la ferme de M'pourié et quelques petits périmètres villageois. Suite aux grandes sécheresses, la Mauritanie a mis en place de vastes programmes d'aménagement menés sous I'égide de la société Nationale de Développement Rural (SONADER), entreprise publique créée à la même époque. Ces programmes ont été conçus dans un objectif de sécurité alimentaire, portant sur la création de périmètres collectifs aménagés pour subvenir, sur des petites parcelles individuelles, aux besoins des populations affectées par la sécheresse.
Depuis 1984, le rythme des aménagements s'est accru, en raison d'une multitude de facteurs :
- La mise en place de la loi foncière, qui a entraîné un fort développement des aménagements individuels dans le Trarza;
- La création de nombreux petits périmètres villageois entièrement finances par I'Etat dont la gestion était assurée par la SONADER;
- Les politiques d'incitation mises en place pour encourager la production nationale;
- La mise en service du barrage de Diama, empêchant I'intrusion des eaux salées et relevant le plan d'eau dans la basse vallée ;
Actuellement, les orientations en matière de développement de l'agriculture irriguée sont définies dans le cadre du Programme de Développement intégré de l'Agriculture irriguée en Mauritanie (PDIAIM).
Le Crédit agricole et le développement rural en Mauritanie
Le financement de I'agriculture mauritanienne à été assuré par une action directe de l'Etat. Ainsi, le Fonds National des céréales (FNC) était la première institution publique qui s'est occupée du développement de I'agriculture.
Différents autres organismes publics se sont investis dans le financement de I'agriculture depuis le Fonds National de Développement (FND) en passant par l'Union Nationale des Banques de Développement (UBD).
Apres avoir constaté que les objectifs assignés à ces institutions n'ont pas pu être atteints, la Mauritanie à décidé en 1992, dans le cadre du Programme d'Ajustement Structurel de l'Agriculture (PASA), la création d'une institution de crédit agricole autonome sous une forme mutualiste. C'est ainsi que le Crédit Agricole de Mauritanie à été crée sous forme de Coopératives Agricoles de crédit et d'Epargne et leur Union (l'Union Nationale de Coopératives Agricoles de crédit et d'Epargne : UNCACEM). L'UNCACEM est un organisme financier à caractère mutualiste couvrant I'ensemble de la vallée du fleuve Sénégal.
Depuis sa création, le Crédit Agricole à accorder des prêts a plus de 850 sociétaires collectifs et individuels représentant plus de 19.000 exploitants le long de la vallée du fleuve.
II convient de rappeler que le Crédit Agricole de Mauritanie ne finance que la culture irriguée le long du Fleuve.
Si, a priori, les objectifs de I'agriculture mauritanienne paraissent colossaux eu égard à la situation actuelle, I'émergence d'un Marché Financier Rural (MFR) constitue un préalable à I'émergence d'un secteur agricole dynamique en Mauritanie.
L'extension de l'accès au crédit, l'accroissement des ressources et leur meilleure utilisation constituent des objectifs souhaitables et logiques pour tout Système Financier Rural (SFR) viable et autonome. Car même dans le nouveau contexte de hausse du prix du riz, les exploitants éprouvent encore des difficultés à rembourser le crédit, sur le court terme, à cause de la hausse concomitante des intrants (engrais et gas-oil, notamment).
Les milliards du PDIAIM
Le PIDIAM, c'est le nom générique de ce vaste programme en deux phases financé à hauteur de 39 millions de dollars (25,7 millions de DTS et environ 10,14 milliards d'ouguiyas) par la Banque Mondiale.
Le Programme de Développement Intégré de l'Agriculture Irriguée en Mauritanie, dans sa phase II, couvre une période d'exécution de 5 ans, allant du 30 juin 2005 au 31 décembre 2010. Son différé d'amortissement est de 10 ans et sa période de maturité de 40. Son plan de financement se présente comme suit : Emprunteur (Etat mauritanien) : 4,8 millions de dollars, en monnaie locale, IDA (Banque mondiale) : 31,8 millions de dollars, en devises et 7,2 millions en monnaie locale, Bénéficiaires : 2,8 millions en monnaie locale.
La clé de répartition du financement entre les différents secteurs du Programme donne la priorité à l'agriculture générale (40%) et les services sociaux (30%). La réalisation des pistes, l'agro-industrie et l'assainissement comptent pour 30% du financement global du programme, à raison de 10% pour chacun de ces volets.
Au cours de la formalisation des clauses de l'accord de financement pour la phase II, et en tenant compte des résultats mitigés de la première phase, les responsables de la Banque mondiale avaient bien signifié au gouvernement mauritanien que le passage éventuel à une troisième phase sera déterminé par les résultats du présent programme qu doit atteindre, pour être jugé positif, trois objectifs essentiels : incitations aux producteurs, viabilisation des périmètres irrigués et intensification de la diversification des cultures auxquelles se livrent certains agriculteurs ciblés par le PDIAIM.
