Selon nos sources, l’accrochage a eu lieu ce dimanche vers 6 heures du matin entre l’armée et des rebelles près de la localité de Karongue (département de Bignona), situé à 75 km au nord au de Ziguinchor, la plus importante ville de Casamance, région instable située dans le sud du Sénégal. Tout est parti d’une attaque des positions de l’armée par les assaillants du Mfdc.
Ces nouveaux décès portent à 15 le nombre de soldats sénégalais tués depuis le 27 décembre 2010
Le Mfdc avait prévenu en janvier dernier dans un communiqué qu’il allait étendre ses actions dans toute la Casamance afin de chasser l’armée sénégalaise des régions méridionales du Sénégal.
Depuis le 26 décembre 1982, date du déclenchement de la rébellion, cette région méridionale du Sénégal vit les affres d’une situation de ni guerre ni paix qui empoisonne l’existence des populations. Les braquages répétés de véhicules et de boutiques sont le lot quotidien des Casamançais, dont beaucoup ont fini par choisir le chemin de l’exil.
Les tractations antérieures n’ont jamais rien produit sinon des accords de cessez-le-feu signés avec le pouvoir central de Dakar. Ces accords de paix, dont celui du 30 décembre 2004, scellé entre l’abbé Augustin Diamacoune Senghor, le leader historique de la rébellion, décédé le 13 janvier 2007 en France, n’ont en aucun cas été respectés.
L’archevêque de Dakar, Théodore Adrien Sarr, avait lancé un appel de paix le 24 décembre 2010, invitant le président Abdoulaye Wade et le gouvernement sénégalais à « créer les conditions de la paix en Casamance » et les « combattants du maquis de bien vouloir entendre le cri de détresse et de peur des populations ».
Afriscoop
Ces nouveaux décès portent à 15 le nombre de soldats sénégalais tués depuis le 27 décembre 2010
Le Mfdc avait prévenu en janvier dernier dans un communiqué qu’il allait étendre ses actions dans toute la Casamance afin de chasser l’armée sénégalaise des régions méridionales du Sénégal.
Depuis le 26 décembre 1982, date du déclenchement de la rébellion, cette région méridionale du Sénégal vit les affres d’une situation de ni guerre ni paix qui empoisonne l’existence des populations. Les braquages répétés de véhicules et de boutiques sont le lot quotidien des Casamançais, dont beaucoup ont fini par choisir le chemin de l’exil.
Les tractations antérieures n’ont jamais rien produit sinon des accords de cessez-le-feu signés avec le pouvoir central de Dakar. Ces accords de paix, dont celui du 30 décembre 2004, scellé entre l’abbé Augustin Diamacoune Senghor, le leader historique de la rébellion, décédé le 13 janvier 2007 en France, n’ont en aucun cas été respectés.
L’archevêque de Dakar, Théodore Adrien Sarr, avait lancé un appel de paix le 24 décembre 2010, invitant le président Abdoulaye Wade et le gouvernement sénégalais à « créer les conditions de la paix en Casamance » et les « combattants du maquis de bien vouloir entendre le cri de détresse et de peur des populations ».
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