« Si les Sénégalais sortent en masse pour me demander de partir, je partirai. Il n’y aura ni révolution, ni coup d’Etat. » C’est ce qu’a dit le président Wade, pour expliquer que ce qui se passe dans certains pays n’est pas possible au Sénégal et qu’il n’a nullement besoin de s’accrocher au pouvoir. Le président Wade, candidat à un troisième mandat pour l’élection présidentielle de 2012.
« Ma seule préoccupation, c’est de servir mon pays. » a-t-il dit pour justifier sa candidature après deux mandats. Quand il va battre campagne, il aura 86 ans, ce qui n’est ni un handicap ni une honte. L’usure du pouvoir pour lui n’a pas de sens. « Je ne crois pas à l’usure du pouvoir ici. Je suis le seul président en perpétuel état de grâce. C’est un phénomène spécial lié à ma personnalité. » s’est-il contenté.
Abdoulaye Wade veut aussi avoir la haute main sur sa succession à la tête du pays. Il a fait le portrait de celui qui pourrait prendre le rôle après lui : « Sans vouloir imposer quoique que ce soit, je regarde autour de moi qui a les qualités pour devenir chef d’état. Il faut que ce soit quelqu’un de courageux, d’imaginatif mais aussi de populaire sinon il ne pourra rien faire. Regardez ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire » a-t-il expliqué.
Sur la situation au Burkina Faso, le président sénégalais dit avoir parlé avec Blaise Compaoré et le président malien qui va se rendre là bas pour parler avec les militaires. « Il y a des problèmes sociaux et politiques importants au Burkina. Il est indispensable d’aller vers un système plus démocratique. » a-t-il déclaré.
AFRISC
« Ma seule préoccupation, c’est de servir mon pays. » a-t-il dit pour justifier sa candidature après deux mandats. Quand il va battre campagne, il aura 86 ans, ce qui n’est ni un handicap ni une honte. L’usure du pouvoir pour lui n’a pas de sens. « Je ne crois pas à l’usure du pouvoir ici. Je suis le seul président en perpétuel état de grâce. C’est un phénomène spécial lié à ma personnalité. » s’est-il contenté.
Abdoulaye Wade veut aussi avoir la haute main sur sa succession à la tête du pays. Il a fait le portrait de celui qui pourrait prendre le rôle après lui : « Sans vouloir imposer quoique que ce soit, je regarde autour de moi qui a les qualités pour devenir chef d’état. Il faut que ce soit quelqu’un de courageux, d’imaginatif mais aussi de populaire sinon il ne pourra rien faire. Regardez ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire » a-t-il expliqué.
Sur la situation au Burkina Faso, le président sénégalais dit avoir parlé avec Blaise Compaoré et le président malien qui va se rendre là bas pour parler avec les militaires. « Il y a des problèmes sociaux et politiques importants au Burkina. Il est indispensable d’aller vers un système plus démocratique. » a-t-il déclaré.
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