Invité vendredi matin de BBC Afrique, le Coordinateur de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie) a assuré que le régime de Ould Abdel Aziz jouait avec l’Occident, en durcissant les lois pour réprimer les pratiques esclavagistes et en créant de nouveaux tribunaux pour juger des cas de pratiques esclavagistes.
"Le Chef de l’Etat a déclaré à deux reprises que l’esclavage n’existe pas. C’est une contradiction. (…). Cela montre que le régime joue avec l’Occident. C’est de la poudre aux yeux", a déclaré sur BBC Afrique, Abidine Merzough.
Abidine Merzough a aussi affirmé que "20% de la population mauritanienne est encore victime de l’esclavage traditionnel par ascendance. Il y’a une partie qui vit encore de l’esclavage purement et il y’a d’autres qui vivent dans des conditions d’esclavagisme".
Suffisant à ses yeux pour rejeter la volonté du régime de Ould Abdel Aziz de régler la question de l’esclavage.
"Si les nouveaux tribunaux ne prennent pas les dossiers qui existent, qui sont sur la table depuis des années, ne les traitent pas, ça ne vaut pas la peine de leur donner de nouveaux cas d’esclavage. Au sujet des nouveaux cas qui ont été découverts après la création de ces cours, rien n’a été fait. La justice travaille contre les défenseurs des droits de l’Homme", souligne Abidine Merzough.
Le Coordinateur de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie) a été également interrogé sur la détention de Biram Dah Abeid et de Brahim Ould Ramdhane.
"Nous luttons et nos amis et nos partenaires luttent pour leur libération mais il ne faut pas oublier qu’on emprisonne les anti-esclavagistes, les défenseurs des droits de l’Homme et en même temps, on laisse les esclavagistes libres. Ils sont emprisonnés parce qu’ils font peur au régime, à la féodalité religieuse qui existe en Mauritanie", a-t-il déclaré.
Par Babacar Baye NDIAYE
Source : Rédaction Cridem
"Le Chef de l’Etat a déclaré à deux reprises que l’esclavage n’existe pas. C’est une contradiction. (…). Cela montre que le régime joue avec l’Occident. C’est de la poudre aux yeux", a déclaré sur BBC Afrique, Abidine Merzough.
Abidine Merzough a aussi affirmé que "20% de la population mauritanienne est encore victime de l’esclavage traditionnel par ascendance. Il y’a une partie qui vit encore de l’esclavage purement et il y’a d’autres qui vivent dans des conditions d’esclavagisme".
Suffisant à ses yeux pour rejeter la volonté du régime de Ould Abdel Aziz de régler la question de l’esclavage.
"Si les nouveaux tribunaux ne prennent pas les dossiers qui existent, qui sont sur la table depuis des années, ne les traitent pas, ça ne vaut pas la peine de leur donner de nouveaux cas d’esclavage. Au sujet des nouveaux cas qui ont été découverts après la création de ces cours, rien n’a été fait. La justice travaille contre les défenseurs des droits de l’Homme", souligne Abidine Merzough.
Le Coordinateur de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie) a été également interrogé sur la détention de Biram Dah Abeid et de Brahim Ould Ramdhane.
"Nous luttons et nos amis et nos partenaires luttent pour leur libération mais il ne faut pas oublier qu’on emprisonne les anti-esclavagistes, les défenseurs des droits de l’Homme et en même temps, on laisse les esclavagistes libres. Ils sont emprisonnés parce qu’ils font peur au régime, à la féodalité religieuse qui existe en Mauritanie", a-t-il déclaré.
Par Babacar Baye NDIAYE
Source : Rédaction Cridem