Ces objectifs prennent en considération les résultats obtenus pendant la Phase I et les enseignements à tirer de cette Phase pour renforcer encore davantage l'objectif global de la mise en œuvre de tout le programme.
Source: l'authentique
Bel hivernage cette année, en Mauritanie et même un peu partout dans la sous région ouest africaine. On peut même dire qu'il a plu un peu trop chez nous, où les inondations perturbent le train de vie quotidien des habitants de la capitale Nouakchott, font de Rosso, dans le sud mauritanien une ville morte, préoccupent les autorités sur le sort de localités comme Barkéol, Maghta-Lahjar et Cheggar. Mais comme on le dit si bien, à quelque chose malheur est bon. Les éleveurs ne s'inquiètent plus pour leurs importants cheptels, l'agriculture traditionnelle (de décrue et sous pluies) a toutes les conditions réunies pour réaliser une bonne production. Mais le problème est ailleurs.
La bonne pluviométrie de cette année ne semble pas remuer les responsables du ministère du Développement rural. Pas un mot encore sur la préparation de la campagne agricole 2009 - 2010. L'appel lancé par le Président de la République, Président en exercice du CILSS à l'occasion de la célébration du 36ème anniversaire de la création de l'organisation, est pourtant de nature à impulser une nouvelle dynamique à un secteur agricole malade depuis plusieurs années. On ne peut pas dire que, suite à la volonté de l'Etat mauritanien de moderniser l'agriculture, avec la création de la Société Nationale pour le Développement Rural (Sonader), les investisseurs privés sont venus, ont vu et on vaincu. Les milliards d'ouguiyas investis par le PDIAIM et l'UNCACEM (crédit agricole) ont été détournés vers les secteurs de l'immobilier et du commerce. L'argent supposé investi dans la Vallée dépasse de loin les 10% des budgets nationaux que les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine, ont adopté en 2003 à Maputo dans le cadre du Programme Détaillé pour le Développement de l'Agriculture en Afrique.
Pluies non stop
Dans un pays où le désert occupe plus de 90% de la superficie, où plus d'un quart de la population est au-dessous du seuil de pauvreté (un dollar par jour), se lancer dans l'agriculture peut relever de la gageure. Pourtant, une gamme de technologies améliorées et d'outils d'aide à la décision peuvent offrir de nouveaux choix aux riziculteurs, améliorer la productivité, la rentabilité et la durabilité de la riziculture irriguée pratiquée en Mauritanie, tout le long de la Vallée du fleuve Sénégal, depuis la fin des années 70.
Première zone agricole où la culture irriguée a été pratiquée à grande échelle par les Chinois sur la Plaine de M'Pourié, la ville de Rosso, sinistrée aujourd'hui à cause des inondations, et par la suite tout le Trarza fluvial, a attiré, au début des années 80, des investisseurs venant de tous les horizons de la Mauritanie, encouragés à se lancer dans l'agriculture par la nouvelle réforme foncière qui remettait la gestion des terres entre les mains de l'Etat. Mais le " boom " de l'agriculture irriguée n'a pas dépassé le simple cadre d'une vaste opération d'appropriation de grands domaines fonciers par le capital venu de Nouakchott et de détournement du crédit accordé par l'Etat à d'autres fins. A cause de cette expérience qui a tourné au cauchemar pour plusieurs petits exploitants de la région, le Trarza a aujourd'hui du mal à garder sa vocation agricole. En dépit des financements injectés dans le secteur agricole, chiffrés à des dizaines de milliards d'ouguiyas, la production de riz local ne couvre pas la demande du pays puisque les rendements sont généralement très inférieurs au potentiel. Elle compte actuellement pour près de 50% de la production céréalière mais c'est loin d'être suffisant, le riz étant devenu l'aliment de base en Mauritanie.
Pourtant, ce ne sont ni les moyens ni les terres qui manquent, si l'on en juge par les données purement agricoles dans les quatre wilayas du Fleuve (Trarza, Brakna, Gorgol, Guidimagha). Le problème est d'ordre conceptuel (formalisation de la politique sectorielle) et technique (dérapages au niveau des financements et de leur gestion).
L'agriculture mauritanienne est fortement contrainte par la disponibilité en eau. Mise à part la frange méridionale du pays (Guidimagha et bordure sud des deux Hodhs), la culture pluviale n'est pas importante faute de précipitation suffisante. L'essentiel des superficies correspond donc aux cultures de décrue le long du fleuve (35.000 ha) et surtout aux cultures irriguées (48.000 ha.)
Au commencement, M'Pourié
La culture irriguée est d'introduction relativement récente dans la vallée. Avant 1975, seuls étaient mis en culture la ferme de M'pourié et quelques petits périmètres villageois. Suite aux grandes sécheresses, la Mauritanie a mis en place de vastes programmes d'aménagement menés sous I'égide de la société Nationale de Développement Rural (SONADER), entreprise publique créée à la même époque. Ces programmes ont été conçus dans un objectif de sécurité alimentaire, portant sur la création de périmètres collectifs aménagés pour subvenir, sur des petites parcelles individuelles, aux besoins des populations affectées par la sécheresse.
