Depuis deux mois, le Burkina est traversé par une vague de mutineries de militaires concomitamment aux marches des travailleurs pour demander de meilleures conditions de vie et de travail et une bonne gouvernance.
Ce sont les travailleurs, à travers la coalition contre la vie chère appuyée par les élèves et étudiants, qui ont ouvert le bal depuis le début de l’année 2011, en organisant sur toute l’étendue du territoire national, une série de marches de protestation contre la vie chère, la baisse du pouvoir d’achat et pour la bonne gouvernance.
La goutte d’eau qui débordera le vase, a été l’organisation d’une manifestation les 22 et 23 février dernier suite au décès dans des conditions non encore élucidées d’un élève du nom de Justin Zongo à Koudougou (100 km à l’Ouest de Ouagadougou).
Parties de Koudougou, ces manifestations se répandront comme un feu de brousse et atteindront plusieurs régions du pays où les scolaires s’en prendront aux symboles de l’Etat, aux biens publics et privés et surtout les biens des dignitaires du régime.
A la suite des élèves et étudiants, les militaires emboîteront le pas avec la série de mutineries qui parties des différentes garnisons de Ouagadougou, atteindront les villes de Kaya, Tenkodogo, Fada N’Gourma.
Ces mutineries s’accompagneront des viols, de pillage des commerces appartenant aux privés et au saccage des palais de justice et des domiciles des dignitaires du régime.
Au départ, les militaires ont affirmé avoir agi pour libérer leurs collègues emprisonnés pour des affaires de moeurs. Des affaires de moeurs, les militaires sont passés à des revendications corporatistes (indemnités de logement, journalière.. .etc).
Suite aux manifestations des militaires et des scolaires, le président burkinabé, Blaise Compaoré a entrepris de rencontrer les couches socioprofessionnelles du Burkina dont les composantes de l’armée en vue d’échanger sur leurs préoccupations.
Expliquant ces contestations accompagnées d’actes qui portent atteinte à la dignité de l’homme suivis de pillage, de vandalisme de biens publics et privés, un militant des droits de l’homme, Oumar Traoré trouve que tout est parti du développement des tares telles le népotisme, la gabegie, la corruption, la mauvaise gouvernance.
Rappelant que ces manifestations de militaires ont compromis dangereusement la sécurité, la paix et la cohésion sociale, M. Traoré a interpellé les autorités sur la nécessité de trouver une solution aux maux qui minent la société burkinabé.
Pour M. Traoré, le président Compaoré qui dit avoir saisi le sens et la portée de la quête de bien être, de justice et de sécurité de ces manifestations, saura certainement trouver la solution pour ramener le calme et la tranquillité pour le développement du pays.
Dans cette optique, le président Compaoré a pris des mesures « vigoureuses » à savoir dissoudre le gouvernement, nommé des nouveaux chefs militaires et un nouveau Premier en vue d’apaiser la situation.
Selon un agent public, Moussa Karantao, la nomination d’un Premier ministre ne connaîtra tout son sens que si le président Compaoré et les différents clans du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP-pouvoir) laissent les mains libres à M. Tiao pour former son gouvernement.
« La consolidation de la paix sociale dépendra des mesures prises par les autorités », a conclu M. Karantao qui reconnaît que les activités ont maintenant repris dans la ville de Ouagadougou et qu’un semblant de calme y règne. (Xinhua)
ARFIScoop
Ce sont les travailleurs, à travers la coalition contre la vie chère appuyée par les élèves et étudiants, qui ont ouvert le bal depuis le début de l’année 2011, en organisant sur toute l’étendue du territoire national, une série de marches de protestation contre la vie chère, la baisse du pouvoir d’achat et pour la bonne gouvernance.
La goutte d’eau qui débordera le vase, a été l’organisation d’une manifestation les 22 et 23 février dernier suite au décès dans des conditions non encore élucidées d’un élève du nom de Justin Zongo à Koudougou (100 km à l’Ouest de Ouagadougou).
Parties de Koudougou, ces manifestations se répandront comme un feu de brousse et atteindront plusieurs régions du pays où les scolaires s’en prendront aux symboles de l’Etat, aux biens publics et privés et surtout les biens des dignitaires du régime.
A la suite des élèves et étudiants, les militaires emboîteront le pas avec la série de mutineries qui parties des différentes garnisons de Ouagadougou, atteindront les villes de Kaya, Tenkodogo, Fada N’Gourma.
Ces mutineries s’accompagneront des viols, de pillage des commerces appartenant aux privés et au saccage des palais de justice et des domiciles des dignitaires du régime.
Au départ, les militaires ont affirmé avoir agi pour libérer leurs collègues emprisonnés pour des affaires de moeurs. Des affaires de moeurs, les militaires sont passés à des revendications corporatistes (indemnités de logement, journalière.. .etc).
Suite aux manifestations des militaires et des scolaires, le président burkinabé, Blaise Compaoré a entrepris de rencontrer les couches socioprofessionnelles du Burkina dont les composantes de l’armée en vue d’échanger sur leurs préoccupations.
Expliquant ces contestations accompagnées d’actes qui portent atteinte à la dignité de l’homme suivis de pillage, de vandalisme de biens publics et privés, un militant des droits de l’homme, Oumar Traoré trouve que tout est parti du développement des tares telles le népotisme, la gabegie, la corruption, la mauvaise gouvernance.
Rappelant que ces manifestations de militaires ont compromis dangereusement la sécurité, la paix et la cohésion sociale, M. Traoré a interpellé les autorités sur la nécessité de trouver une solution aux maux qui minent la société burkinabé.
Pour M. Traoré, le président Compaoré qui dit avoir saisi le sens et la portée de la quête de bien être, de justice et de sécurité de ces manifestations, saura certainement trouver la solution pour ramener le calme et la tranquillité pour le développement du pays.
Dans cette optique, le président Compaoré a pris des mesures « vigoureuses » à savoir dissoudre le gouvernement, nommé des nouveaux chefs militaires et un nouveau Premier en vue d’apaiser la situation.
Selon un agent public, Moussa Karantao, la nomination d’un Premier ministre ne connaîtra tout son sens que si le président Compaoré et les différents clans du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP-pouvoir) laissent les mains libres à M. Tiao pour former son gouvernement.
« La consolidation de la paix sociale dépendra des mesures prises par les autorités », a conclu M. Karantao qui reconnaît que les activités ont maintenant repris dans la ville de Ouagadougou et qu’un semblant de calme y règne. (Xinhua)
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