L’heure est grave, la Mauritanie, notre Mauritanie, est menacée par les démons de la division, de la discorde et de la haine. En effet, un climat politique délétère, une réalité sociale calamiteuse, la marchandisation des nos valeurs communes et l’exacerbation de nos différences culturelles; différences qui constituent la principale richesse de notre identité; ne manqueront pas de conduire notre pays vers les affres de la division, et de l’implosion, que Dieu nous en protège.
Une autre voie est possible, une autre Mauritanie est possible. Oui ! Une Mauritanie meilleure est possible, si l'envie qui nous motive dépasse nos personnes pour le bien-être de tous, dans l’Honneur, la Fraternité, et la Justice.
L'honneur du peuple mauritanien est le respect de ce que nous sommes : un seul Peuple, une seule Nation et une seule communauté: la communauté du vivre ensemble et du destin commun, par delà nos origines ou nos appartenances culturelles et linguistiques.
L'honneur des Mauritaniens, réside en leur capacité à faire face aux maux qui minent notre société, et polluent l'équilibre naturel des communautés qui la composent. Faire face dans la dignité. C'est un devoir de conservation autant qu'un devoir d'émancipation dans ce qu’est l'évolution normale de nos ambitions communes.
Ce serment, n'est pas un détail et encore moins un accident de l’Histoire: il est le témoignage de notre Histoire.
Il est la reconnaissance d'une histoire commune antérieure à la Colonisation et à l'Indépendance, une histoire qui avec ses hauts et ses bas, a façonné cette terre des Hommes depuis l’empire du Ghana et l’épopée Almoravide jusqu’aux indépendances et l’affirmation de notre identité arabe et africaine, dans un voisinage pour le moins hostile.
Ce serment, il ne tient qu'aux Mauritaniens, de le perpétuer, de le renouveler sans cesse et de le transmettre aux générations futures. Ce serment, cet honneur intrinsèque, ne peut se rompre, car il s'est fait sous la bannière de l'Islam et de la République. Notre Honneur, est de le conserver vivant et inébranlable dans nos consciences et dans nos cœurs.
Ce qui fait notre fierté à nous Mauritaniens c’est notre hospitalité, notre acceptation de l’autre et notre capacité d’adaptation, évidence même de la Fraternité. Une Fraternité source de métissage et de brassages culturels à différents niveaux. Cette Fraternité a donné à ce pays la possibilité d'exister "contre vents et marées" comme dirait feu Mokhtar Ould Daddah. En dépit des envies extérieures de faire de nous la partie d'un tout.
Une partie qui n'aurait pas compris l’ambitieux destin qui a toujours été le sien : trait d’union entre l’Afrique noir et l’Afrique blanche, entre le Maghreb et le Sahel, un lieu d’échange et de civilisation. Cette Fraternité fait de nos devoirs une facilité et une aisance, parce qu'elle doit-être aussi naturelle que l'amour que l'on porte à nos parents et nos enfants.
Cette Fraternité implique la Justice, car sans justice, la Fraternité n'est qu'un vain mot, faisant oublier l'égalité et l'équité, les droits et les devoirs des citoyens. La Justice étant le critérium du bien et du mal, elle se doit d’être aveugle à la richesse et la pauvreté, à la couleur des individus et à leurs origines sociales.
Dans Une République Islamique, la Justice revêt une connotation encore plus importante, car elle prétend s'inspirer de la Loi d’Allah exalté soit-Il qui n’a rien laissé au hasard en ce qui concerne la gestion des affaires des Hommes. Un pays Musulman, comme la Mauritanie, se doit de revenir à ces sources et d'appliquer la justice pour tous garantissant les droits de tous les mauritaniens et leurs devoirs envers eux-mêmes.
La Mauritanie peut devenir meilleure, si les Mauritaniens le veulent et se lèvent pour le réclamer comme un seul être. C'est une responsabilité collective qui pèse sur les épaules des enfants de ce pays. Elle ne supportera ni l'attente, ni les atermoiements et encore moins les désenchantements.
Ne soyons pas effrayés de la surmonter avec courage et détermination et si la route est longue il faudra se dire qu’il est toujours plus facile de détruire que de construire, de s’apitoyer que de se lever et de s’élever, dans (pour) l'honneur, la fraternité, et la justice. Il ne faudra rien rejeter de notre passé, il faudra l'assumer avec sincérité et en tirer les leçons qui s'imposent.
Ce passé doit servir de tremplin pour une Mauritanie meilleure, une Mauritanie nouvelle, une Mauritanie réconciliée avec elle-même, dépassant nos égoïsmes personnels et nos visions étriquées par les prismes communautaires et identitaires. Une Mauritanie juste, égalitaire, soucieuse du bien être de tous les Mauritaniens et de leur cohésion.
Les Mauritaniens de tous bords, de toutes ethnies, et de toutes conditions sociales, en Mauritanie et à l’étranger, se doivent en ces jours difficiles, de faire le serment devant Dieu, d’œuvrer pour une Mauritanie meilleure, de protéger les liens qui unissent les Mauritaniens entre eux, de les valoriser, de les consolider, au nom de l'Islam qui est notre foi et qui fait de nous des frères en religion, et au nom des liens ancestraux par lesquels nous sommes réunis sur cette Terre de Mauritanie.
