Les maires africains se réunissent depuis hier, mercredi 16 septembre 2009 à l'hôtel Mercure de Nouakchott pour nommer les sept membres du Conseil d'administration du Partenariat pour le Développement Municipal (PDM) ainsi qu'un nouveau président.
La séance qui s'est déroulée en présence du Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation Mohamed Ould Boïlil et du Président de l'Association des Maires de Mauritanie, Président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, Ahmed Ould Hamza, devait en outre adopter le procès-verbal de l'Assemblée extraordinaire du 16 décembre 2007 tenu à Cotonou ainsi que le rapport moral du Président du Conseil d'administration sortant, le Burkinabé Simone Compaoré.
L'Hôtel Mercure de Nouakchott abrite du 16 au 18 septembre 2009, la session ordinaire de l'Assemblée générale du Partenariat pour le Développement Municipal (PDM), qui regroupe les municipalités de l'ensemble des pays de la région ouest africaine. La séance a été ouverte par le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Ould Boïlil, après un échange d'allocutions entre le Coordinateur du PDM, Birane Ndiaye, le Président de l'Association des maires de Mauritanie, Ahmed Ould Hamza et le Président sortant du Conseil d'Administration du PDM, le Burkinabé Simone Compaoré. Ce dernier devra cependant écourter son séjour à cause du drame qui frappe son pays où plus de 150.000 habitants de la capitale ont été évacués suites aux pluies diluviennes du 1er septembre dernier (330 mm).
Dans son mot de bienvenue, Ahmed Ould Hamza s'excusera d'ailleurs auprès de ses invités du désagrément causé par les intempéries qui paralysent également la ville de Nouakchott, avec les coupures incessantes d'électricité, avant de faire le plaidoyer de la Mauritanie, qu'il considère comme le parent pauvre du PDM, une institution dont il a d'ailleurs loué le rôle important dans la gestion communale et la décentralisation en Afrique.
Cette intervention faisait suite au mot introductif du Coordinateur du PDM, le Sénégalais Birame Ndiaye qui a brossé un bref aperçu de son organisme. Mais la communication la plus complète est sans nul doute celle avancée par le Président Simone Compaoré, qui vient d'achever son deuxième mandat successif à la tête du Conseil d'administration du PDM (2003-2006, puis 2006-2009). Il s'agissait pour lui de présenter un bilan de son action, malgré le contexte difficile et les défis énormes qui rendent selon lui cette première évaluation prospective destinée aux collectivités locales d'assez riche en enseignement. C'est la combinaison de ces deux objectifs, la restructuration du PDM et cette première évaluation prospective, qui selon Simone Compaoré, rendait la situation plus compliquée, sans compter les problèmes financiers nés du déficit de 2007. Des résultats jugés satisfaisants ont été cependant atteints malgré tout, dira le président du Conseil d'administration qui juge le pari gagné, soulignant que le PDM a pu ainsi s'acquitter convenablement de ses missions et poursuivre sa restructuration. Celle-ci s'est traduite par la nomination et l'installation dans ses fonctions d'un nouveau Coordinateur, en la personne de Birane Ndiaye, de la réduction des agences qui passent de 26 à 16, du recrutement par le Comité ad-hoc de nouvelles compétences et la redéfinition des grilles salariales en compatibilité avec les moyens de l'institution, la révision des textes fondateurs du PDM en octobre 2007 à NDjaména (Tchad), puis les assises d'Abidjan et de Cotonou de 2007 aux termes desquelles la composition du Conseil d'administration a été ramenée à 7 membres, sans compter la création d'un comité consultatif d'orientation et le Bureau régional qui se transforme en Secrétariat exécutif. Ainsi, l'année 2007 constitue un tournant important dans la vie du PDM dont le mandat redémarrait sous le signe du changement, même dans les finances. Ainsi, le risque financier né du déficit de 2007 poussait à plus de prudence dans la gestion des fonds, malgré les difficultés rencontrées par les pays membres au niveau de leur contribution. Selon Simone Compaoré, le bilan moral de son action témoigne des avancées considérables enregistrées dans la progression des capacités managériales de l'institution dans les domaines de l'aménagement de l'eau, de l'assainissement et des transports notamment.
Il a indiqué par ailleurs que l'Observatoire de la décentralisation mis en place dans le cadre du PDM a permis de réaliser de grandes avancées sur ce plan au niveau des pays membres, malgré les enjeux importants auxquels sont confrontées les municipalités.
