634 000UM, c’est la somme que déclare avoir perdu la dame Fatimata Bocar Diallo à l’Union des Caisses d’Epargnes et de Crédit des Artisans (UCECA).
Des dizaines d’autres personnes, clientes de l’UCECA auraient, à des degrés différents, subi le même sort que Fatimata. L’UCECA a mis la clé sous le paillasson depuis 2007. L’Union a emporté avec elle nos économies » disent certains clients.
Ainsi du 06 juin 2006 au 13 février 2007, Fatimata, teinturière, affirme avoir perdu à elle seule 634 000UM dans les caisses de l’UCECA
Martelant son ire et son désespoir, elle pointe d’un doigt accusateur les responsables de l’Union qui, selon elle, ont brisé tous ses rêves. Accompagné de son frère, elle peine à retrouver les mots pour raconter sa mésaventure. Brandissant son carnet d’épargne sous le numéro 1887, elle déclare « L’UCECA est fermée depuis 2007, les responsables ont disparu avec notre argent. Nous avons saisi le ministre de l’artisanat, du commerce et de l’industrie en 2008, il nous avait promis de faire la lumière sur cette histoire, mais il n’a rien fait. En 2009, nous sommes revenus à la charge, le nouveau ministre nous avait promis de faire des recherches sur le dossier, mais depuis lors, rien, et en plus, on nous fait tourner en rond, au niveau du ministère ».
Pris par l’émotion, elle brandit la liste des personnes, selon elle, escroquées par la banque avec en titre : « Le président du groupement demande à l’UCECA le remboursement de leur argent , ils n ont jamais pris de crédit à l’UCECA.»
Pire, Fatimata déclare que les responsables de l’UCECA sont restés introuvables depuis la faillite de la boite.
« Ils sont restés introuvables depuis la fermeture de l’Union et en plus ils refusent de répondre au téléphone. » clame t-elle.
Pour les besoins de l’enquête nous avons joint au téléphone le Président du Conseil D’administration de l’UCECA, M Niang Ibrahima en premier lieu, ce dernier nous fait savoir qu’il est parti en mission. Après moult hésitations, il déclare qu’il est en réunion et de le rappeler plu tard. Même son de cloche chez le gérant de la caisse, M Kane Malick qui nous renvoie quant à lui au niveau de la direction. Mais il a oublié que la direction est vide depuis 2007.
Aucun des responsables de l’UCECA n’a osé se prononcer sur le sujet. Que cachent t-ils- où est passé l’argent de la caisse ? Qui les protégent ? Des questions qui continuent de tourmenter la tête des victimes et qui doit mériter l’attention des autorités.
Sous la tutelle du ministère de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, l’UCECA était une association mise sur pied en 1993 pour soutenir financièrement les petites entreprises commerciales et artisanales, mais l’expérience à tourné court.
Pour l’heure, ces teinturiers, petits commerçants et autres lancent un cri d’alarme au ministre de tutelle pour mettre fin à leur supplice.
Dialtabé
Source: Le quotidien
Des dizaines d’autres personnes, clientes de l’UCECA auraient, à des degrés différents, subi le même sort que Fatimata. L’UCECA a mis la clé sous le paillasson depuis 2007. L’Union a emporté avec elle nos économies » disent certains clients.
Ainsi du 06 juin 2006 au 13 février 2007, Fatimata, teinturière, affirme avoir perdu à elle seule 634 000UM dans les caisses de l’UCECA
Martelant son ire et son désespoir, elle pointe d’un doigt accusateur les responsables de l’Union qui, selon elle, ont brisé tous ses rêves. Accompagné de son frère, elle peine à retrouver les mots pour raconter sa mésaventure. Brandissant son carnet d’épargne sous le numéro 1887, elle déclare « L’UCECA est fermée depuis 2007, les responsables ont disparu avec notre argent. Nous avons saisi le ministre de l’artisanat, du commerce et de l’industrie en 2008, il nous avait promis de faire la lumière sur cette histoire, mais il n’a rien fait. En 2009, nous sommes revenus à la charge, le nouveau ministre nous avait promis de faire des recherches sur le dossier, mais depuis lors, rien, et en plus, on nous fait tourner en rond, au niveau du ministère ».
Pris par l’émotion, elle brandit la liste des personnes, selon elle, escroquées par la banque avec en titre : « Le président du groupement demande à l’UCECA le remboursement de leur argent , ils n ont jamais pris de crédit à l’UCECA.»
Pire, Fatimata déclare que les responsables de l’UCECA sont restés introuvables depuis la faillite de la boite.
« Ils sont restés introuvables depuis la fermeture de l’Union et en plus ils refusent de répondre au téléphone. » clame t-elle.
Pour les besoins de l’enquête nous avons joint au téléphone le Président du Conseil D’administration de l’UCECA, M Niang Ibrahima en premier lieu, ce dernier nous fait savoir qu’il est parti en mission. Après moult hésitations, il déclare qu’il est en réunion et de le rappeler plu tard. Même son de cloche chez le gérant de la caisse, M Kane Malick qui nous renvoie quant à lui au niveau de la direction. Mais il a oublié que la direction est vide depuis 2007.
Aucun des responsables de l’UCECA n’a osé se prononcer sur le sujet. Que cachent t-ils- où est passé l’argent de la caisse ? Qui les protégent ? Des questions qui continuent de tourmenter la tête des victimes et qui doit mériter l’attention des autorités.
Sous la tutelle du ministère de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, l’UCECA était une association mise sur pied en 1993 pour soutenir financièrement les petites entreprises commerciales et artisanales, mais l’expérience à tourné court.
Pour l’heure, ces teinturiers, petits commerçants et autres lancent un cri d’alarme au ministre de tutelle pour mettre fin à leur supplice.
Dialtabé
Source: Le quotidien
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