C’est avec grande surprise et étonnement que nous découvrons une lettre émanant du Ministère de la Culture – Direction des Arts, adressée à quatre associations se présentant comme représentantes des artistes et du cinéma mauritanien.
Selon nos informations, des lettres similaires auraient été envoyées aux acteurs des secteurs du théâtre, de la peinture, de la musique et d’autres domaines artistiques, invitant ces associations à proposer trois noms, parmi lesquels le ministère choisirait un représentant.
Une démarche pour le moins singulière, qui soulève plusieurs interrogations légitimes :
• Pourquoi cette note est-elle restée discrète pendant plus d’une semaine, circulant dans un circuit opaque ?
• Quelle est la mission réelle de cette commission ?
• Sur quelle base repose la légitimité des associations mentionnées dans le document ?
• Pourquoi la Direction des Arts a-t-elle choisi de n’adresser sa correspondance qu’à ces seules associations ?
Nous rappelons que plusieurs des structures citées sont sujettes à caution :
• L’Association des Cinéastes Mauritaniens : existe-t-elle réellement ?
• L’Association des Femmes Mauritaniennes de l’Image, créée par Mariem Mint Beirouk, mérite reconnaissance mais ne saurait à elle seule représenter la diversité du secteur.
• L’Association des Jeunes Cinéastes Mauritaniens : qui en sont les membres actifs ?
• L’Association des Cinéastes, fondée par Cheikh Ould Habib et Ahmed Salem Ould Deïdé, journalistes de formation — sont-ils légitimement représentatifs du milieu cinématographique ?
Cette méthode révèle une fois de plus l’existence, au sein du ministère, d’un lobby opaque composé d’anciens retraités et de cercles fermés, continuant d’orienter, d’imposer et de verrouiller les décisions culturelles selon leurs intérêts.
Or, le Ministère de la Culture n’est pas une maison de repos ni de retraite,
mais une institution de référence, de lumière et de productivité.
Il doit inspirer la création, soutenir l’innovation et servir de moteur au développement culturel du pays.
Ce constat ne concerne pas uniquement le cinéma, mais s’étend à l’ensemble des secteurs culturels : musique, théâtre, peinture, arts plastiques, littérature et patrimoine.
Partout, les mêmes pratiques d’exclusion, de favoritisme et d’opacité persistent, au détriment des véritables créateurs qui œuvrent sur le terrain.
Les artistes mauritaniens, qu’ils soient cinéastes, musiciens, peintres ou comédiens, sont connus et reconnus pour leur engagement, souvent sans soutien ni subvention. Ce sont eux qui portent la culture nationale avec passion et dignité.
Nous demandons donc, pour la crédibilité du Ministère de la Culture et dans un souci de transparence, que :
1. Le ministère publie officiellement la note en question ;
2. Soient rendus publics le référentiel de sélection, les critères de représentativité et la fiche de mission de chaque poste concerné ;
3. Soit engagée une concertation ouverte et inclusive avec l’ensemble des acteurs culturels réels, toutes disciplines confondues.
La culture mauritanienne mérite mieux que des arrangements de couloirs.
Elle mérite clarté, concertation et respect.
Selon nos informations, des lettres similaires auraient été envoyées aux acteurs des secteurs du théâtre, de la peinture, de la musique et d’autres domaines artistiques, invitant ces associations à proposer trois noms, parmi lesquels le ministère choisirait un représentant.
Une démarche pour le moins singulière, qui soulève plusieurs interrogations légitimes :
• Pourquoi cette note est-elle restée discrète pendant plus d’une semaine, circulant dans un circuit opaque ?
• Quelle est la mission réelle de cette commission ?
• Sur quelle base repose la légitimité des associations mentionnées dans le document ?
• Pourquoi la Direction des Arts a-t-elle choisi de n’adresser sa correspondance qu’à ces seules associations ?
Nous rappelons que plusieurs des structures citées sont sujettes à caution :
• L’Association des Cinéastes Mauritaniens : existe-t-elle réellement ?
• L’Association des Femmes Mauritaniennes de l’Image, créée par Mariem Mint Beirouk, mérite reconnaissance mais ne saurait à elle seule représenter la diversité du secteur.
• L’Association des Jeunes Cinéastes Mauritaniens : qui en sont les membres actifs ?
• L’Association des Cinéastes, fondée par Cheikh Ould Habib et Ahmed Salem Ould Deïdé, journalistes de formation — sont-ils légitimement représentatifs du milieu cinématographique ?
Cette méthode révèle une fois de plus l’existence, au sein du ministère, d’un lobby opaque composé d’anciens retraités et de cercles fermés, continuant d’orienter, d’imposer et de verrouiller les décisions culturelles selon leurs intérêts.
Or, le Ministère de la Culture n’est pas une maison de repos ni de retraite,
mais une institution de référence, de lumière et de productivité.
Il doit inspirer la création, soutenir l’innovation et servir de moteur au développement culturel du pays.
Ce constat ne concerne pas uniquement le cinéma, mais s’étend à l’ensemble des secteurs culturels : musique, théâtre, peinture, arts plastiques, littérature et patrimoine.
Partout, les mêmes pratiques d’exclusion, de favoritisme et d’opacité persistent, au détriment des véritables créateurs qui œuvrent sur le terrain.
Les artistes mauritaniens, qu’ils soient cinéastes, musiciens, peintres ou comédiens, sont connus et reconnus pour leur engagement, souvent sans soutien ni subvention. Ce sont eux qui portent la culture nationale avec passion et dignité.
Nous demandons donc, pour la crédibilité du Ministère de la Culture et dans un souci de transparence, que :
1. Le ministère publie officiellement la note en question ;
2. Soient rendus publics le référentiel de sélection, les critères de représentativité et la fiche de mission de chaque poste concerné ;
3. Soit engagée une concertation ouverte et inclusive avec l’ensemble des acteurs culturels réels, toutes disciplines confondues.
La culture mauritanienne mérite mieux que des arrangements de couloirs.
Elle mérite clarté, concertation et respect.

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