Source:
L'authentique
La séance qui s'est déroulée en présence du Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation Mohamed Ould Boïlil et du Président de l'Association des Maires de Mauritanie, Président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, Ahmed Ould Hamza, devait en outre adopter le procès-verbal de l'Assemblée extraordinaire du 16 décembre 2007 tenu à Cotonou ainsi que le rapport moral du Président du Conseil d'administration sortant, le Burkinabé Simone Compaoré.
L'Hôtel Mercure de Nouakchott abrite du 16 au 18 septembre 2009, la session ordinaire de l'Assemblée générale du Partenariat pour le Développement Municipal (PDM), qui regroupe les municipalités de l'ensemble des pays de la région ouest africaine. La séance a été ouverte par le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Ould Boïlil, après un échange d'allocutions entre le Coordinateur du PDM, Birane Ndiaye, le Président de l'Association des maires de Mauritanie, Ahmed Ould Hamza et le Président sortant du Conseil d'Administration du PDM, le Burkinabé Simone Compaoré. Ce dernier devra cependant écourter son séjour à cause du drame qui frappe son pays où plus de 150.000 habitants de la capitale ont été évacués suites aux pluies diluviennes du 1er septembre dernier (330 mm).
Dans son mot de bienvenue, Ahmed Ould Hamza s'excusera d'ailleurs auprès de ses invités du désagrément causé par les intempéries qui paralysent également la ville de Nouakchott, avec les coupures incessantes d'électricité, avant de faire le plaidoyer de la Mauritanie, qu'il considère comme le parent pauvre du PDM, une institution dont il a d'ailleurs loué le rôle important dans la gestion communale et la décentralisation en Afrique.
Cette intervention faisait suite au mot introductif du Coordinateur du PDM, le Sénégalais Birame Ndiaye qui a brossé un bref aperçu de son organisme. Mais la communication la plus complète est sans nul doute celle avancée par le Président Simone Compaoré, qui vient d'achever son deuxième mandat successif à la tête du Conseil d'administration du PDM (2003-2006, puis 2006-2009). Il s'agissait pour lui de présenter un bilan de son action, malgré le contexte difficile et les défis énormes qui rendent selon lui cette première évaluation prospective destinée aux collectivités locales d'assez riche en enseignement. C'est la combinaison de ces deux objectifs, la restructuration du PDM et cette première évaluation prospective, qui selon Simone Compaoré, rendait la situation plus compliquée, sans compter les problèmes financiers nés du déficit de 2007. Des résultats jugés satisfaisants ont été cependant atteints malgré tout, dira le président du Conseil d'administration qui juge le pari gagné, soulignant que le PDM a pu ainsi s'acquitter convenablement de ses missions et poursuivre sa restructuration. Celle-ci s'est traduite par la nomination et l'installation dans ses fonctions d'un nouveau Coordinateur, en la personne de Birane Ndiaye, de la réduction des agences qui passent de 26 à 16, du recrutement par le Comité ad-hoc de nouvelles compétences et la redéfinition des grilles salariales en compatibilité avec les moyens de l'institution, la révision des textes fondateurs du PDM en octobre 2007 à NDjaména (Tchad), puis les assises d'Abidjan et de Cotonou de 2007 aux termes desquelles la composition du Conseil d'administration a été ramenée à 7 membres, sans compter la création d'un comité consultatif d'orientation et le Bureau régional qui se transforme en Secrétariat exécutif. Ainsi, l'année 2007 constitue un tournant important dans la vie du PDM dont le mandat redémarrait sous le signe du changement, même dans les finances. Ainsi, le risque financier né du déficit de 2007 poussait à plus de prudence dans la gestion des fonds, malgré les difficultés rencontrées par les pays membres au niveau de leur contribution. Selon Simone Compaoré, le bilan moral de son action témoigne des avancées considérables enregistrées dans la progression des capacités managériales de l'institution dans les domaines de l'aménagement de l'eau, de l'assainissement et des transports notamment.
Il a indiqué par ailleurs que l'Observatoire de la décentralisation mis en place dans le cadre du PDM a permis de réaliser de grandes avancées sur ce plan au niveau des pays membres, malgré les enjeux importants auxquels sont confrontées les municipalités.
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