
Libres après avoir passés cinq jours en prison, ma grande sœur Tabara Ba à la prison des femmes de Sebkha, mon neveu Hamath Ba et moi à la dangereuse prison de Dar Naim.
Victime du RACISME d’homme en tenue qui ne mérite pas le nom d’homme de loi.
Ces ignobles individus qui de par leurs comportements et leurs actes de racismes quotidiens à l’égard des négro- mauritaniens, ternissent l’image de tout un corps et même celle de l’état, de la justice, car beaucoup de citoyens pensent qu’ils ont carte blanche pour faire ce qu’ils veulent aux noirs sans être inquiétés après.
Les hommes de la compagnie de Bagdad avec à leur tête un adjudant chef du nom de Bah qui a tenus à notre égard des propos raciste d’une violence inouïe, nous traitant de Kaffir, de chien, de sous hommes et j’en passe, propos que j’ai répété en sa présence devant le substitut du procureur lundi matin en le mettant au défi de nier, ce qu’il n’a pas pu faire (malgré tout cela et les preuves falsifiés, le substitut nous a quand même envoyé en prison).
Persécuter, brutaliser, insulter et emprisonner pendant 5 jours, nous avons été libérés hier sans même un mot d’excuses de la part de ces hommes. Des policiers sans étique ni déontologie; qui n'ont aucun scrupule à mentir; allant même jusqu'à fabriquer de fausses preuves pour dire que c’est nous les agresseurs.
Ces hommes méritent-ils de porter la tenue et de prétendre défendre la loi.
Il est temps, mes chères sœurs, mes chers frères de se mobiliser pour que ce genre d’actes abjects cessent. Notre cas est loin d’être isolés, des centaines de plaintes sont classés sans suite au tribunal, d’autres centaines sont entres les mains des différentes organisations de la société civile.
LES FAITS : le dimanche 13 septembre aux alentours de 15 heures, notre enfant était avec un ami à quelques mètres de la maison, brusquement, le car de la police qui rafle les étrangers s'arrête, c'est le désordre total, puis l'un des policiers l'aperçoit et veut le faire monter par force soi-disant parce qu’il avait un téléphone et qu'il était en train de filmer, il refusa leur répondant que lui, il n'est pas étranger , qu’ il n'a pas filmé et qu’il habitait en face, l’un des policiers lui dit je m’en fous tu vas partir avec nous, l’un d’eux essaya d’arracher le téléphone ce qu’il refusa et les policiers (6 grands gaillards) tombèrent tous sur lui, il fut tabassé, piétiné et menotté, ils le jetèrent dans le car comme un animal.
Nous avons vite été informés car comme je l'ai dit plus haut la scène se dérouler à une dizaine de mètres de notre porte, nous avons tous accourus, j'ai été le premier sur les lieux, je trouve le petit en sang, menotté dans le car, lorsque je suis arrivé j'ai demandé à celui qui était devant le car ce qui ce passe pour que notre enfant soit ainsi traité, il m'a d'abord dit, il a insulté l'un de nous et l'a frappé, j'ai rigolé et je lui ai répondu que c’était trop… "gros", comment un adolescent peut-il voir un policier, l’insulter et le frapper comme ça gratuitement, un autre me dit, il était aussi entrain de filmer les arrestations d’étrangers, je lui répond même si ce que vous dites est vrai, car je ne le pense pas et je sais ce que certains policiers font surtout aux jeunes noirs dans certains quartiers de Nouakchott et cela personne ne peut le nier c’est devenu quotidien, je lui dis même si c’est vrai est- ce que vous avez le droit de le tabasser, de la piétiner comme un animal et de le menotter, un petit gamin qui ne fait même pas cinquante kilos pour un peu plus d’un mètre soixante , Il me dit, on n'enlève pas les menottes on va l’amener au commissariat, c’est en ce moment que les autres membres de la famille sont arrivés, sa maman, mes autres sœurs et tous les autres, nous leur avons dit enlevez-lui les menottes ce n’est qu’un gamin, nous viendrons après régler le problème, ce qu’ils ont refusés de faire.
