Malick Ba a été abattu par le commandant de la gendarmerie lors de manifestations qui ont éclaté dans la ville de Sangalkam. Le maire destitué Oumar Guèye a été incapable de qualifier l’acte de la gendarmerie se disant à court de mots et dans une « situation difficile ». Un porte-parole de la gendarmerie a expliqué qu’il s’agissait de légitime défense puisque les manifestants voulaient « attaquer la brigade ». Les gendarmes se sont abstenus de l’usage d’armes tant que les manifestants restaient dans la rue a-t-il dit. Mais « c’est quand ils ont voulu attaquer l’état et ses symboles que quelqu’un a perdu malheureusement la vie » a regretté ce même porte parole qui a parlé en face des journalistes.
Sa famille, foudroyée par la mort de ce père de trois enfants a dit qu’elle va porter plainte contre le commandant qui a « sciemment tiré pour tuer » selon un témoin interrogé par la radio privée RFM. Le responsable de Amnesty International au Sénégal Seydi Gassama fait porter toute la responsabilité au président Abdoulaye Wade. Il a dénombré plus d’une dizaine de morts depuis son accession au pouvoir. Il dit déplorer ce qui est arrivé et l’explique par un forcing du gouvernement qui impose une délégation spéciale pour la deuxième fois contre la volonté des populations. Il a demandé une plus grande attention et vigilance des dirigeants et responsables de tous bords pour éviter le pire.
L’opposant Amath Dansokho qui a présidé une délégation de l’opposition a dit que « ce n’est pas une erreur et qu’il grand temps de faire face à ce régime. » Il a lui aussi directement pointé du doigt Abdoulaye Wade disant qu’il est insensible à la mort.
La violence s’annonçait depuis l’annonce du découpage administratif qui devait changer les statuts de plusieurs collectivités locales dans le pays. Depuis l’annonce de l’arrivée de la délégation spéciale, après la signature du décret par le président Wade, les populations avaient annoncé que leur actuel maire pouvait compter sur leur soutien.
Afriscoop
Sa famille, foudroyée par la mort de ce père de trois enfants a dit qu’elle va porter plainte contre le commandant qui a « sciemment tiré pour tuer » selon un témoin interrogé par la radio privée RFM. Le responsable de Amnesty International au Sénégal Seydi Gassama fait porter toute la responsabilité au président Abdoulaye Wade. Il a dénombré plus d’une dizaine de morts depuis son accession au pouvoir. Il dit déplorer ce qui est arrivé et l’explique par un forcing du gouvernement qui impose une délégation spéciale pour la deuxième fois contre la volonté des populations. Il a demandé une plus grande attention et vigilance des dirigeants et responsables de tous bords pour éviter le pire.
L’opposant Amath Dansokho qui a présidé une délégation de l’opposition a dit que « ce n’est pas une erreur et qu’il grand temps de faire face à ce régime. » Il a lui aussi directement pointé du doigt Abdoulaye Wade disant qu’il est insensible à la mort.
La violence s’annonçait depuis l’annonce du découpage administratif qui devait changer les statuts de plusieurs collectivités locales dans le pays. Depuis l’annonce de l’arrivée de la délégation spéciale, après la signature du décret par le président Wade, les populations avaient annoncé que leur actuel maire pouvait compter sur leur soutien.
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