Je suis très inquiet d'entendre certains Mauritaniens sur la toile qui ont tendance à confondre la défense des droits bafoués par rapport à une communauté ou l'ethnie selon les victimes. Ils ont maladroitement dressé un tableau sur la base d'une mentalité rétrograde de catalogage systématique. Cette régression de consciences intellectuelles m'intrigue au point j'ai décidé de lancer un débat public. Quand on dénonce le racisme, les épurations éthiques, l'enrôlement en cours qui exclut tous les noirs, les esprits étroits pensent, seules les ethnies : peulh, soninké, wolof et bambara sont concernés. En parlant de l'esclavage, ils nous disent, c'est un problème qui concerne les haratine. D'autres sont allés très loin dans cette gymnastique, au point s'ils prononcent les mots « négro-africain ou negro-mauritanien », les haratine sont exclus d'office avec exultation dont nul ne sait d'où puisent-ils leurs idées moyenâgeuses ; arguant ces derniers parlent une langue différente donc ils sont arabes. Nos intellectuels ont oubliés l'esclavage puise sa source sur le racisme et les préjugés. Nous sommes tout à fait conscients les différents chefs d'état Mauritaniens ont abusés la honteuse carte du communautarisme latent pour discriminer, diviser la population Mauritanienne ; mais cela ne devrait nous o
uvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de commettre la même terrible et abominable erreur. Nous ne pouvons prétendre combattre un système de l'hégémonie raciale construit sur les injustices, le tribalisme, l'ethnicité, les castes en le refondant autrement avec des calculs politiques. L'homme est naturellement têtu, qu'on le veut où pas, les haratine constituent une ethnie à part entière selon les uns, une tribu selon les autres, adaptez le à votre vocabulaire. Nous voyons le défiler des ignorants gourous du pouvoir, exhibant l'introduction dans la Constitution la criminalisation de l'esclavage comme une avancée significative. C'est une excellente chose de reconnaître le caractère criminel de l'esclavage, mais la question ne sera résolue que si la communauté victime est reconnue dans la même constitution d'autant plus qu'elle est majoritaire. Pourquoi le racisme n'a pas été criminalisé dans cette constitution pour garantir l'égalité et l'équité parfaite entre les mauritaniens ? Les dirigeants Mauritaniens nous lancent ils des flèches indirectes sur la triste réalité qu'ils ont le droit d'être racistes étant donner le problème n'a pas été transcrit dans la constitution ? Les haratine sont noirs et africains, la langue qu'ils partagent dans la douleur avec leurs maîtres maures blancs ne constitue pas une identité. J'insiste, persiste et signe jamais une langue ne constitue l'identité d'une personne ou d'une race.
Le président de l'association des haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) Mohamed Yahya Ould Ciré: « Les haratine sont noirs, je suis négro-africain et à ce titre je revendique ma négritude. « Arabe-noir » n'a aucun sens parce qu'il n'y a pas d'arabe noir. Sociologiquement, il n'y a pas d'arabe Noir, il y a des arabes qui ont réduit des noirs à l'esclavage et, à ce titre, ils les ont acculturés. Ce sont donc des Noirs esclaves dans une communauté arabe donnée. Le fait de vouloir faire des Haratine des arabes est un prolongement de l'esclavage. Il s'agit d'une nouvelle idéologie pour les maintenir sous le joug des Maures. »
Les Maures considèrent les Noirs, en général, comme des captifs. Mais les Noirs qu'ils ont pu jusqu'ici capturer et réussi à mettre sous leur Joug sont, en particulier, les indigènes du Soudan et du Sénégal, ces Colonies étant à proximité de la Mauritanie et se trouvant aliéné être les greniers où ils vont, tous les ans, s'approvisionner en vivre dont leur pays désert est dépourvu et en captifs dont ils ont besoin pour leurs divers travaux, considérant eux-mêmes tout travail comme un déshonneur.
Les tatouages que portent encore la plupart des captifs et les idiomes de leur pays d'origine dont ils ont Jalousement gardé l'usage, permettent de les identifier et de se rendre compte de la proportion dans laquelle les diverses races du Soudan et du Sénégal ont payé des-tributs à la captivité en Mauritanie.
