Un avril noir aux cheveux blancs Avril 89.

Gardons tous une pensée pieuse à l’endroit de toutes les victimes de la barbarie injustifiée orchestrée par des mains cruelles de part et d’autre du fleuve qui sépara pour la première fois ses fils disséminés entre – les -eaux des deux rives que l’histoire et la géographie liait depuis des siècles.



Un avril noir aux cheveux blancs Avril 89.
Un mois qui rappelle de tristes faits tragiques dont l’histoire retiendra longtemps encore la bêtise humaine.
Gardons tous une pensée pieuse à l’endroit de toutes les victimes de la barbarie injustifiée orchestrée par des mains cruelles de part et d’autre du fleuve qui sépara pour la première fois ses fils disséminés entre – les -eaux des deux rives que l’histoire et la géographie liait depuis des siècles.

Nous osons espérer que cet avril noir a fait pousser des cheveux blancs à tous ceux qui ont vécu, observé, subi ces heurts communautaires. Puisse ces cheveux blancs être des témoins d’une sagesse candide retrouvée, d’une tolérance partagée et d’une unité garantie. Tous avons vécu dans nos chairs et nos conscience ces jours noirs.



Tous jeunes alors devenus adultes aujourd’hui avons souffert de la déchirure fratricide subie entre mauritaniens et sénégalais ou entre mauritaniens tout court.
Cette douloureuse épreuve absurde qui pose plus de questions encore qu’elle n’apporte de réponses a besoin d’une forte énergie psychologique, une force spirituelle pour tourner la page de ce drame.
L’histoire des peuples est jalonnée de tragédies. Nous devons ériger chaque jour des remparts impénétrables pour contenir les passions contre les démons de la violence. C’est notre devoir qui doit fonder notre raison d’exister et de cohabiter ensemble.


Source : Le Rénovateur quotidien

Lundi 18 Avril 2011
Boolumbal Boolumbal
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