Les anciens fonctionnaires négro-mauritaniens victimes des violences de 1989 comptent organiser aujourd’hui une marche de protestation à Nouakchott, pour dénoncer la lenteur observée dans le processus de traitement de leur dossier de réintégration.Ce collectif, estimé à un millier d’individus, comprend des enseignants, des policiers, des infirmiers et des membres de diverses corporations socio professionnelles.
Diallo Hamadi, ancien policier et porte-parole du collectif, s’insurge contre l’attitude de la ministre de la Fonction publique, Maty Mint Hamadi, qui selon ses propos "bloque un dossier dont le traitement est bouclé depuis plusieurs semaines, dans l’attente d’un ordre venu d’en-haut », s’étonnant de ce comportement, alors qu’un comité interministériel a tracé une feuille de route pour la réintégration des ex-fonctionnaires.
Il indique par ailleurs que Mme la ministre a fourni au moins "trois versions contradictoires pour justifier la lenteur et les blocages". Dia Abou, enseignant de profession, déplore quant à lui "l’incompétence et le manque de diligence de la ministre de la Fonction publique » qui « porte un grave préjudice économique et social à des pères de familles courant derrière leurs droits légitimes depuis plusieurs années" dit-il.
Ces ex-fonctionnaires tous issus de la communauté négromauritanienne, ont été expulsés de Mauritanie vers le Sénégal à partir de la fin du mois d’avril 1989 dans le cadre du traitement sécuritaire d’une crise qui a fait plusieurs centaines de victimes dans les deux pays. C’est en octobre 2009 que le gouvernement mauritanien a annoncé leur réintégration dans le cadre d’un processus de restauration de l’unité nationale.
Diallo Hamadi, ancien policier et porte-parole du collectif, s’insurge contre l’attitude de la ministre de la Fonction publique, Maty Mint Hamadi, qui selon ses propos "bloque un dossier dont le traitement est bouclé depuis plusieurs semaines, dans l’attente d’un ordre venu d’en-haut », s’étonnant de ce comportement, alors qu’un comité interministériel a tracé une feuille de route pour la réintégration des ex-fonctionnaires.
Il indique par ailleurs que Mme la ministre a fourni au moins "trois versions contradictoires pour justifier la lenteur et les blocages". Dia Abou, enseignant de profession, déplore quant à lui "l’incompétence et le manque de diligence de la ministre de la Fonction publique » qui « porte un grave préjudice économique et social à des pères de familles courant derrière leurs droits légitimes depuis plusieurs années" dit-il.
Ces ex-fonctionnaires tous issus de la communauté négromauritanienne, ont été expulsés de Mauritanie vers le Sénégal à partir de la fin du mois d’avril 1989 dans le cadre du traitement sécuritaire d’une crise qui a fait plusieurs centaines de victimes dans les deux pays. C’est en octobre 2009 que le gouvernement mauritanien a annoncé leur réintégration dans le cadre d’un processus de restauration de l’unité nationale.
Actualités
