« C’est avec un cœur meurtri et une âme brisée que j’envoie ce mail sur notre forum Jamaa pour informer que le massacre des peuls a commencé Guinée et continue de bel depuis lundi au vu et su de tout monde ». Cette phrase sort de la bouche de M. Tidiane Barry, un membre du groupe social Jamaa.
Selon lui : « Au jour d’aujourd’hui personne ne dit rien et personne ne fait, car tout simplement c’est des peuls qu’on tue. Dans mon pays la vie d’un peul est aussi vile que celle d’une mouche ». Et d’ajouter : « Assassinat, enlèvement d’enfants, viols des femmes, saccage des boutiques et des maisons se font jour et nuit sans que Sékouba Konaté ne dise rien, sans que la communauté internationale ne dise rien. Tous les ingrédients d’un génocide peul sont réunis, le plan est en cours d’excursion ».
Toujours selon Barry : « Il est grand temps qu’on se lève, qu’on bouge et qu’on arrête de parler. Dès demain tout peul où qu’il se trouve doit sortir au moins pour manifester son opposition à ce massacre d’une population sans défense dont la seule faute est d’être peul ». Et comme pour démentir les informations officielles qui parlent de 7 morts au cours de la semaine, Barry remonte le déluge : « Depuis lundi passé, il y a eu plus de 120 morts, un médecin de l’hôpital I. D. affirme que rien que dans cet hôpital est entassé une centaine des victimes, tous des femmes et jeunes peuls. Il décrit des scènes horribles. Tous raflés dans la rue à travers des barrages installés pour trier peul et non peul ».
Toujours selon Barry qui fait du net son mur de lamentation : « Il y a ma tante dans ce lot de 120 personnes victimes de la violence mortuaire en Guinée. Elle est morte lundi soir à Mamou juste après la publication de résultats. Mon ami Oumar a perdu sa maman à Wanindara le mardi matin, mon amie Aïssatou Diallo m’a appelé pour me dire en pleurant qu’ils ont abattu son neveu Alpha Bocar à Bambeto. Une autre amie Assy Diallo m’a envoyé un texto pour m’informer qu’ils tué son cousin à Cosa. Ce matin, c’est notre frère Bhouria qui m’informe qu’ils ont tiré sur son neveu, le jeune homme a reçu trois balles, il ne sait pas encore s’il est vivant ou pas. Plusieurs personnes ont été enlevées depuis lundi, parmi elles, des enfants ; ce qui est nouveau. A Dalaba, une cinquantaine de filles ont été enlevées et amenées dans le camp militaire de la ville pour servir d’esclaves sexuels. Hier nuit, j’ai reçu 3 coups de fil venant de ma famille à Mongo, des appels de détresse. Ils m’ont fait écouter les tirs au téléphone en me disant que cette fois-ci, les militaires vont défoncer la porte et rentrer pour les tuer. « Si bhe warii men en accindiranay hakkee, on du’anto men… », me disaient-ils au téléphone. A Coleyah, ce sont les partisans d’Alpha Condé qui viennent jeter les cailloux dans la cour de mon cousin en criant « qu’une femme peule n’a porté et ne portera jamais un président, et d’ailleurs, ils disaient qu’ils vont exterminer tous les peuls… »
Son récit terminé, Tidiane Barry sonne la révolte à partir du net, invitant mille personnes au Sénégal, la même chose au Mali, la même chose en Gambie, au Burkina, en Sierra Léone, en scandant : « sauver la population guinéenne, nous sommes tous des guinéens, nous tous des peuls, non à la purification ethnique, non à la complicité de… ». Et de faire dans l’advertance : « Je sais que dans la plupart des pays africains, manifester est interdit, mais au moins, arrêter son travail et/ou ses activités pour quelques heures à cause d’une manifestation dans votre pays en sauvant des vies en Guinée est un risque qu’on peut prendre quand même ».
