L’uniforme ne protège plus. Ces derniers temps, plusieurs incidents ont mis en lumière une réalité inquiétante : des hommes en uniforme, et particulièrement des policiers, sont de plus en plus souvent la cible d’agressions, parfois verbales, parfois physiques.
Le dernier fait en date concerne un policier agressé en pleine rue par un individu ordinaire, un acte qui relance le débat sur la remise en cause de l’autorité publique.
Si les agressions de ce type demeurent isolées, leur fréquence croissante inquiète les observateurs. D’autant plus que certains auteurs ne sont plus uniquement des citoyens en colère, mais aussi parfois des élus ou des personnalités publiques censées, au contraire, incarner le respect des institutions.
Ce phénomène n’est pas nouveau. À l’époque du Groupement général pour la sécurité routière (GGSR), plusieurs vidéos d’attaques contre ses membres avaient circulé sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation mais aussi un malaise quant au traitement de ces affaires.
Derrière ces violences, certains y voient un affaiblissement du respect de l’autorité et de l’État de droit. « Lorsqu’un policier en service est attaqué sans que cela ne suscite de réaction forte, c’est tout l’équilibre institutionnel qui vacille », estime un analyste.
Les syndicats de policiers, eux, appellent à une meilleure protection juridique et institutionnelle de leurs membres, rappelant que « garantir la sécurité de ceux qui nous protègent est une responsabilité collective ».
Alors que les agressions se banalisent, la question reste posée : jusqu’où ira cette défiance envers l’uniforme ?
Source:
https://shemsmaarif.info]urlhttps://shemsmaarif.info/violences-contre-les-policiers-lautorite-en-question/
Le dernier fait en date concerne un policier agressé en pleine rue par un individu ordinaire, un acte qui relance le débat sur la remise en cause de l’autorité publique.
Si les agressions de ce type demeurent isolées, leur fréquence croissante inquiète les observateurs. D’autant plus que certains auteurs ne sont plus uniquement des citoyens en colère, mais aussi parfois des élus ou des personnalités publiques censées, au contraire, incarner le respect des institutions.
Ce phénomène n’est pas nouveau. À l’époque du Groupement général pour la sécurité routière (GGSR), plusieurs vidéos d’attaques contre ses membres avaient circulé sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation mais aussi un malaise quant au traitement de ces affaires.
Derrière ces violences, certains y voient un affaiblissement du respect de l’autorité et de l’État de droit. « Lorsqu’un policier en service est attaqué sans que cela ne suscite de réaction forte, c’est tout l’équilibre institutionnel qui vacille », estime un analyste.
Les syndicats de policiers, eux, appellent à une meilleure protection juridique et institutionnelle de leurs membres, rappelant que « garantir la sécurité de ceux qui nous protègent est une responsabilité collective ».
Alors que les agressions se banalisent, la question reste posée : jusqu’où ira cette défiance envers l’uniforme ?
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