
Alors que Messeoud Ould Boukheir, le président du FNDD a assisté aux festivités officielles du 28 novembre, son alter ego, Ahmed Daddah, président du RFD, optait pour le boycott. Pour les observateurs, il s'agit là d'un divorce resultant de la différence de vue entre les deux ténors de l'opposition, arrivé respectivement deuxième et troisième lors des dernières présidentielles.
Flatté de sa seconde position qui le confère de facto chef de file de l'opposition démocratique (poste rémunéré en avantages et en nature), Ould Boukheir sait qu'il a tout à perdre en persistant dans le boycott. Son poste de président de l'assemblée pourrait lui filer entre les doigts à la moindre législative anticipée.
En effet, qui peut lui garantir une réelection facile? Quant à Ahmed Daddah, il a tout intérêt à ne pas reconnaître les présidentielles. Autrement, il admettrait sa troisième place, synonyme de disqualification dans la course pour la présidence de l'opposition.
Ces intérêts divergents entre les deux ténors de l'opposition expliquent aujourd'hui l'étirement des positions. L'on ne pourrait, en bon démocrate que s'étonner des choix de Mr Daddah qui avait bel et bien participé lors des festivités de l'année dernière, en pleine période de rectification pour opter pour l'inverse aujourd'hui.
En attendant de trouver une franche explication, l'on peut se hasarder à dire que ce divorce avec Messaoud constitue le troisième du genre. Tout remariage est d'ores et déjà proscrit, à moins d'un "barayego" salutaire.
M.S et M. O/ T
Source: Mauritanies1
Flatté de sa seconde position qui le confère de facto chef de file de l'opposition démocratique (poste rémunéré en avantages et en nature), Ould Boukheir sait qu'il a tout à perdre en persistant dans le boycott. Son poste de président de l'assemblée pourrait lui filer entre les doigts à la moindre législative anticipée.
En effet, qui peut lui garantir une réelection facile? Quant à Ahmed Daddah, il a tout intérêt à ne pas reconnaître les présidentielles. Autrement, il admettrait sa troisième place, synonyme de disqualification dans la course pour la présidence de l'opposition.
Ces intérêts divergents entre les deux ténors de l'opposition expliquent aujourd'hui l'étirement des positions. L'on ne pourrait, en bon démocrate que s'étonner des choix de Mr Daddah qui avait bel et bien participé lors des festivités de l'année dernière, en pleine période de rectification pour opter pour l'inverse aujourd'hui.
En attendant de trouver une franche explication, l'on peut se hasarder à dire que ce divorce avec Messaoud constitue le troisième du genre. Tout remariage est d'ores et déjà proscrit, à moins d'un "barayego" salutaire.
M.S et M. O/ T
Source: Mauritanies1