Le jeudi 23 octobre 2023, un rassemblement significatif a eu lieu devant l'Assemblée Nationale à Nouakchott, où le collectif des veuves, dirigé par Maïmouna Alpha Sy, a uni sa voix à celles de membres d'autres organisations. Cette manifestation visait à exprimer leur désaccord face aux négociations en cours entre le gouvernement mauritanien et les organisations membres du CCRM Mauritanie, ainsi que du CCRM Europe et USA. Ces négociations, selon les manifestants, cherchent à résoudre le problème du passif humanitaire sans recourir à la justice.
Les manifestants ont articulé trois demandes majeures :
1. Le devoir de vérité
2. Le devoir de justice
3. Le devoir de mémoire
En toile de fond de cette protestation, le gouvernement mauritanien a alloué 27 milliards d'ouguiyas pour indemniser les victimes et leurs ayants droit. Cependant, selon les manifestants, cette initiative se fait sans révéler la vérité et sans engager de poursuites pénales. Ils appellent les institutions internationales à exiger de la Mauritanie qu'elle traite ce qu'ils qualifient de génocide en respectant ses engagements internationaux et en passant par la justice. Les manifestants ont fermement rejeté ce qu'ils perçoivent comme une tentative d'acheter leur silence.
Cette manifestation souligne une demande croissante de transparence et de justice dans le traitement des passifs humanitaires en Mauritanie. Les veuves et les organisations associées insistent sur le fait que la reconnaissance officielle et la justice sont essentielles pour tourner la page sur ce chapitre douloureux de l'histoire du pays.
Amkoly Jah Thioubs
Boolumbal, depuis Nouakchott
Les manifestants ont articulé trois demandes majeures :
1. Le devoir de vérité
2. Le devoir de justice
3. Le devoir de mémoire
En toile de fond de cette protestation, le gouvernement mauritanien a alloué 27 milliards d'ouguiyas pour indemniser les victimes et leurs ayants droit. Cependant, selon les manifestants, cette initiative se fait sans révéler la vérité et sans engager de poursuites pénales. Ils appellent les institutions internationales à exiger de la Mauritanie qu'elle traite ce qu'ils qualifient de génocide en respectant ses engagements internationaux et en passant par la justice. Les manifestants ont fermement rejeté ce qu'ils perçoivent comme une tentative d'acheter leur silence.
Cette manifestation souligne une demande croissante de transparence et de justice dans le traitement des passifs humanitaires en Mauritanie. Les veuves et les organisations associées insistent sur le fait que la reconnaissance officielle et la justice sont essentielles pour tourner la page sur ce chapitre douloureux de l'histoire du pays.
Amkoly Jah Thioubs
Boolumbal, depuis Nouakchott
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