
On s’attendait à un grand oral, ce fut médiocre. Journalistes médiocres à part, paraît-il, la dame d’el jézira, car je ne comprends pas l’arabe ou celle de R.F.I chacune avec les limites de l’emploi, appels comateux, Aziz satisfait. 15 minutes avant le début du grand jury des 120 minutes pour bâiller, plus un chat en ville. Ville morte. Tout le monde était devant son poste en croyant voir et entendre l’Aziz de la campagne, l’Aziz qui parle franc.
Hélas, on a vite déchanté. D’abord la T.V.M qui nous fait des siennes, médiocre même le jour J. D’abord on apprend que la fréquence a changé, on court, on zappe, on cherche et quand on trouve, il y a l’image mais pas le son ou si peu, inaudible. On allume la radio pour compenser : idem. On appelle à droite à gauche et partout on nous répond : « c’est pareil ici ! »
On traite la T.V.M de tous les noms puis enfin, tout va. C’est parti donc. Déjà, pour nous autres francophones ou al poulars, ou wolofs ou soninkés ou bambaras, on comprend que rien n’est adressé à nous ni même aux hassanophones, l’essentiel sera en arabe littéraire. Déception. Mais ce n’est pas grave ! vive Aziz et on continue !
D’abord le décor : affreux. D’un mauvais goût stalinien. Ce rideau géant affreux. Ces «pupitres» pas même peints en contreplaqué de pacotille. Seules les chaises étaient dignes d’un tel événement, tout le reste faisait pitié.
Ensuite la technique : minable ! Comment les conseillers d’Aziz ne savent-ils pas que pour le filmer, il faut des caméras dont l’angle de prise doit aller discrètement de bas vers le haut de sorte à ne pas tasser l’image du président ! Quelle folie de le filmer selon un ange inverse ! Il avait l’air tout tassé ! Quel crime gratuit !
Pour le reste, je n’ai pas tout suivi ; l’arabe m’a découragé. A ce titre, il fallait voir au début le modérateur voulant bluffer Aziz en lui parlant l’arabe littéraire mais un regard terrible lui fit comprendre qu’il ne fallait pas trop indisposer le président qui lui cascade entre le hassanya et l’arabe comme la majorité des arabo-berbères. Le message est vite passé car le modérateur, fort sympathique du reste, a vite saisi : finalement, il a baissé le ton péremptoire !
Côté gaffe : on a filmé le président plusieurs fois en train de prendre des notes comme les journaleux cherchant contenance, mais en réalité il ne prenait que dalle ; tout le monde l’a vu car le réalisateur a laissé faire. On a regardé le président pour savoir s’il écrivait en arabe ou en français, c’est-à-dire de droite à gauche ou l’inverse mais tout le monde a vu qu’il n’allait ni de droite ni de gauche, se contentant sans doute de dessiner des étoiles de général ou des barreaux de prisonniers comme chacun fait selon son univers.
Ensuite, pourquoi diable a-t-il été si méprisant vis-à-vis des autres langues nationales, c’est gratuit, c’est une terrible erreur. Il a dit en substance : « l’arabe est la langue officielle du pays selon la constitution ». Point. Il a jouté ensuite que nous n’avons rien contre les autres langues « le français ou l’anglais » sic. C’est terrible.
Voyant quelle allure prenait l’exercice, j’ai pris la fuite ! C’était trop triste ! Aziz s’exprime à merveille en hassanya, on sent le dirigeant, la volonté mais dès qu’il s’exprime en français, c’est une catastrophe car il cherche à parler la langue de bois et s’écoute parler, c’est catastrophique. La timidité sans doute. N’est pas Ely qui veut : A quelque chose malheur est bon
Source: blogspot.com
Hélas, on a vite déchanté. D’abord la T.V.M qui nous fait des siennes, médiocre même le jour J. D’abord on apprend que la fréquence a changé, on court, on zappe, on cherche et quand on trouve, il y a l’image mais pas le son ou si peu, inaudible. On allume la radio pour compenser : idem. On appelle à droite à gauche et partout on nous répond : « c’est pareil ici ! »
On traite la T.V.M de tous les noms puis enfin, tout va. C’est parti donc. Déjà, pour nous autres francophones ou al poulars, ou wolofs ou soninkés ou bambaras, on comprend que rien n’est adressé à nous ni même aux hassanophones, l’essentiel sera en arabe littéraire. Déception. Mais ce n’est pas grave ! vive Aziz et on continue !
D’abord le décor : affreux. D’un mauvais goût stalinien. Ce rideau géant affreux. Ces «pupitres» pas même peints en contreplaqué de pacotille. Seules les chaises étaient dignes d’un tel événement, tout le reste faisait pitié.
Ensuite la technique : minable ! Comment les conseillers d’Aziz ne savent-ils pas que pour le filmer, il faut des caméras dont l’angle de prise doit aller discrètement de bas vers le haut de sorte à ne pas tasser l’image du président ! Quelle folie de le filmer selon un ange inverse ! Il avait l’air tout tassé ! Quel crime gratuit !
Pour le reste, je n’ai pas tout suivi ; l’arabe m’a découragé. A ce titre, il fallait voir au début le modérateur voulant bluffer Aziz en lui parlant l’arabe littéraire mais un regard terrible lui fit comprendre qu’il ne fallait pas trop indisposer le président qui lui cascade entre le hassanya et l’arabe comme la majorité des arabo-berbères. Le message est vite passé car le modérateur, fort sympathique du reste, a vite saisi : finalement, il a baissé le ton péremptoire !
Côté gaffe : on a filmé le président plusieurs fois en train de prendre des notes comme les journaleux cherchant contenance, mais en réalité il ne prenait que dalle ; tout le monde l’a vu car le réalisateur a laissé faire. On a regardé le président pour savoir s’il écrivait en arabe ou en français, c’est-à-dire de droite à gauche ou l’inverse mais tout le monde a vu qu’il n’allait ni de droite ni de gauche, se contentant sans doute de dessiner des étoiles de général ou des barreaux de prisonniers comme chacun fait selon son univers.
Ensuite, pourquoi diable a-t-il été si méprisant vis-à-vis des autres langues nationales, c’est gratuit, c’est une terrible erreur. Il a dit en substance : « l’arabe est la langue officielle du pays selon la constitution ». Point. Il a jouté ensuite que nous n’avons rien contre les autres langues « le français ou l’anglais » sic. C’est terrible.
Voyant quelle allure prenait l’exercice, j’ai pris la fuite ! C’était trop triste ! Aziz s’exprime à merveille en hassanya, on sent le dirigeant, la volonté mais dès qu’il s’exprime en français, c’est une catastrophe car il cherche à parler la langue de bois et s’écoute parler, c’est catastrophique. La timidité sans doute. N’est pas Ely qui veut : A quelque chose malheur est bon
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