Depuis 1984, le rythme des aménagements s'est accru, en raison d'une multitude de facteurs :
- La mise en place de la loi foncière, qui a entraîné un fort développement des aménagements individuels dans le Trarza;
- La création de nombreux petits périmètres villageois entièrement finances par I'Etat dont la gestion était assurée par la SONADER;
- Les politiques d'incitation mises en place pour encourager la production nationale;
- La mise en service du barrage de Diama, empêchant I'intrusion des eaux salées et relevant le plan d'eau dans la basse vallée ;
Actuellement, les orientations en matière de développement de l'agriculture irriguée sont définies dans le cadre du Programme de Développement intégré de l'Agriculture irriguée en Mauritanie (PDIAIM).
Le Crédit agricole et le développement rural en Mauritanie
Le financement de I'agriculture mauritanienne à été assuré par une action directe de l'Etat. Ainsi, le Fonds National des céréales (FNC) était la première institution publique qui s'est occupée du développement de I'agriculture.
Différents autres organismes publics se sont investis dans le financement de I'agriculture depuis le Fonds National de Développement (FND) en passant par l'Union Nationale des Banques de Développement (UBD).
Apres avoir constaté que les objectifs assignés à ces institutions n'ont pas pu être atteints, la Mauritanie à décidé en 1992, dans le cadre du Programme d'Ajustement Structurel de l'Agriculture (PASA), la création d'une institution de crédit agricole autonome sous une forme mutualiste. C'est ainsi que le Crédit Agricole de Mauritanie à été crée sous forme de Coopératives Agricoles de crédit et d'Epargne et leur Union (l'Union Nationale de Coopératives Agricoles de crédit et d'Epargne : UNCACEM). L'UNCACEM est un organisme financier à caractère mutualiste couvrant I'ensemble de la vallée du fleuve Sénégal.
Depuis sa création, le Crédit Agricole à accorder des prêts a plus de 850 sociétaires collectifs et individuels représentant plus de 19.000 exploitants le long de la vallée du fleuve.
II convient de rappeler que le Crédit Agricole de Mauritanie ne finance que la culture irriguée le long du Fleuve.
Si, a priori, les objectifs de I'agriculture mauritanienne paraissent colossaux eu égard à la situation actuelle, I'émergence d'un Marché Financier Rural (MFR) constitue un préalable à I'émergence d'un secteur agricole dynamique en Mauritanie.
L'extension de l'accès au crédit, l'accroissement des ressources et leur meilleure utilisation constituent des objectifs souhaitables et logiques pour tout Système Financier Rural (SFR) viable et autonome. Car même dans le nouveau contexte de hausse du prix du riz, les exploitants éprouvent encore des difficultés à rembourser le crédit, sur le court terme, à cause de la hausse concomitante des intrants (engrais et gas-oil, notamment).
Les milliards du PDIAIM
Le PIDIAM, c'est le nom générique de ce vaste programme en deux phases financé à hauteur de 39 millions de dollars (25,7 millions de DTS et environ 10,14 milliards d'ouguiyas) par la Banque Mondiale.
Le Programme de Développement Intégré de l'Agriculture Irriguée en Mauritanie, dans sa phase II, couvre une période d'exécution de 5 ans, allant du 30 juin 2005 au 31 décembre 2010. Son différé d'amortissement est de 10 ans et sa période de maturité de 40. Son plan de financement se présente comme suit : Emprunteur (Etat mauritanien) : 4,8 millions de dollars, en monnaie locale, IDA (Banque mondiale) : 31,8 millions de dollars, en devises et 7,2 millions en monnaie locale, Bénéficiaires : 2,8 millions en monnaie locale.
La clé de répartition du financement entre les différents secteurs du Programme donne la priorité à l'agriculture générale (40%) et les services sociaux (30%). La réalisation des pistes, l'agro-industrie et l'assainissement comptent pour 30% du financement global du programme, à raison de 10% pour chacun de ces volets.
Au cours de la formalisation des clauses de l'accord de financement pour la phase II, et en tenant compte des résultats mitigés de la première phase, les responsables de la Banque mondiale avaient bien signifié au gouvernement mauritanien que le passage éventuel à une troisième phase sera déterminé par les résultats du présent programme qu doit atteindre, pour être jugé positif, trois objectifs essentiels : incitations aux producteurs, viabilisation des périmètres irrigués et intensification de la diversification des cultures auxquelles se livrent certains agriculteurs ciblés par le PDIAIM.
Ces objectifs prennent en considération les résultats obtenus pendant la Phase I et les enseignements à tirer de cette Phase pour renforcer encore davantage l'objectif global de la mise en œuvre de tout le programme.
Source: l'authentique