Au premier rang sont les Bambaras et les Senoufos, races qui ont fourni et fournissent le plus gros effectif; des troupes sénégalaises et dont on connaît la qualité; essentielle : « Résistance stoïque aux fatigues et aux privations» Viennent ensuite les Sarakholés, les Toucouleurs, les Bobos, les Mossis, etc. Aux yeux des Maures, les captifs sont, ni plus ni moins, des bêtes de somme. Ils les gratifient de coups comme telles et leur donnent n'importe quoi à manger. Fait à Tamchakett, le 10 Avril 1931. Par Louis HUNKANRIN
Nous sommes condamnés à se dresser comme un seul homme contre les injustices, c'est la seule voie qui nous mènera vers la victoire et évitons communautarisation des nobles causes.
Diko hanoune
uvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de commettre la même terrible et abominable erreur. Nous ne pouvons prétendre combattre un système de l'hégémonie raciale construit sur les injustices, le tribalisme, l'ethnicité, les castes en le refondant autrement avec des calculs politiques. L'homme est naturellement têtu, qu'on le veut où pas, les haratine constituent une ethnie à part entière selon les uns, une tribu selon les autres, adaptez le à votre vocabulaire. Nous voyons le défiler des ignorants gourous du pouvoir, exhibant l'introduction dans la Constitution la criminalisation de l'esclavage comme une avancée significative. C'est une excellente chose de reconnaître le caractère criminel de l'esclavage, mais la question ne sera résolue que si la communauté victime est reconnue dans la même constitution d'autant plus qu'elle est majoritaire. Pourquoi le racisme n'a pas été criminalisé dans cette constitution pour garantir l'égalité et l'équité parfaite entre les mauritaniens ? Les dirigeants Mauritaniens nous lancent ils des flèches indirectes sur la triste réalité qu'ils ont le droit d'être racistes étant donner le problème n'a pas été transcrit dans la constitution ? Les haratine sont noirs et africains, la langue qu'ils partagent dans la douleur avec leurs maîtres maures blancs ne constitue pas une identité. J'insiste, persiste et signe jamais une langue ne constitue l'identité d'une personne ou d'une race.
Le président de l'association des haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) Mohamed Yahya Ould Ciré: « Les haratine sont noirs, je suis négro-africain et à ce titre je revendique ma négritude. « Arabe-noir » n'a aucun sens parce qu'il n'y a pas d'arabe noir. Sociologiquement, il n'y a pas d'arabe Noir, il y a des arabes qui ont réduit des noirs à l'esclavage et, à ce titre, ils les ont acculturés. Ce sont donc des Noirs esclaves dans une communauté arabe donnée. Le fait de vouloir faire des Haratine des arabes est un prolongement de l'esclavage. Il s'agit d'une nouvelle idéologie pour les maintenir sous le joug des Maures. »
Les Maures considèrent les Noirs, en général, comme des captifs. Mais les Noirs qu'ils ont pu jusqu'ici capturer et réussi à mettre sous leur Joug sont, en particulier, les indigènes du Soudan et du Sénégal, ces Colonies étant à proximité de la Mauritanie et se trouvant aliéné être les greniers où ils vont, tous les ans, s'approvisionner en vivre dont leur pays désert est dépourvu et en captifs dont ils ont besoin pour leurs divers travaux, considérant eux-mêmes tout travail comme un déshonneur.
Les tatouages que portent encore la plupart des captifs et les idiomes de leur pays d'origine dont ils ont Jalousement gardé l'usage, permettent de les identifier et de se rendre compte de la proportion dans laquelle les diverses races du Soudan et du Sénégal ont payé des-tributs à la captivité en Mauritanie.
Au premier rang sont les Bambaras et les Senoufos, races qui ont fourni et fournissent le plus gros effectif; des troupes sénégalaises et dont on connaît la qualité; essentielle : « Résistance stoïque aux fatigues et aux privations» Viennent ensuite les Sarakholés, les Toucouleurs, les Bobos, les Mossis, etc. Aux yeux des Maures, les captifs sont, ni plus ni moins, des bêtes de somme. Ils les gratifient de coups comme telles et leur donnent n'importe quoi à manger. Fait à Tamchakett, le 10 Avril 1931. Par Louis HUNKANRIN
Nous sommes condamnés à se dresser comme un seul homme contre les injustices, c'est la seule voie qui nous mènera vers la victoire et évitons communautarisation des nobles causes.
Diko hanoune
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