
Ghari O Abou El Voutouh est un agent de l'Assemblée nationale. La semaine dernière, il se présente à la Banque pour le commerce et l'industrie (BCI) avec un chèque de 6 millions d'ouguiyas signé par Sidi Mahmoud Ould Oumar, Questeur de la chambre basse du Parlement. Ce dernier a la haute main, sans être tributaire des décisions du pouvoir exécutif sur l'administration, le personnel et les crédits.
L'agent quitte la banque avec la somme, en liquide ; il monte dans sa voiture puis, plus rien, l'argent disparait. Le Questeur, visiblement désireux de classer le dossier, avance l'hypothèse, peu probable, d'un vol.
Taqadoumy, intrigué par la volonté manifeste, de la part du Questeur, d'enterrer l’affaire, a sollicité les lumières d’un député de la majorité. Il déclare : "Je ne sais pas si le Questeur est responsable ou pas, mais en tout cas il a complètement piétiné la procédure très stricte de circulation de l'argent, en envoyant un simple agent récupérer les fonds, en cash, dans sa voiture".
Un député de l'opposition affirme, quant à lui que : "le Questeur utilise le compte de l'Assemblée comme si c'était le sien. Il faut savoir que, en dehors des périodes de sessions parlementaires, les besoins de l'Assemblée sont limités ou en tout cas ils sont censés l'être. Mais comme le Questeur ne rend compte qu'au Président Messaoud [Ould Boulkheïr, Président de l'Assemblée nationale, ndlr] et comme ce dernier ne vient quasiment plus a l'Assemblée depuis le putsch, le Questeur agit comme bon lui semble".
Avant de conclure : "c'est simple de dire que l'argent a été volé dans la voiture mais c'est probablement lui qui l'a récupéré et c'est possible que cela ne soit pas la première fois. Seul une enquête interne pourra déterminer le vrai coupable".
Après vérification, il s'avère que cette méthode pour retirer du liquide du compte de l'Assemblée, illégale selon nos sources, est assez familière au personnage. Le cas risque de poser des problèmes et semble bien embarrassant pour l'Assemblée, au moment où les regards se tournent vers l'hémicycle, avant la très attendue prochaine session du Parlement.
Source : Taqadoumy
L'agent quitte la banque avec la somme, en liquide ; il monte dans sa voiture puis, plus rien, l'argent disparait. Le Questeur, visiblement désireux de classer le dossier, avance l'hypothèse, peu probable, d'un vol.
Taqadoumy, intrigué par la volonté manifeste, de la part du Questeur, d'enterrer l’affaire, a sollicité les lumières d’un député de la majorité. Il déclare : "Je ne sais pas si le Questeur est responsable ou pas, mais en tout cas il a complètement piétiné la procédure très stricte de circulation de l'argent, en envoyant un simple agent récupérer les fonds, en cash, dans sa voiture".
Un député de l'opposition affirme, quant à lui que : "le Questeur utilise le compte de l'Assemblée comme si c'était le sien. Il faut savoir que, en dehors des périodes de sessions parlementaires, les besoins de l'Assemblée sont limités ou en tout cas ils sont censés l'être. Mais comme le Questeur ne rend compte qu'au Président Messaoud [Ould Boulkheïr, Président de l'Assemblée nationale, ndlr] et comme ce dernier ne vient quasiment plus a l'Assemblée depuis le putsch, le Questeur agit comme bon lui semble".
Avant de conclure : "c'est simple de dire que l'argent a été volé dans la voiture mais c'est probablement lui qui l'a récupéré et c'est possible que cela ne soit pas la première fois. Seul une enquête interne pourra déterminer le vrai coupable".
Après vérification, il s'avère que cette méthode pour retirer du liquide du compte de l'Assemblée, illégale selon nos sources, est assez familière au personnage. Le cas risque de poser des problèmes et semble bien embarrassant pour l'Assemblée, au moment où les regards se tournent vers l'hémicycle, avant la très attendue prochaine session du Parlement.
Source : Taqadoumy