N. Cimper et M.Ould Ahmed
el-mouhager
Une autre voie est possible, une autre Mauritanie est possible. Oui ! Une Mauritanie meilleure est possible, si l'envie qui nous motive dépasse nos personnes pour le bien-être de tous, dans l’Honneur, la Fraternité, et la Justice.
L'honneur du peuple mauritanien est le respect de ce que nous sommes : un seul Peuple, une seule Nation et une seule communauté: la communauté du vivre ensemble et du destin commun, par delà nos origines ou nos appartenances culturelles et linguistiques.
L'honneur des Mauritaniens, réside en leur capacité à faire face aux maux qui minent notre société, et polluent l'équilibre naturel des communautés qui la composent. Faire face dans la dignité. C'est un devoir de conservation autant qu'un devoir d'émancipation dans ce qu’est l'évolution normale de nos ambitions communes.
Ce serment, n'est pas un détail et encore moins un accident de l’Histoire: il est le témoignage de notre Histoire.
Il est la reconnaissance d'une histoire commune antérieure à la Colonisation et à l'Indépendance, une histoire qui avec ses hauts et ses bas, a façonné cette terre des Hommes depuis l’empire du Ghana et l’épopée Almoravide jusqu’aux indépendances et l’affirmation de notre identité arabe et africaine, dans un voisinage pour le moins hostile.
Ce serment, il ne tient qu'aux Mauritaniens, de le perpétuer, de le renouveler sans cesse et de le transmettre aux générations futures. Ce serment, cet honneur intrinsèque, ne peut se rompre, car il s'est fait sous la bannière de l'Islam et de la République. Notre Honneur, est de le conserver vivant et inébranlable dans nos consciences et dans nos cœurs.
Ce qui fait notre fierté à nous Mauritaniens c’est notre hospitalité, notre acceptation de l’autre et notre capacité d’adaptation, évidence même de la Fraternité. Une Fraternité source de métissage et de brassages culturels à différents niveaux. Cette Fraternité a donné à ce pays la possibilité d'exister "contre vents et marées" comme dirait feu Mokhtar Ould Daddah. En dépit des envies extérieures de faire de nous la partie d'un tout.
Une partie qui n'aurait pas compris l’ambitieux destin qui a toujours été le sien : trait d’union entre l’Afrique noir et l’Afrique blanche, entre le Maghreb et le Sahel, un lieu d’échange et de civilisation. Cette Fraternité fait de nos devoirs une facilité et une aisance, parce qu'elle doit-être aussi naturelle que l'amour que l'on porte à nos parents et nos enfants.
Cette Fraternité implique la Justice, car sans justice, la Fraternité n'est qu'un vain mot, faisant oublier l'égalité et l'équité, les droits et les devoirs des citoyens. La Justice étant le critérium du bien et du mal, elle se doit d’être aveugle à la richesse et la pauvreté, à la couleur des individus et à leurs origines sociales.
Dans Une République Islamique, la Justice revêt une connotation encore plus importante, car elle prétend s'inspirer de la Loi d’Allah exalté soit-Il qui n’a rien laissé au hasard en ce qui concerne la gestion des affaires des Hommes. Un pays Musulman, comme la Mauritanie, se doit de revenir à ces sources et d'appliquer la justice pour tous garantissant les droits de tous les mauritaniens et leurs devoirs envers eux-mêmes.
La Mauritanie peut devenir meilleure, si les Mauritaniens le veulent et se lèvent pour le réclamer comme un seul être. C'est une responsabilité collective qui pèse sur les épaules des enfants de ce pays. Elle ne supportera ni l'attente, ni les atermoiements et encore moins les désenchantements.
Ne soyons pas effrayés de la surmonter avec courage et détermination et si la route est longue il faudra se dire qu’il est toujours plus facile de détruire que de construire, de s’apitoyer que de se lever et de s’élever, dans (pour) l'honneur, la fraternité, et la justice. Il ne faudra rien rejeter de notre passé, il faudra l'assumer avec sincérité et en tirer les leçons qui s'imposent.
Ce passé doit servir de tremplin pour une Mauritanie meilleure, une Mauritanie nouvelle, une Mauritanie réconciliée avec elle-même, dépassant nos égoïsmes personnels et nos visions étriquées par les prismes communautaires et identitaires. Une Mauritanie juste, égalitaire, soucieuse du bien être de tous les Mauritaniens et de leur cohésion.
Les Mauritaniens de tous bords, de toutes ethnies, et de toutes conditions sociales, en Mauritanie et à l’étranger, se doivent en ces jours difficiles, de faire le serment devant Dieu, d’œuvrer pour une Mauritanie meilleure, de protéger les liens qui unissent les Mauritaniens entre eux, de les valoriser, de les consolider, au nom de l'Islam qui est notre foi et qui fait de nous des frères en religion, et au nom des liens ancestraux par lesquels nous sommes réunis sur cette Terre de Mauritanie.
N. Cimper et M.Ould Ahmed
el-mouhager
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