Et de paraphraser Almami Bocar Biro en déclarant que « promouvoir la langue et la culture peule commence par sauver les peuls en danger… ».
source:www.ferloo.com
Selon lui : « Au jour d’aujourd’hui personne ne dit rien et personne ne fait, car tout simplement c’est des peuls qu’on tue. Dans mon pays la vie d’un peul est aussi vile que celle d’une mouche ». Et d’ajouter : « Assassinat, enlèvement d’enfants, viols des femmes, saccage des boutiques et des maisons se font jour et nuit sans que Sékouba Konaté ne dise rien, sans que la communauté internationale ne dise rien. Tous les ingrédients d’un génocide peul sont réunis, le plan est en cours d’excursion ».
Toujours selon Barry : « Il est grand temps qu’on se lève, qu’on bouge et qu’on arrête de parler. Dès demain tout peul où qu’il se trouve doit sortir au moins pour manifester son opposition à ce massacre d’une population sans défense dont la seule faute est d’être peul ». Et comme pour démentir les informations officielles qui parlent de 7 morts au cours de la semaine, Barry remonte le déluge : « Depuis lundi passé, il y a eu plus de 120 morts, un médecin de l’hôpital I. D. affirme que rien que dans cet hôpital est entassé une centaine des victimes, tous des femmes et jeunes peuls. Il décrit des scènes horribles. Tous raflés dans la rue à travers des barrages installés pour trier peul et non peul ».
Toujours selon Barry qui fait du net son mur de lamentation : « Il y a ma tante dans ce lot de 120 personnes victimes de la violence mortuaire en Guinée. Elle est morte lundi soir à Mamou juste après la publication de résultats. Mon ami Oumar a perdu sa maman à Wanindara le mardi matin, mon amie Aïssatou Diallo m’a appelé pour me dire en pleurant qu’ils ont abattu son neveu Alpha Bocar à Bambeto. Une autre amie Assy Diallo m’a envoyé un texto pour m’informer qu’ils tué son cousin à Cosa. Ce matin, c’est notre frère Bhouria qui m’informe qu’ils ont tiré sur son neveu, le jeune homme a reçu trois balles, il ne sait pas encore s’il est vivant ou pas. Plusieurs personnes ont été enlevées depuis lundi, parmi elles, des enfants ; ce qui est nouveau. A Dalaba, une cinquantaine de filles ont été enlevées et amenées dans le camp militaire de la ville pour servir d’esclaves sexuels. Hier nuit, j’ai reçu 3 coups de fil venant de ma famille à Mongo, des appels de détresse. Ils m’ont fait écouter les tirs au téléphone en me disant que cette fois-ci, les militaires vont défoncer la porte et rentrer pour les tuer. « Si bhe warii men en accindiranay hakkee, on du’anto men… », me disaient-ils au téléphone. A Coleyah, ce sont les partisans d’Alpha Condé qui viennent jeter les cailloux dans la cour de mon cousin en criant « qu’une femme peule n’a porté et ne portera jamais un président, et d’ailleurs, ils disaient qu’ils vont exterminer tous les peuls… »
Son récit terminé, Tidiane Barry sonne la révolte à partir du net, invitant mille personnes au Sénégal, la même chose au Mali, la même chose en Gambie, au Burkina, en Sierra Léone, en scandant : « sauver la population guinéenne, nous sommes tous des guinéens, nous tous des peuls, non à la purification ethnique, non à la complicité de… ». Et de faire dans l’advertance : « Je sais que dans la plupart des pays africains, manifester est interdit, mais au moins, arrêter son travail et/ou ses activités pour quelques heures à cause d’une manifestation dans votre pays en sauvant des vies en Guinée est un risque qu’on peut prendre quand même ».
Et de paraphraser Almami Bocar Biro en déclarant que « promouvoir la langue et la culture peule commence par sauver les peuls en danger… ».
source:www.ferloo.com
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