Le recensement à vocation d’État civil, entrepris par le Ministère de l'intérieur, provoque beaucoup de craintes au sein de la population. Les citoyens mauritaniens sont confrontés à des obstacles incessants et tracassant, provoquant un sentiment partagé d’exclusion chez communauté négro-mauritanienne.
Les réseaux sociaux sur l'internet se sont mis dans la lutte. Depuis, une semaine, sur Facebook, les jeunes nouackchottois et ceux de la diaspora négro mauritanienne, s’activent énergiquement pour dénoncer, ce qu’ils appellent "un crime programmé contre les noirs par l'Etat". En effet, une page facebook a été créée sous le nom " Ne touche pas à ma nationalité". " Je suis noir et Mauritanien" est le slogan partagé au sein du groupe, constate-t-on.
Alakhbar info a interrogé, l’initiateur du ce groupe M.Yacoub Bâ et conseiller municipal à la commune de Sebkha.
Interpellé sur la naissance spontanée de ce groupe, Monsieur Bâ nous confie : " Je suis conseiller municipal et de ce fait des personnes viennent me voir pour me parler des tracasseries et des humiliations qu’ils vivent au centre de recensement. Moi-même, j’ai plusieurs proches qui ont été injustement rejetés. J’ai décidé de créer ce groupe pour conscientiser et sensibiliser l’opinion publique sur les injustices que nous vivons quasi-quotidiennement depuis le lancement de cette opération ».
Je vous donne l’exemple de mon oncle qui s’appelle Abdallahi Niass, qui est de Debaye, dans le Trarza et qui a servi toute sa vie au ministère des Finances aujourd’hui à la retraite. II a été rejeté par un petit gars qui s’est mis à lui poser des questions du genre « Connaissez-vous untel ? Ou se situe Dabaye ?, ajoute le conseiller municipal.
Pour le conseiller municipal, les objectifs le groupe « Ne touche pas à ma nationalité », se donne les objectifs suivants: "se faire entendre en organisant des sit-in, des manifestations voire plus, pour poser les conditions claires et justes pour tous les citoyens et faire arrêter ce recensement. Nous avons programmé en effet un sit-in jeudi 30 juin à 10 heurs, devant le centre d’accueil situé à la maison du livre de Sebkha.
Alakhbar a aussi interrogé des personnalités politiques investis dans la sensibilisation et la mobilisation du groupe. Pour Kaw Touré, le porte-parole des Forces de libration africaines de Mauritanie acteur au sein du groupe : "l´objectif du groupe n’est rien d´autre que celui de sensibiliser et mobiliser l´opinion nationale et internationale sur cette politique de "dénégrification" du pays. Après l’échec de la politique de la déportation physique des négro-mauritaniens en 89-90, maintenant on veut seulement leur bannir et les priver de leurs droits civiques à travers ce recensement honteux et abject, alerte-t-il.
Énergiquement engagé dans la dénonciation du recensement, Mohamed Abdallah pense que le groupe à besoin d'être ouvert à tous et même si on est certain que c'est un problème des noirs. On essaie de parler des autres puisque ce recensement posent aussi problème aux maures. On a par exemple créerle même groupe en arabe pour les mauritaniens qui ne lisent pas le français". Pour lui, il reste de prouver les aberrations par des preuves à l'appui, notamment des témoignages des victimes, en se servant de Youtube, note-il.
Créé il y a deux jours, le groupe comptabilise déjà plus 300 membres issus de toutes les composantes nationales.
Source: http://fr.alakhbar.info
Les réseaux sociaux sur l'internet se sont mis dans la lutte. Depuis, une semaine, sur Facebook, les jeunes nouackchottois et ceux de la diaspora négro mauritanienne, s’activent énergiquement pour dénoncer, ce qu’ils appellent "un crime programmé contre les noirs par l'Etat". En effet, une page facebook a été créée sous le nom " Ne touche pas à ma nationalité". " Je suis noir et Mauritanien" est le slogan partagé au sein du groupe, constate-t-on.
Alakhbar info a interrogé, l’initiateur du ce groupe M.Yacoub Bâ et conseiller municipal à la commune de Sebkha.
Interpellé sur la naissance spontanée de ce groupe, Monsieur Bâ nous confie : " Je suis conseiller municipal et de ce fait des personnes viennent me voir pour me parler des tracasseries et des humiliations qu’ils vivent au centre de recensement. Moi-même, j’ai plusieurs proches qui ont été injustement rejetés. J’ai décidé de créer ce groupe pour conscientiser et sensibiliser l’opinion publique sur les injustices que nous vivons quasi-quotidiennement depuis le lancement de cette opération ».
Je vous donne l’exemple de mon oncle qui s’appelle Abdallahi Niass, qui est de Debaye, dans le Trarza et qui a servi toute sa vie au ministère des Finances aujourd’hui à la retraite. II a été rejeté par un petit gars qui s’est mis à lui poser des questions du genre « Connaissez-vous untel ? Ou se situe Dabaye ?, ajoute le conseiller municipal.
Pour le conseiller municipal, les objectifs le groupe « Ne touche pas à ma nationalité », se donne les objectifs suivants: "se faire entendre en organisant des sit-in, des manifestations voire plus, pour poser les conditions claires et justes pour tous les citoyens et faire arrêter ce recensement. Nous avons programmé en effet un sit-in jeudi 30 juin à 10 heurs, devant le centre d’accueil situé à la maison du livre de Sebkha.
Alakhbar a aussi interrogé des personnalités politiques investis dans la sensibilisation et la mobilisation du groupe. Pour Kaw Touré, le porte-parole des Forces de libration africaines de Mauritanie acteur au sein du groupe : "l´objectif du groupe n’est rien d´autre que celui de sensibiliser et mobiliser l´opinion nationale et internationale sur cette politique de "dénégrification" du pays. Après l’échec de la politique de la déportation physique des négro-mauritaniens en 89-90, maintenant on veut seulement leur bannir et les priver de leurs droits civiques à travers ce recensement honteux et abject, alerte-t-il.
Énergiquement engagé dans la dénonciation du recensement, Mohamed Abdallah pense que le groupe à besoin d'être ouvert à tous et même si on est certain que c'est un problème des noirs. On essaie de parler des autres puisque ce recensement posent aussi problème aux maures. On a par exemple créerle même groupe en arabe pour les mauritaniens qui ne lisent pas le français". Pour lui, il reste de prouver les aberrations par des preuves à l'appui, notamment des témoignages des victimes, en se servant de Youtube, note-il.
Créé il y a deux jours, le groupe comptabilise déjà plus 300 membres issus de toutes les composantes nationales.
Source: http://fr.alakhbar.info
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