A Boghé, suite à une banale bagarre, Jiddou, adolescent, a poignardé à mort un de ses amis, Iba, également adolescent. Effrayé par son geste, Jiddou, devant sa tante, a dit « j’ai tué Iba.»
La ville de Boghé s¬’est réveillée mercredi 10 février sous la consternation. A la suite d’une bagarre qui opposa deux amis du même clan, Ibrahima Saïdou Dia alias Iba a été poignardé sous le sternum par Jiddou O Brahim venu soutenir son ami, Ammi, qui se bagarrait avec le défunt encore élève de l’école primaire. Une chose inhabituelle jusqu’ici dans les mœurs des jeunes de la localité s’est produite durant cette soirée du mardi 09 février 2010 aux environs de 20 heures derrière le canal d’irrigation du Casier Pilote de Boghe. D’après des témoignages concordants, les deux jeunes, Iba et Ammi (un apprenti mécanicien) s’étaient disputés auparavant au cours d’une cérémonie de baptême dans le quartier de Boghé Dow. Les deux amis issus de « clan rivaux » décidèrent par la suite d’aller régler leurs comptes derrière le canal d’irrigation du Casier Pilote de Boghé. Pendant cette épreuve de force, Ammi a été terrassé par Iba. C’est à cet instant précis selon la version même de Ammi, que Jiddou O Brahim planta un coup de couteau dans le cœur de Iba avant de prendre la fuite. Arrivé chez lui, il annoncera à ses parents la mauvaise nouvelle. Il a dit : « J’ai tué Iba » rapporte sa tante. La clameur des témoins du drame alerta aussitôt les voisins et la famille de Iba. Ses parents se précipitent sur les lieux du drame pour le transporter au centre médical où le médecin n’a pu que constater son décès vers 21 heures. Les limiers de Mohamed Abdallahi O Mohamed Askar, commissaire, se lancent aussitôt à la recherche du présumé auteur du crime. Dans la foulé, 8 jeunes seront mis aux arrêts et l’auteur du crime en premier retrouvé chez lui hagard entrain de laver ses pieds. Ammi pris de panique s’était réfugié dans un garage mécanique engouffré dans une voiture de marque R 12. Au cours de l’interrogatoire, 6 parmi eux indexent Jiddou O Brahim comme responsable du crime. Apres avoir nié dans un premier temps, l’auteur du crime, Jiddou, finit par craquer et reconnaître son forfait, tard dans la soirée. Il accepte de conduire la police chez lui vers 1 h 30 du matin pour la récupération de l’arme avec laquelle il a tué son ami, Iba. Un couteau entaché encore de sang rapporte une source bien informée.
Ce drame relance le débat sur l’éducation des jeunes dans la ville de Boghé en particulier et le pays en général. La ville de Boghé est aujourd’hui infestée par des bandes qui écument les foyers dès la tombée de la nuit. Dans les établissements scolaires de la ville, les principaux sujets de prédilection de nos jeunes, c’est le sexe, l’argent et la drogue. Pratiquement, la grande majorité de ces jeunes (garçons et filles confondus) est devenue fumeurs de drogues douces. Le week-end, dans les soirées dansantes, c’est la débauche. Il suffit pour s’en rendre compte de faire un tour dans les salles de spectacle. Les jeunes n’ayant pas de ressources pour entretenir leurs copines se livrent au vol de biens d’autrui pour maintenir la fidélité de leurs amies. Les chaînes de télévision, les vidéos clubs, l’Internet ne sont pas étrangers à ces comportements. Mais aussi, les parents ont une grande part de responsabilité dans le comportement de leurs enfants. La plupart d’entre eux ont simplement démissionné de leurs devoirs.
Thièrno souleymane cp Brakna
Source: Quotidien Nouakchott
La ville de Boghé s¬’est réveillée mercredi 10 février sous la consternation. A la suite d’une bagarre qui opposa deux amis du même clan, Ibrahima Saïdou Dia alias Iba a été poignardé sous le sternum par Jiddou O Brahim venu soutenir son ami, Ammi, qui se bagarrait avec le défunt encore élève de l’école primaire. Une chose inhabituelle jusqu’ici dans les mœurs des jeunes de la localité s’est produite durant cette soirée du mardi 09 février 2010 aux environs de 20 heures derrière le canal d’irrigation du Casier Pilote de Boghe. D’après des témoignages concordants, les deux jeunes, Iba et Ammi (un apprenti mécanicien) s’étaient disputés auparavant au cours d’une cérémonie de baptême dans le quartier de Boghé Dow. Les deux amis issus de « clan rivaux » décidèrent par la suite d’aller régler leurs comptes derrière le canal d’irrigation du Casier Pilote de Boghé. Pendant cette épreuve de force, Ammi a été terrassé par Iba. C’est à cet instant précis selon la version même de Ammi, que Jiddou O Brahim planta un coup de couteau dans le cœur de Iba avant de prendre la fuite. Arrivé chez lui, il annoncera à ses parents la mauvaise nouvelle. Il a dit : « J’ai tué Iba » rapporte sa tante. La clameur des témoins du drame alerta aussitôt les voisins et la famille de Iba. Ses parents se précipitent sur les lieux du drame pour le transporter au centre médical où le médecin n’a pu que constater son décès vers 21 heures. Les limiers de Mohamed Abdallahi O Mohamed Askar, commissaire, se lancent aussitôt à la recherche du présumé auteur du crime. Dans la foulé, 8 jeunes seront mis aux arrêts et l’auteur du crime en premier retrouvé chez lui hagard entrain de laver ses pieds. Ammi pris de panique s’était réfugié dans un garage mécanique engouffré dans une voiture de marque R 12. Au cours de l’interrogatoire, 6 parmi eux indexent Jiddou O Brahim comme responsable du crime. Apres avoir nié dans un premier temps, l’auteur du crime, Jiddou, finit par craquer et reconnaître son forfait, tard dans la soirée. Il accepte de conduire la police chez lui vers 1 h 30 du matin pour la récupération de l’arme avec laquelle il a tué son ami, Iba. Un couteau entaché encore de sang rapporte une source bien informée.
Ce drame relance le débat sur l’éducation des jeunes dans la ville de Boghé en particulier et le pays en général. La ville de Boghé est aujourd’hui infestée par des bandes qui écument les foyers dès la tombée de la nuit. Dans les établissements scolaires de la ville, les principaux sujets de prédilection de nos jeunes, c’est le sexe, l’argent et la drogue. Pratiquement, la grande majorité de ces jeunes (garçons et filles confondus) est devenue fumeurs de drogues douces. Le week-end, dans les soirées dansantes, c’est la débauche. Il suffit pour s’en rendre compte de faire un tour dans les salles de spectacle. Les jeunes n’ayant pas de ressources pour entretenir leurs copines se livrent au vol de biens d’autrui pour maintenir la fidélité de leurs amies. Les chaînes de télévision, les vidéos clubs, l’Internet ne sont pas étrangers à ces comportements. Mais aussi, les parents ont une grande part de responsabilité dans le comportement de leurs enfants. La plupart d’entre eux ont simplement démissionné de leurs devoirs.
Thièrno souleymane cp Brakna
Source: Quotidien Nouakchott
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