Mes Chers compatriotes,
Chers camarades,
En Janvier 2010, lors du lancement du nouveau portail de votre site www.ocvidh.org, ( à ce jour plus de 7.088.525 visiteurs) nous avions fait un appel solennel à toutes celles et à tous ceux qui sont épris de paix et de justice de poursuivre le combat et le militantisme afin de briser les chaînes de l’esclavage, du racisme d’état et de l’exclusion en Mauritanie en indiquant le cap à tenir.
Malgré les difficultés, quelques résultats ont été obtenus et demandent à être consolidés. Nous nous en félicitons bien que le chemin qui reste à parcourir soit encore long. Nonobstant, avec la volonté et la détermination nous y arriverons.
En appelant nos concitoyens à faire preuve de plus de vigilance et d’analyses claires, Nous ne nous sommes pas trompés de diagnostics car en cette fin de 2010, nous constatons un Statu quo total, un recul notoire du respect des droits de l’homme et des libertés en Mauritanie. Chaque jour qui passe chez nous en Mauritanie, le désespoir ne fait que grandir. Les populations déjà fragiles qui constituent la grande partie de nos concitoyens continuent à croupir sous le poids de la pauvreté. Les défenseurs des droits humains sont victimes de répression et d’humiliation. La machine à répression commence à s'installer comme au temps de Maawiyya Ould Sid'ahmed Taya.
L’illustration la plus révoltante de ces violations des droits humains est l’arrestation et l’emprisonnement arbitraires au courant du mois de décembre 2010 du Président de l’IRA, M. Biram Ould Dah Ould Abeid et de ses camarades suite à la dénonciation d’un cas avéré d’esclavage dans notre pays, la Mauritanie, où une dame, protégée du pouvoir actuel du général Abdel Aziz, abusait de deux mineures esclaves d’ethnie Hratine.
Avec force et détermination l’OCVIDH, à l'instar de toutes les ONG de défense de droits humains, a condamné ces atteintes à la liberté et à la dignité humaines et a exigé et continue à exiger du gouvernement mauritanien la libération immédiate et sans condition des membres de l'IRA et de son président légitime.
Nombreuses sont les préoccupations de nos concitoyens qui n'ont pas trouvé de solutions en Mauritanie et c'est le triste constat que fait L’OCVIDH:
1. Le problème du génocide des négro mauritaniens n’est pas réglé malgré les discours.
2. Le retour de nos compatriotes de leur exil forcé est loin d'être de toute tranquillité malgré une médiatisation en trompe l’œil alors que ce sont des milliers de personnes laissées pour compte sans assistance ni réintégration dans leurs droits les plus élémentaires, à savoir le droit à la citoyenneté.
3. La question épineuse de l’esclavage persistant, l'impunité des criminels génocidaires souvent récompensés financièrement et élevés à des postes de responsabilité, les distributions abusives des terres de la vallée du fleuve à des investisseurs venus d’ailleurs pendant que les populations autochtones peinent à récupérer leur bien, la difficile cohabitation pourtant très possible entre les noirs et les maures, la citoyenneté, la question fondamentale des langues nationales, l'exclusion, le racisme, tels sont les maux qui minent notre cher pays, la Mauritanie.
En cette fin du deuxième millénaire, les nations ont beaucoup changé et les mentalités aussi au sens humain, social et économique du terme. La Mauritanie a obligation de changer et de faire évoluer sa manière de penser et d'agir. Aucun état- nation ne peut se développer en continuant à violer les droits et conventions internationaux. Si l'Afrique du Sud du temps de l'Apartheid et une grande partie de l'Afrique australe sous domination blanche ont changé et si les Etats-Unis d'Amérique ont changé, tout Etat digne de ce nom doit changer pour ne pas être surpris par la volonté populaire de changement qui peut être brutal causant plus de dégâts que de réparations.
Si les débuts du règne du général Abdel Aziz et les arguments qu'il avait développés pour trouver une solution définitive aux problèmes des mauritaniens ont emporté la conviction d'une large couche de nos concitoyens, l’optimisme de voir une Mauritanie égalitaire et aimante de ses fils est loin d'être d'actualité.
Le président Abdel Aziz, s'il veut être ce sauveur de la Mauritanie comme il le prétend, doit se débarrasser de certains individus opportunistes qui l'entourent dont les seuls desseins consistent à user de la politique du ventre, jouer les rôles de laudateurs et de diviseurs du pays. Ces éléments troubles sont les premiers ennemis du peuple qu'il faut écarter sans ménagement.
C'est pourquoi, l’OCVIDH s'inscrit dans la logique de ne croire qu'aux faits pour régler les véritables problèmes de la Mauritanie. Ni la démagogie ni les promesses de campagne restées dans les oubliettes ne nous détourneront de l’essentiel de notre combat pour la promotion des droits humains. Le règlement définitif des sujets qui fâchent, nous y tenons avec la dernière énergie car cage de la stabilité et de l'unité de notre pays.
A toutes et à tous,l’OCVIDH souhaite une année 2011 pleine de justice, d'égalité,d'amour et partage.
Que cette année nouvelle soit une occasion de paix , de prospérité, d’épanouissement et de santé pour toutes celles et tous ceux qui souffrent.
Une pensée pieuse et de compassion à l'endroit de nos morts.
A tous les militants, amis et sympathisants de l’OCVIDH, Bonne année 2011
Le combat continue.