Ensuite, ils nous dirent, partez ou ont vous emmènes tous, j’ai dit soit car je sais de quoi ces êtres abjects sont capables, ils peuvent le maltraiter à mort, s’il y va seul sans témoin, ils diront simplement qu’il s’est rebellé et vu que c’est "un sale kowri" comme ils nous ont traités l’affaire sera vite classé sans suite, je me suis agrippé au petit, mes sœurs aussi, ensuite ils nous ont tous mis de force dans le car et nous ont emmener à la compagnie de Bagdad. Et c’est l'abat que nous avons réellement été victimes d’actes que je ne peux qualifier que de racisme surtout de la part d’un certain Bah, un adjudant qui ne mérite ni la tenue de policier, ni le grade, un homme viscéralement raciste, car comment expliquer qu’à peine arrivés, presque toute la compagnie plonge sur nous et le responsable qui était l'abat (Bah)n’a même pas daigner nous demander notre version des faits, ils ont maltraité ma grande sœur, deux agents ont plongé sur moi m’ont tabassé, ensuite l’adjudant Bah m’a giflé, donné des coups de points au visage et au ventre, a craché sur moi, et a tenu à notre endroit des propos racistes d’une violence inimaginables.
Ensuite mon neveu et moi avons été déshabillés et mis au cachot dans une cellule avec des odeurs pestilentielles et des moustiques toute la nuit, je vous passe les détails, à l’approche de la prière, je demande à l’un d'eux mes habits pour prier, il m’a répondu, kafir yeu salli "un kafir prie"… En ce moment, que malgré ma colère et la situation invraisemblable dans laquelle, ma grande sœur, mon neveu et moi-même étions, j’ai rigolé, parce que tout simplement je me suis rendu compte que je n’avais pas affaire à des personnes mais à des chiens car c’est bien ce qu’ils sont et je pèse mes mots quand je dis cela. Comment expliquer que des" hommes de loi" prennent leurs propres concitoyens les persécute, les brutalise, les insulte gratuitement et ensuite falsifient des preuves pour trouver quelque chose de plausible à présenter au juge le lendemain, car dans la bousculade, le téléphone du petit avait disparu et savez-vous ce qu’ils ont fait, ils ont confisqué le téléphone de ma grande sœur Tabara Ba, sont ressortis après, ont filmés une soi-disant scène de rafle et c’est cela qui a été présenté au procureur le lendemain lundi.
Tous ces faits, ont étés répétés au substitut du procureur en présence de l’adjudant Bah en le mettant au défi de nier ce qu’il n’a pu faire, malgré tout cela c’est nous les victimes qui ont été accusés de rébellion et de coups et blessures sur agents de la force publique, j’ai même ajouté devant le substitut du procureur que si l’un d’entre eux jure sur le Coran que ma sœur, mon neveu ou moi-même avons levés la main sur l’un d’entres, nous laissons les choses entre eux d’ Allah et nous acceptons toutes les charges retenues contre nous.
Moi personnellement, je ne peux pas laisser passer ce genre d’injustices sans essayer de faire quelques choses, non pas pour moi, mais, pour que ça cesse, car notre cas comme je l’ai dit dans un post précédent est loin d’être isolé, certains policiers profitent de leurs privilèges pour ternir la réputation de la police et même la réputation du Pays.
Notre histoire est en réalité tellement incroyable que personne ne peut y croire.
Si le substitut du procureur était juste, après nos déclarations, ces policiers devraient être accusés de "FLAGRANT DÉLIT DE RACISME" et d’agressions.
Mais, malgré les faits et les preuves d’agression encore visible sur nous, le téléphone de ma sœur sur lequel ils ont "soi disant" une preuve que le gamin été entrain de filmer , malgré tout cela, nous avons été envoyés en prison pour être soi-disant jugés pour rébellion et coups et blessures sur agents de l’ordre, alors que ce sont eux, ces hommes sans foi ni loi, ces personnes abjectes qui ne craignent pas Dieu, ces racistes qui devaient être jugés pour agression, racisme et falsification de preuve qui devaient être sur le banc des accusés.
MAIS, AINSI VA LA VIE, SEULEMENT, CES PERSONNES DOIVENT JUSTE SAVOIR QUE L’INJUSTICE ET LE MAL NE PEUVENT PAS DURER ÉTERNELLEMENT ET QU’A FORCE DE TIRER SUR UNE CORDE, ELLE FINI PAR ROMPRE....
Mobilisons nous pour dire NON AU RACISME et non à la banalisation de l’injustice.
Recourons à toutes les voix légales et pacifiques pour que ces injustices n’atteignent pas un point de non retour.
