Le programme « solidarité 2011 » lancé en janvier 2011 est loin de profiter à toutes les populations vulnérables du pays. La subjectivité et la partialité dans le choix des localités cibles, des points de ventes et des responsables de boutiques témoins, expliqueraient l’isolement de certaines localités et communautés.
Ainsi dans les villages de Ndiago à Gani (soit une trentaine de villages), on ne compterait que quelques trois points de ventes. Les village wolofs, peuls et harratines sont ainsi oubliés du programme.
Plusieurs démarches auraient pourtant été entreprises pour rappeler les autorités locales et du Ministère du commerce, la nécessite d’implanter des boutiques à Garack, Chigara, Tounguene, Gani ou Tambass mais n’ont jamais trouvé une oreille attentive. L’autorité locale aurait même suggéré aux villageois de se déplacer à Rosso, pour leur approvisionnement.
Quand on connait les difficultés de transport dans la Chemama et la faiblesse des revenus des populations, une telle suggestion relèverait de l’utopie.
Les responsables de cette situation sont connus de tous, ils appartiennent à des milieux politico affairistes et directement impliqués dans le programme Solidarité.
D’une enveloppe globale de près de 26 milliards, 652 millions, ce programme pourrait efficacement contribuer au soulagement de la souffrance des paysans par la subvention des denrées de première nécessité mais également par l’achat de semences, la disponibilisation du matériel agricole, l’achat de la production cerealiere des agriculteurs locaux, la réhabilitation des ouvrages agricoles et la protection des périmètres.
Au lieu de tout cela, les «politiques» se sont emparés du programme pour des visées électorales et pour récompenser des amis ou des parents. Cela est inacceptable.
cridem
Ainsi dans les villages de Ndiago à Gani (soit une trentaine de villages), on ne compterait que quelques trois points de ventes. Les village wolofs, peuls et harratines sont ainsi oubliés du programme.
Plusieurs démarches auraient pourtant été entreprises pour rappeler les autorités locales et du Ministère du commerce, la nécessite d’implanter des boutiques à Garack, Chigara, Tounguene, Gani ou Tambass mais n’ont jamais trouvé une oreille attentive. L’autorité locale aurait même suggéré aux villageois de se déplacer à Rosso, pour leur approvisionnement.
Quand on connait les difficultés de transport dans la Chemama et la faiblesse des revenus des populations, une telle suggestion relèverait de l’utopie.
Les responsables de cette situation sont connus de tous, ils appartiennent à des milieux politico affairistes et directement impliqués dans le programme Solidarité.
D’une enveloppe globale de près de 26 milliards, 652 millions, ce programme pourrait efficacement contribuer au soulagement de la souffrance des paysans par la subvention des denrées de première nécessité mais également par l’achat de semences, la disponibilisation du matériel agricole, l’achat de la production cerealiere des agriculteurs locaux, la réhabilitation des ouvrages agricoles et la protection des périmètres.
Au lieu de tout cela, les «politiques» se sont emparés du programme pour des visées électorales et pour récompenser des amis ou des parents. Cela est inacceptable.
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