Je vous remercie
Pour le Bureau Exécutif de l’OCVIDH
M. DIAGANA Mamadou Youssouf
Président de l'Organisation Contre les Violations des Droits Humains.
ocvidh
Chers camarades,
En Janvier 2010, lors du lancement du nouveau portail de votre site www.ocvidh.org, ( à ce jour plus de 7.088.525 visiteurs) nous avions fait un appel solennel à toutes celles et à tous ceux qui sont épris de paix et de justice de poursuivre le combat et le militantisme afin de briser les chaînes de l’esclavage, du racisme d’état et de l’exclusion en Mauritanie en indiquant le cap à tenir.
Malgré les difficultés, quelques résultats ont été obtenus et demandent à être consolidés. Nous nous en félicitons bien que le chemin qui reste à parcourir soit encore long. Nonobstant, avec la volonté et la détermination nous y arriverons.
En appelant nos concitoyens à faire preuve de plus de vigilance et d’analyses claires, Nous ne nous sommes pas trompés de diagnostics car en cette fin de 2010, nous constatons un Statu quo total, un recul notoire du respect des droits de l’homme et des libertés en Mauritanie. Chaque jour qui passe chez nous en Mauritanie, le désespoir ne fait que grandir. Les populations déjà fragiles qui constituent la grande partie de nos concitoyens continuent à croupir sous le poids de la pauvreté. Les défenseurs des droits humains sont victimes de répression et d’humiliation. La machine à répression commence à s'installer comme au temps de Maawiyya Ould Sid'ahmed Taya.
L’illustration la plus révoltante de ces violations des droits humains est l’arrestation et l’emprisonnement arbitraires au courant du mois de décembre 2010 du Président de l’IRA, M. Biram Ould Dah Ould Abeid et de ses camarades suite à la dénonciation d’un cas avéré d’esclavage dans notre pays, la Mauritanie, où une dame, protégée du pouvoir actuel du général Abdel Aziz, abusait de deux mineures esclaves d’ethnie Hratine.
Avec force et détermination l’OCVIDH, à l'instar de toutes les ONG de défense de droits humains, a condamné ces atteintes à la liberté et à la dignité humaines et a exigé et continue à exiger du gouvernement mauritanien la libération immédiate et sans condition des membres de l'IRA et de son président légitime.
Nombreuses sont les préoccupations de nos concitoyens qui n'ont pas trouvé de solutions en Mauritanie et c'est le triste constat que fait L’OCVIDH:
1. Le problème du génocide des négro mauritaniens n’est pas réglé malgré les discours.
2. Le retour de nos compatriotes de leur exil forcé est loin d'être de toute tranquillité malgré une médiatisation en trompe l’œil alors que ce sont des milliers de personnes laissées pour compte sans assistance ni réintégration dans leurs droits les plus élémentaires, à savoir le droit à la citoyenneté.
3. La question épineuse de l’esclavage persistant, l'impunité des criminels génocidaires souvent récompensés financièrement et élevés à des postes de responsabilité, les distributions abusives des terres de la vallée du fleuve à des investisseurs venus d’ailleurs pendant que les populations autochtones peinent à récupérer leur bien, la difficile cohabitation pourtant très possible entre les noirs et les maures, la citoyenneté, la question fondamentale des langues nationales, l'exclusion, le racisme, tels sont les maux qui minent notre cher pays, la Mauritanie.
En cette fin du deuxième millénaire, les nations ont beaucoup changé et les mentalités aussi au sens humain, social et économique du terme. La Mauritanie a obligation de changer et de faire évoluer sa manière de penser et d'agir. Aucun état- nation ne peut se développer en continuant à violer les droits et conventions internationaux. Si l'Afrique du Sud du temps de l'Apartheid et une grande partie de l'Afrique australe sous domination blanche ont changé et si les Etats-Unis d'Amérique ont changé, tout Etat digne de ce nom doit changer pour ne pas être surpris par la volonté populaire de changement qui peut être brutal causant plus de dégâts que de réparations.
Si les débuts du règne du général Abdel Aziz et les arguments qu'il avait développés pour trouver une solution définitive aux problèmes des mauritaniens ont emporté la conviction d'une large couche de nos concitoyens, l’optimisme de voir une Mauritanie égalitaire et aimante de ses fils est loin d'être d'actualité.
Le président Abdel Aziz, s'il veut être ce sauveur de la Mauritanie comme il le prétend, doit se débarrasser de certains individus opportunistes qui l'entourent dont les seuls desseins consistent à user de la politique du ventre, jouer les rôles de laudateurs et de diviseurs du pays. Ces éléments troubles sont les premiers ennemis du peuple qu'il faut écarter sans ménagement.
C'est pourquoi, l’OCVIDH s'inscrit dans la logique de ne croire qu'aux faits pour régler les véritables problèmes de la Mauritanie. Ni la démagogie ni les promesses de campagne restées dans les oubliettes ne nous détourneront de l’essentiel de notre combat pour la promotion des droits humains. Le règlement définitif des sujets qui fâchent, nous y tenons avec la dernière énergie car cage de la stabilité et de l'unité de notre pays.
A toutes et à tous,l’OCVIDH souhaite une année 2011 pleine de justice, d'égalité,d'amour et partage.
Que cette année nouvelle soit une occasion de paix , de prospérité, d’épanouissement et de santé pour toutes celles et tous ceux qui souffrent.
Une pensée pieuse et de compassion à l'endroit de nos morts.
A tous les militants, amis et sympathisants de l’OCVIDH, Bonne année 2011
Le combat continue.
Je vous remercie
Pour le Bureau Exécutif de l’OCVIDH
M. DIAGANA Mamadou Youssouf
Président de l'Organisation Contre les Violations des Droits Humains.
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