VOTER POUR QUI?

Le profil du futur président sera déterminé par son indépendance, son expérience, sa vision de la gestion des biens publics et sa capacité de rassembleur. L'espoir que véhicule son programme militera en sa faveur



VOTER POUR QUI?
Le choix du futur président, exige de chacun de nous de se départir des préjugés de parentés de tribus, d’ethnies et surtout de transcender l’autocensure pour choisir le candidat dont le programme est le mieux apte à relancer l’économie nationale, à sortir le pays de la hantise des putschs, à renforcer l’unité nationale, à garantir la liberté d’expression et le droit de l’homme. Le scrutin du 18 juillet sera décisif pour l’avenir de notre nation. Deux options s’ouvrent à nous selon notre choix:
1-nous légalisons définitivement l’utilisation de la force pour s’approprier le pouvoir avec tous les ingrédients qui gravitent tout autour : culte de la personne, dictature, instabilité, guerre des clans.
2- nous optons pour l’alternance du pouvoir et la démocratie et nous mettons fin définitivement aux régimes illégaux. Ces dix derniers mois de lutte des forces démocratiques ont prouvé le choix du peuple mauritanien pour cette option.
Il faut maintenant faire le bon choix parmi les différents candidats.
Choix difficile parmi ces candidats dont chacun dispose de qualités qui le prédisposent à briguer la magistrature suprême. Mais le choix doit se porter sur le candidat qui dispose de l’expérience professionnelle et porteur d’espoir pour éloigner à jamais le spectre de l’injustice, de l’instabilité et de l’arbitraire.
Il doit avoir une vision universelle, car le monde est devenu un village planétaire, et une culture de démocrate car le peuple à besoin de s’exprimer et la liberté de la presse est un pilier de la démocratie. Le programme du candidat doit refléter les préoccupations des citoyens et proposer un projet de société basée sur la justice et le bien être de l’homme: gestion transparente, augmentation des salaires, financement des micros projets pour résorber le chômage, favoriser la participation des femmes dans les affaires. En un mot il doit être capable, avant tout, de créer un climat de confiance et d’entente, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, prélude à tout développement social et économique d’un Etat.
Nous pourrons par notre futur choix remettre sur les rails notre expérience démocratique après ce déraillement intentionnel. Notre pays pourra ainsi reprendre sa place dans le concert des nations où seule la démocratie est la voie légale pour accéder à la magistrature suprême.

INCHIRI12

Source: Riminfo

Samedi 4 Juillet 2009
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