Qu’Allah protège la Mauritanie.
Yacoub Ba.
Victime du RACISME d’homme en tenue qui ne mérite pas le nom d’homme de loi.
Ces ignobles individus qui de par leurs comportements et leurs actes de racismes quotidiens à l’égard des négro- mauritaniens, ternissent l’image de tout un corps et même celle de l’état, de la justice, car beaucoup de citoyens pensent qu’ils ont carte blanche pour faire ce qu’ils veulent aux noirs sans être inquiétés après.
Les hommes de la compagnie de Bagdad avec à leur tête un adjudant chef du nom de Bah qui a tenus à notre égard des propos raciste d’une violence inouïe, nous traitant de Kaffir, de chien, de sous hommes et j’en passe, propos que j’ai répété en sa présence devant le substitut du procureur lundi matin en le mettant au défi de nier, ce qu’il n’a pas pu faire (malgré tout cela et les preuves falsifiés, le substitut nous a quand même envoyé en prison).
Persécuter, brutaliser, insulter et emprisonner pendant 5 jours, nous avons été libérés hier sans même un mot d’excuses de la part de ces hommes. Des policiers sans étique ni déontologie; qui n'ont aucun scrupule à mentir; allant même jusqu'à fabriquer de fausses preuves pour dire que c’est nous les agresseurs.
Ces hommes méritent-ils de porter la tenue et de prétendre défendre la loi.
Il est temps, mes chères sœurs, mes chers frères de se mobiliser pour que ce genre d’actes abjects cessent. Notre cas est loin d’être isolés, des centaines de plaintes sont classés sans suite au tribunal, d’autres centaines sont entres les mains des différentes organisations de la société civile.
LES FAITS : le dimanche 13 septembre aux alentours de 15 heures, notre enfant était avec un ami à quelques mètres de la maison, brusquement, le car de la police qui rafle les étrangers s'arrête, c'est le désordre total, puis l'un des policiers l'aperçoit et veut le faire monter par force soi-disant parce qu’il avait un téléphone et qu'il était en train de filmer, il refusa leur répondant que lui, il n'est pas étranger , qu’ il n'a pas filmé et qu’il habitait en face, l’un des policiers lui dit je m’en fous tu vas partir avec nous, l’un d’eux essaya d’arracher le téléphone ce qu’il refusa et les policiers (6 grands gaillards) tombèrent tous sur lui, il fut tabassé, piétiné et menotté, ils le jetèrent dans le car comme un animal.
Nous avons vite été informés car comme je l'ai dit plus haut la scène se dérouler à une dizaine de mètres de notre porte, nous avons tous accourus, j'ai été le premier sur les lieux, je trouve le petit en sang, menotté dans le car, lorsque je suis arrivé j'ai demandé à celui qui était devant le car ce qui ce passe pour que notre enfant soit ainsi traité, il m'a d'abord dit, il a insulté l'un de nous et l'a frappé, j'ai rigolé et je lui ai répondu que c’était trop… "gros", comment un adolescent peut-il voir un policier, l’insulter et le frapper comme ça gratuitement, un autre me dit, il était aussi entrain de filmer les arrestations d’étrangers, je lui répond même si ce que vous dites est vrai, car je ne le pense pas et je sais ce que certains policiers font surtout aux jeunes noirs dans certains quartiers de Nouakchott et cela personne ne peut le nier c’est devenu quotidien, je lui dis même si c’est vrai est- ce que vous avez le droit de le tabasser, de la piétiner comme un animal et de le menotter, un petit gamin qui ne fait même pas cinquante kilos pour un peu plus d’un mètre soixante , Il me dit, on n'enlève pas les menottes on va l’amener au commissariat, c’est en ce moment que les autres membres de la famille sont arrivés, sa maman, mes autres sœurs et tous les autres, nous leur avons dit enlevez-lui les menottes ce n’est qu’un gamin, nous viendrons après régler le problème, ce qu’ils ont refusés de faire.
