Dans une lettre adressée au Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) dénonce la violation, par le procureur de la République Ly Amadou Ciré, du code pénal mauritanien, avec le maintien du journaliste Hanevi Ould Dehah en prison au delà du terme de sa peine.
Le CPJ affirme être déjà choqué par l'emprisonnement d'un journaliste à cause de ses écrits, avant de déclarer que l’indignation s’accentue d’autant plus que le voici gardé sous une contrainte illégale.
Rappelons que le procureur de la République Ly Amadou Ciré fait l'objet d'une plainte déposée par la défense de Hanevi, contre lui et 3 autres fonctionnaires du ministère de la justice.
Le CPJ, équivalent anglo-saxon de Reporters sans frontières (RSF), est une organisation indépendante fondée en 1981 par des journalistes américains, afin d'observer les abus contre la presse et promouvoir sa liberté dans le monde. Son siège est à New York.
Le CPJ est membre de l’International Freedom of Expression Exchange (IFEX), un réseau virtuel mondial d’ONG qui surveille les violations à la liberté d’expression, organise, fédère ou relaie les campagnes conjointes et organisées par ses membres, pour la défense des journalistes, écrivains et d’autres personnes persécutées durant l’exercice de leur droit à la liberté d'expression.
Le courrier est disponible en anglais et en arabe sur le site du CPJ.
Nota : une copie de ce courrier a été envoyée, par le CPJ, au sénateur John Kerry, président depuis du Comité des affaires étrangères du Sénat et ancien candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine de 2004.
Source: Taqadoumy
Actualités
