
Le lieutenant colonel Seyidna Oumar Ould Elemine a qualifié sa mise aux arrêts, la semaine dernière, de «complot ourdi contre sa propre personne de la part de quelque chef militaire et proche parent au vrai coupable».
Dans un contact téléphonique avec l’ANI, l’officier Seyidna Oumar a expliqué que cette affaire remonte à 2006, quand il était commandant de la Compagnie des Services régionale(CSR) de la 6ème région militaire(RM). Une mission de la direction du matériel était de passage à la 6ème RM pour un contrôle physique de l’armement en stock dans la base, dont Ould Elemine était responsable. Quand il ne restait plus qu’un magasin isolé contenant, en principe, des armes reformées de type « Seminov » et « FAL », l’adjudant Mohamed Salem, responsable de stock d’armes depuis 10 ans, avait prétendu que le lieu est insalubre et qu’il devrait le « rendre plus propre pour accueillir les contrôleurs ». Et Seyedna Oumar de poursuivre : « Ce n’était qu’une allégation mensongère, car le sous officier qui devrait se présenter le lendemain pour le contrôle du magasin, avait feint d’être malade pour se dérober. Contacté par son chef, il avait avancé qu’il se trouvait dans une clinique de la place où il doit subir un traitement. Par la suite, c’est le black out ; plus de téléphone et Mohamed Salem déserta son domicile sis à Hay El Askeri de Toujounine. On retrouvera plus tard les clefs du magasin chez lui et au moment de passer au contrôle en ouvrant le magasin, les lieux étaient presque vide. Il n’avait que trop peu de ce qui est consigné dans les registres du matériel ».
En tant commandant d’unité, poursuit le Lt colonel Seyidna Oumar, j’ai tout de suite dressé PV et rédigé un rapport circonstancié concernant cette affaire. C’est plus tard, en février 2009 que l’adjudant Mohamed Salem va refaire surface, pour être mis aux arrêts de rigueur.
L’officier s’est, par la suite demandé le pourquoi de cette réapparition subite du sous-officier venu de son propre chef se rendre à son unité, après trois ans de disparition ? Il répondra que cela se justifie par le fait que ce dernier a reçu des garanties de la part de son parent, en l’occurrence le commandant actuel de la 6ème RM, dans la perspective de le blanchir en lui faisant dire que c’était moi(Seyidna Oumar)qui lui avais donné l’ordre de faire sortir les armes disparues du magasin. Il lui a, semble-t-il inculqué l’idée de rester catégorique sur cette machination devant tout les enquêteurs.
Seyidna Oumar a souligné : « J’estime que le commandant de la 6ème RM est responsable de l’arrestation arbitraire dont je fais l’objet depuis plusieurs jours. Je suis totalement innocent par rapport aux faits qui me sont injustement reprochés ».
Et Seyidna Oumar de s’interroger, en dernier lieu : « Pourquoi cette réapparition subite ? N’avais-je pas, moi-même, insisté sur la nécessité de contrôler ce magasin d’armement ? »
Seyidna Oumar qui était en service à l’état major particulier du président de la République été surpris, quand ses chefs hiérarchiques lui avait notifié qu’il est mis aux arrêts pour des raisons qu’il n’arrive pas à comprendre.
Source:[ANI]url:
Dans un contact téléphonique avec l’ANI, l’officier Seyidna Oumar a expliqué que cette affaire remonte à 2006, quand il était commandant de la Compagnie des Services régionale(CSR) de la 6ème région militaire(RM). Une mission de la direction du matériel était de passage à la 6ème RM pour un contrôle physique de l’armement en stock dans la base, dont Ould Elemine était responsable. Quand il ne restait plus qu’un magasin isolé contenant, en principe, des armes reformées de type « Seminov » et « FAL », l’adjudant Mohamed Salem, responsable de stock d’armes depuis 10 ans, avait prétendu que le lieu est insalubre et qu’il devrait le « rendre plus propre pour accueillir les contrôleurs ». Et Seyedna Oumar de poursuivre : « Ce n’était qu’une allégation mensongère, car le sous officier qui devrait se présenter le lendemain pour le contrôle du magasin, avait feint d’être malade pour se dérober. Contacté par son chef, il avait avancé qu’il se trouvait dans une clinique de la place où il doit subir un traitement. Par la suite, c’est le black out ; plus de téléphone et Mohamed Salem déserta son domicile sis à Hay El Askeri de Toujounine. On retrouvera plus tard les clefs du magasin chez lui et au moment de passer au contrôle en ouvrant le magasin, les lieux étaient presque vide. Il n’avait que trop peu de ce qui est consigné dans les registres du matériel ».
En tant commandant d’unité, poursuit le Lt colonel Seyidna Oumar, j’ai tout de suite dressé PV et rédigé un rapport circonstancié concernant cette affaire. C’est plus tard, en février 2009 que l’adjudant Mohamed Salem va refaire surface, pour être mis aux arrêts de rigueur.
L’officier s’est, par la suite demandé le pourquoi de cette réapparition subite du sous-officier venu de son propre chef se rendre à son unité, après trois ans de disparition ? Il répondra que cela se justifie par le fait que ce dernier a reçu des garanties de la part de son parent, en l’occurrence le commandant actuel de la 6ème RM, dans la perspective de le blanchir en lui faisant dire que c’était moi(Seyidna Oumar)qui lui avais donné l’ordre de faire sortir les armes disparues du magasin. Il lui a, semble-t-il inculqué l’idée de rester catégorique sur cette machination devant tout les enquêteurs.
Seyidna Oumar a souligné : « J’estime que le commandant de la 6ème RM est responsable de l’arrestation arbitraire dont je fais l’objet depuis plusieurs jours. Je suis totalement innocent par rapport aux faits qui me sont injustement reprochés ».
Et Seyidna Oumar de s’interroger, en dernier lieu : « Pourquoi cette réapparition subite ? N’avais-je pas, moi-même, insisté sur la nécessité de contrôler ce magasin d’armement ? »
Seyidna Oumar qui était en service à l’état major particulier du président de la République été surpris, quand ses chefs hiérarchiques lui avait notifié qu’il est mis aux arrêts pour des raisons qu’il n’arrive pas à comprendre.
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