L’ancien wali et actuel vice-président du Manifeste pour les droits politiques, économiques, sociaux et culturels des Harratines, Ahmedou Vall Messaoud, a jugé vendredi "honteux" que la Mauritanie continuait à être citée comme "un Etat esclavagiste".
"On ne peut pas être un pays démocratique tant qu’il y’a l’esclavage en Mauritanie. C’est un dilemme", a-t-il ouvertement fustigé sur la chaine privée sénégalaise 2STV, lors de l’émission hebdomadaire "Le grand rendez-vous".
M. Vall Messaoud a, par ailleurs, mis en cause la volonté des autorités mauritaniennes d’éradiquer les pratiques de l’esclavage, estimant dans ce sens que "posséder des esclaves en Mauritanie, c’est un signe de richesse et de réussite".
Pour l’ancien wali et actuel vice-président du Manifeste pour les droits politiques, économiques, sociaux et culturels des Harratines, qui a fortement critiqué la non application des lois criminalisant les pratiques esclavagistes, "l’Etat mauritanien ne fait absolument rien" pour mettre un terme à l’esclavage en Mauritanie, "le seul pays au monde où on parle encore de ce fléau".
"Les juridictions mauritaniennes notamment les juges qui sont généralement de formation islamo-islamiste assimilent les pratiques esclavagistes à un simple fait divers pour ne pas en faire un délit", a expliqué M. Vall Messaoud.
"C’est un combat très difficile que nous menons", dans le cadre de la lutte contre l’esclavage, a-t-il ajouté.
"On ne peut pas être un pays démocratique tant qu’il y’a l’esclavage en Mauritanie. C’est un dilemme", a-t-il ouvertement fustigé sur la chaine privée sénégalaise 2STV, lors de l’émission hebdomadaire "Le grand rendez-vous".
M. Vall Messaoud a, par ailleurs, mis en cause la volonté des autorités mauritaniennes d’éradiquer les pratiques de l’esclavage, estimant dans ce sens que "posséder des esclaves en Mauritanie, c’est un signe de richesse et de réussite".
Pour l’ancien wali et actuel vice-président du Manifeste pour les droits politiques, économiques, sociaux et culturels des Harratines, qui a fortement critiqué la non application des lois criminalisant les pratiques esclavagistes, "l’Etat mauritanien ne fait absolument rien" pour mettre un terme à l’esclavage en Mauritanie, "le seul pays au monde où on parle encore de ce fléau".
"Les juridictions mauritaniennes notamment les juges qui sont généralement de formation islamo-islamiste assimilent les pratiques esclavagistes à un simple fait divers pour ne pas en faire un délit", a expliqué M. Vall Messaoud.
"C’est un combat très difficile que nous menons", dans le cadre de la lutte contre l’esclavage, a-t-il ajouté.