Ensuite, ils nous dirent, partez ou ont vous emmènes tous, j’ai dit soit car je sais de quoi ces êtres abjects sont capables, ils peuvent le maltraiter à mort, s’il y va seul sans témoin, ils diront simplement qu’il s’est rebellé et vu que c’est "un sale kowri" comme ils nous ont traités l’affaire sera vite classé sans suite, je me suis agrippé au petit, mes sœurs aussi, ensuite ils nous ont tous mis de force dans le car et nous ont emmener à la compagnie de Bagdad. Et c’est l'abat que nous avons réellement été victimes d’actes que je ne peux qualifier que de racisme surtout de la part d’un certain Bah, un adjudant qui ne mérite ni la tenue de policier, ni le grade, un homme viscéralement raciste, car comment expliquer qu’à peine arrivés, presque toute la compagnie plonge sur nous et le responsable qui était l'abat (Bah)n’a même pas daigner nous demander notre version des faits, ils ont maltraité ma grande sœur, deux agents ont plongé sur moi m’ont tabassé, ensuite l’adjudant Bah m’a giflé, donné des coups de points au visage et au ventre, a craché sur moi, et a tenu à notre endroit des propos racistes d’une violence inimaginables.
Ensuite mon neveu et moi avons été déshabillés et mis au cachot dans une cellule avec des odeurs pestilentielles et des moustiques toute la nuit, je vous passe les détails, à l’approche de la prière, je demande à l’un d'eux mes habits pour prier, il m’a répondu, kafir yeu salli "un kafir prie"… En ce moment, que malgré ma colère et la situation invraisemblable dans laquelle, ma grande sœur, mon neveu et moi-même étions, j’ai rigolé, parce que tout simplement je me suis rendu compte que je n’avais pas affaire à des personnes mais à des chiens car c’est bien ce qu’ils sont et je pèse mes mots quand je dis cela. Comment expliquer que des" hommes de loi" prennent leurs propres concitoyens les persécute, les brutalise, les insulte gratuitement et ensuite falsifient des preuves pour trouver quelque chose de plausible à présenter au juge le lendemain, car dans la bousculade, le téléphone du petit avait disparu et savez-vous ce qu’ils ont fait, ils ont confisqué le téléphone de ma grande sœur Tabara Ba, sont ressortis après, ont filmés une soi-disant scène de rafle et c’est cela qui a été présenté au procureur le lendemain lundi.
Tous ces faits, ont étés répétés au substitut du procureur en présence de l’adjudant Bah en le mettant au défi de nier ce qu’il n’a pu faire, malgré tout cela c’est nous les victimes qui ont été accusés de rébellion et de coups et blessures sur agents de la force publique, j’ai même ajouté devant le substitut du procureur que si l’un d’entre eux jure sur le Coran que ma sœur, mon neveu ou moi-même avons levés la main sur l’un d’entres, nous laissons les choses entre eux d’ Allah et nous acceptons toutes les charges retenues contre nous.
Moi personnellement, je ne peux pas laisser passer ce genre d’injustices sans essayer de faire quelques choses, non pas pour moi, mais, pour que ça cesse, car notre cas comme je l’ai dit dans un post précédent est loin d’être isolé, certains policiers profitent de leurs privilèges pour ternir la réputation de la police et même la réputation du Pays.
Notre histoire est en réalité tellement incroyable que personne ne peut y croire.
Si le substitut du procureur était juste, après nos déclarations, ces policiers devraient être accusés de "FLAGRANT DÉLIT DE RACISME" et d’agressions.
Mais, malgré les faits et les preuves d’agression encore visible sur nous, le téléphone de ma sœur sur lequel ils ont "soi disant" une preuve que le gamin été entrain de filmer , malgré tout cela, nous avons été envoyés en prison pour être soi-disant jugés pour rébellion et coups et blessures sur agents de l’ordre, alors que ce sont eux, ces hommes sans foi ni loi, ces personnes abjectes qui ne craignent pas Dieu, ces racistes qui devaient être jugés pour agression, racisme et falsification de preuve qui devaient être sur le banc des accusés.
MAIS, AINSI VA LA VIE, SEULEMENT, CES PERSONNES DOIVENT JUSTE SAVOIR QUE L’INJUSTICE ET LE MAL NE PEUVENT PAS DURER ÉTERNELLEMENT ET QU’A FORCE DE TIRER SUR UNE CORDE, ELLE FINI PAR ROMPRE....
Mobilisons nous pour dire NON AU RACISME et non à la banalisation de l’injustice.
Recourons à toutes les voix légales et pacifiques pour que ces injustices n’atteignent pas un point de non retour.
Qu’Allah protège la Mauritanie.
Yacoub Ba.